L'ACQ dénonce encore le placement de la main-d'œuvre par les syndicats

Communiqué

Depuis plus de cinq ans, l'Association de la construction du Québec (ACQ) multiplie les démarches contre le contrôle du placement de la main-d'œuvre sur les chantiers par les syndicats. Dans toutes ses interventions, l'ACQ a toujours dénoncé cette pratique et les cas d'intimidation rapportés dans les médias cette semaine confirment la position de cette association patronale.

 

« L'embauche des travailleurs, leur affectation sur les chantiers et leur mise à pied relèvent du droit de gérance des employeurs et le fait de laisser aux syndicats le placement de la main-d'œuvre empêche les entrepreneurs d'exercer ce libre choix, a déclaré Me Pierre Hamel, directeur du Service des affaires juridiques et gouvernementales de l'ACQ. En novembre 2005, le ministre du Travail avait donné le mandat à la Commission de la construction du Québec (CCQ) de procéder à une bonification du système de placement de la main-d'œuvre dans l'industrie de la construction. Aucune mesure satisfaisante n'a permis à ce jour de corriger le déséquilibre entre le pouvoir syndical et le droit de gérance des employeurs », de rappeler le porte-parole de l'ACQ.

 

L'ACQ revient donc à la charge avec des recommandations pour prévenir l'intimidation et la discrimination sur la base de l'allégeance syndicale. Selon Me Hamel, il incombe à la CCQ d'encadrer le placement syndical. C'est son mandat et elle doit mettre toutes ses énergies et ses compétences à la résolution de ce problème. Pour sa part, l'ACQ a déjà proposé la création d'une banque de travailleurs commune à toute l'industrie de la construction et à tous les métiers qui serait gérée par la CCQ.

 

Dans le contexte actuel, l'ACQ ne peut que se réjouir de voir toutes ses revendications contre le placement syndical trouver enfin écho.

 

Source : ACQ