La FTQ-Construction veut la modification de la loi R-20

Dans l'objectif de moderniser la Loi sur les relations du travail, la formation professionnelle et la gestion de la main-d'œuvre dans l'industrie de la construction (loi R-20), la FTQ-Construction a dévoilé deux mesures qu'elle estime nécessaires afin de faciliter le déroulement des prochaines négociations.

Rétroactivité

Dans le secteur de la construction au Québec, il est interdit de négocier des clauses de contrats de travail qui s'appliqueraient rétroactivement à la signature de la précédente convention collective.

 

« À chaque négociation, il y a un délai interminable entre la fin de la convention collective et la signature de la nouvelle. Au cours des 10 dernières années, ce sont des centaines de millions de dollars qui ont ainsi été perdus par les travailleurs de la construction. Aucune raison ne justifie que notre industrie soit la seule à ne pas pouvoir négocier des clauses rétroactives », explique Arnold Guérin, président de la FTQ-Construction.


Dispositions anti-briseurs de grève

Même si les dispositions anti-briseurs de grève sont bien intégrées dans les relations de travail au Québec depuis près de 40 ans, ces dispositions ne s'appliquent toujours pas aux travailleurs de la construction. La FTQ revendique donc des modifications à ce chapitre.

 

La FTQ-Construction représente plus de 75 000 travailleurs et travailleuses de la construction.

 

 

Source : FTQ-Construction