Grève des grutiers : des poursuites désormais envisagées

La Corporation des entrepreneurs généraux du Québec (CEGQ) évalue actuellement les moyens légaux et d’éventuels recours en dommages pour les pertes par les entrepreneurs lors de la grève illégale des grutiers actuellement en cours.

Rappelons qu’au cours des derniers jours, des grutiers se sont absentés de leur travail en opposition à l’adoption d’un règlement modifiant l’obligation d’un DEP en conduite de grue.

 

La ministre responsable du Travail avait d’ailleurs, le 18 juin 2018, invité les grutiers à reprendre le travail et rappelé que la loi R-20 interdit le recours à la grève pendant la durée de la convention collective. Le même jour, l’Association des constructeurs de routes et grands travaux du Québec (ACRGTQ) s’est dite indignée par cette grève illégale et demande à la Commission de la construction du Québec (CCQ) de prendre les mesures nécessaires afin que les grutiers retournent au travail.

 

Le 20 juin 2018, la CCQ a déposé une demande d’injonction pour forcer les grutiers à reprendre le travail. De son côté, la FTQ-Construction a avisé, à la même date, qu’elle n’était pas à l’origine des actions entreprises par les grutiers et qu’elle n’appuyait pas l’usage des moyens de pression qui pourraient constituer des gestes illégaux.

 

Sources : CEGQ, ACRGTQ, Gouvernement  du Québec et FTQ-Construction