Pratiques et innovations
Parce qu’elle souhaite redonner un accès au fleuve à ses citoyennes et citoyens, la Ville de Lévis créera 27 zones de percées visuelles le long de la bordure fluviale.
Dès 2015, des travaux totalisant 180 000 $ seront réalisés dans 12 zones spécifiques. De plus, à partir de 2016, un montant récurrent de 85 000 $ par année sera réservé pour protéger et entretenir l’ensemble des zones de percées visuelles.
« De nombreux Lévisiennes et Lévisiens utilisateurs du parc linéaire de la bordure fluviale réclamaient des percées visuelles. La Ville de Lévis a donc mandaté une firme spécialisée pour élaborer un guide d’intervention sur la protection des percées visuelles. Cette étude rigoureuse avait pour objectif de redonner la vue sur le fleuve Saint-Laurent tout en protégeant les milieux naturels existants », a déclaré Gilles Lehouillier, maire de Lévis.
Le guide tient compte de trois critères prioritaires d’admissibilité, soit l’état des végétaux, la localisation des végétaux par rapport à un milieu sensible et l’essence des végétaux. Il privilégie une approche visant des interventions bien précises, soit la coupe d’assainissement, l’élagage, la taille de formation ou l’émondage, par exemple.
La Ville de Lévis ne procèdera pas à une coupe sauvage de la végétation et conservera prioritairement les essences de qualité, dites nobles, comme le chêne, l’érable ou l’orme. Dans une perspective de développement durable, la Ville travaillera d'ailleurs en étroite collaboration avec le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.
Dès ce soir, en assemblée spéciale du conseil de ville, les membres du conseil municipal adopteront une résolution pour mandater la Direction des infrastructures en vue de prendre rapidement les moyens nécessaires pour amorcer les travaux relatifs aux percées visuelles sur le fleuve Saint-Laurent et pour assurer un entretien adéquat de ces percées en procédant aux travaux de la première phase d’ici le 30 octobre 2015.
« La zone d’étude couvre 13,5 km de longueur en bordure du fleuve, entre la marina de Saint-Romuald et le parc de la Martinière sur des terrains publics appartenant à la Ville de Lévis, explique le maire Lehouillier. Elle touche essentiellement les propriétés de la Ville comprises à proximité d’un tronçon de la piste cyclable, le parcours des Anses. Enfin, pour chacune de ces propriétés, en plus des visites de terrain, un relevé photographique a été réalisé et des fiches synthèses ont été complétées, entre autres, en regard de la topographie et de la végétation présente. »
Source: Ville de Lévis
