L’étang du parc La Fontaine se refait une beauté

Hier, la Ville de Montréal remerciait les citoyens de leur patience durant les travaux de l’étang du parc La Fontaine.

 

« Si l’étang est actuellement vide, c’est pour procéder à des travaux d’amélioration de manière à éviter une problématique récurrente de prolifération d'algues et de plantes envahissantes. Nous avons opté pour des solutions préventives, à la fois novatrices et durables dans le but d’offrir des installations de qualité aux résidents qui fréquentent cet îlot vert au cœur de la ville », a expliqué Josée Duplessis, responsable du développement durable, de l’environnement, des grands parcs et espaces verts au comité exécutif de la Ville de Montréal.

 

Les interventions visent donc à intervenir sur les sources responsables de la prolifération, soit l'oxygénation, la luminosité et les apports de nutriments.

 

Dans un premier temps, ce printemps, un système d'aération sera installé pour améliorer l'oxygénation et le mouvement de l'eau de l'ensemble de l'étang. Ensuite, des bâches de recouvrement seront mises en place sur les plantes envahissantes présentes actuellement au fond de l'étang du secteur sud. Ces bâches permettront de limiter la croissance de ces plantes. Des sacs filtres de récupération de végétaux et de sédiments seront également installés dans les puisards en périphérie de l'étang afin de limiter les rejets de nutriments directement dans l'étang.

 

Dès l'été, l'arrondissement assurera l’entretien de l'étang grâce à un véhicule amphibie appelé faucardeur. Il permettra de récupérer les algues et autres végétaux afin de limiter les dépôts de la matière organique au fond de l'étang, nuisibles à sa santé.

 

Un colorant organique sera également employé afin d'augmenter l'opacité des eaux et ainsi limiter la lumière disponible pour la croissance des algues.

 

Finalement, l’installation d’îlots flottants végétalisés dans l'étang est actuellement envisagée afin de créer un milieu aquatique optimisant la décomposition de la matière organique et ainsi réduire leur disponibilité pour la croissance des algues.

 

Source : Ville de Montréal