Parc éolien Saint-Cyprien : le BAPE informera la population le 31 mars

Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) tiendra une séance d’information sur le projet de parc éolien Saint-Cyprien à Saint-Cyprien-de-Napierville par Énergies Durables Kahnawà:ke inc. le mardi 31 mars prochain.

L’objet de la séance d’information est de permettre aux citoyens de s’informer sur le projet, la procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement, le processus de consultation publique ainsi que sur le rôle du BAPE.

 

La période d’information et de consultation du dossier par le public débute aujourd’hui et se terminera le 13 avril 2015.

 

Le projet

Le promoteur, Énergies Durables Kahnawà:ke inc., voudrait aménager un parc éolien comptant huit éoliennes de 2,35 MW chacune pour une puissance totale de 18,8 MW. Ces éoliennes seraient installées sur des terres agricoles privées occupant une superficie de 568 ha ou 5,7 km2 dans la municipalité de Saint-Cyprien-de-Napierville.

 

Outre l’installation des éoliennes, le promoteur devrait notamment construire de nouveaux chemins et en améliorer d’autres existants, construire un poste de départ, un bâtiment de service, un réseau électrique souterrain de 25 kV sur une distance de 6,54 km et ériger un mât météorologique de 100 m.

 

Le parc éolien serait connecté directement au réseau de distribution d’Hydro-Québec en bordure de la Grande Ligne du Rang-Double et ne nécessiterait la construction d’aucune autre ligne de transport. 
 
Le coût de ce projet est estimé à 55 millions $. La mise en service du parc éolien est prévue pour décembre 2016 pour une durée d’exploitation de 20 ans. Les travaux de réhabilitation des lieux se termineraient à l’été 2017.

 

Répercussions prévues et mesures d’atténuation proposées

Selon l’étude d’impact, les principales répercussions de la construction du parc éolien toucheraient les milieux biologique et humain.

 

Concernant le milieu biologique, le promoteur implanterait les éoliennes à plus de 150 mètres de tout boisé, milieu humide ou cours d’eau afin de limiter les répercussions sur les habitats potentiels des chauves-souris et des oiseaux.

 

En présence d'un taux de mortalité élevé d’oiseaux ou de chauves-souris, le promoteur mettrait en place des mesures définies en collaboration avec le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.

 

Afin de limiter les surfaces laissées à nu à la suite des travaux de décapage des sols, le promoteur décaperait seulement les aires nécessaires pour la mise en place des structures et réhabiliterait immédiatement les aires temporaires de travaux.
 
Concernant le milieu humain, le promoteur estime que 1 494 camions en convois circuleraient pour transporter le béton, les équipements et les ouvriers par la route 221 ainsi que par la route Grande Ligne du Rang-Double pendant les travaux de construction.

 

Pour atténuer ces répercussions, le promoteur mettrait en place un plan de transport pour informer la population et aussi limiter les distances parcourues. D’autre part, l’étude d’impact mentionne que le projet aurait un effet positif dans l’économie locale avec l’embauche de près de 75 personnes pendant la construction et le versement de redevances à la municipalité et aux propriétaires terriens concernés.

 

Source : BAPE