CSSS du Témiscamingue – 24,5 M$ pour le Pavillon Sainte-Famille

Par François G. Cellier

Le Pavillon Sainte-Famille du CSSS du Témiscamingue sera agrandi et réaménagé en 2015. Les travaux consistent à lui greffer une nouvelle bâtisse de trois étages, où seront relocalisés divers services médicaux névralgiques, et à ensuite refaire le rez-de-chaussée de l’aile A, dont les locaux sont devenus désuets. Le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a donné son aval au projet en octobre 2011. Il sera réalisé au coût de 24,5 millions $.

 

Dans un état de situation qu’il a produit le 5 septembre dernier, Robert Clouâtre, directeur des services techniques au CSSS du Témiscamingue et responsable du projet, annonçait que les firmes d’ingénieurs Dessau (génie civil et en structure), ainsi que Stavibel (génie mécanique et électrique), ont été mandatées en avril 2012. Idem pour le consortium d’architectes Groupe Conseil Artcad/Birtz Bastien Beaudoin Laforest Architectes.

 

Les plans et devis préliminaires seront terminés en novembre 2013, tandis que les plans définitifs devraient être fin prêts en mai 2014. Suivra un appel d’offres au tournant de l’année 2015, afin de retenir les services d’un entrepreneur en construction. Ce dernier aura jusqu’en avril 2017 pour réaliser ces travaux d’envergure.

 

La superficie totale visée dans ce projet atteindra 4 607 mètres carrés. Le premier des trois niveaux du bâtiment projeté, qui sera fait d’acier et de béton, logera les nouvelles installations de l’urgence, à laquelle seront intégrés les soins intensifs. Le deuxième plancher accueillera l’oncologie, le bloc opératoire et la stérilisation. Quant au troisième niveau, il abritera les salles mécaniques. Les transferts de ces services, dont certains ainsi que d’autres logent actuellement au rez-de-chaussée de l’aile A, permettront la démolition des locaux vétustes qui s’y trouvent. Une fois fait, le service d’imagerie médicale, les cliniques externes ainsi que des locaux de soutien y seront réintégrés.

 

Nombreux défis

Plusieurs défis attendent les professionnels retenus pour effectuer les travaux, dont les ingénieurs en mécanique, qui devront notamment jongler avec une ventilation à la fois positive et négative, dans un même secteur, pour entre autres éviter les propagations d’infections. Cela augmentera les coûts en termes de conception et d’appareils supplémentaires requis.

 

Le volet stationnement représentera un autre casse-tête, car 44 cases devront être supprimées pour faire place au nouvel édifice. Comme ce stationnement ne suffit déjà pas à la demande, il sera impératif de créer d’autres places ailleurs en périphérie du site de construction.

 

Les travaux préparatoires, qui s’amorceront à une date qui reste à déterminer, s’articuleront en trois phases. La première consiste à rapatrier temporairement un bâtiment modulaire près de l’imagerie médicale. Ce bâtiment, qui abrite des appareils d’échographie et de mammographie, permettra de réunir ce service à une même enseigne. Quand la modernisation des espaces qui seront consacrés à ce service dans l’aile A prendra fin, le bâtiment modulaire sera mis en vente. Il faudra aussi relocaliser momentanément l’entrée des ambulances, qui devra être pleinement fonctionnelle pendant toute la durée du chantier.

 

La seconde phase consiste à aménager les trois niveaux du bâtiment neuf, tandis que la troisième permettra le réaménagement complet du rez-de-chaussée de l’aile A. À l’issue des travaux, le pavillon sera raccordé à une passerelle et à un jardin extérieur, question de rendre les allées et venues plus conviviales dans le pavillon.

 


Cet article est paru dans l’édition du mardi 18 septembre 2012 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous !