31 octobre 2017
Par Marie Gagnon

La reconstruction du pont Masson, qui enjambe la rivière Saint-Charles à Salaberry-de-Valleyfield, a pris un retard imprévu sur son échéancier initial.

Le projet d’une valeur de 1,4 million de dollars devait en effet prendre fin en juillet dernier. Il sera finalement complété au cours des prochaines semaines.

 

« Le chantier a connu quelques semaines de retard pour deux raisons, indique Marie-Michelle Pilon, porte-parole du ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports (Transports Québec). Il y a eu d’abord la grève de l’Association professionnelle des ingénieurs du gouvernement du Québec (APIGQ), puis l’ajustement de l’élévation de la semelle du pont en fonction de la hauteur du roc au chantier. On avait aussi des restrictions environnementales à respecter, dont l’interdiction de travailler en eau entre le 1er mars et le 1er août, mais cela était prévu. »

 

Elle précise que le projet visait à remplacer l’ancienne structure d’acier construite en 1953 et qui avait atteint sa fin de vie utile. Le pont était en effet interdit au camionnage depuis le 30 juillet 2008. Le 7 août 2013, le Ministère avait mué cette interdiction en restriction de charge, limitée à cinq tonnes. Il a été finalement fermé à toute circulation le 6 décembre dernier, à la suite d’une inspection préventive.

 

Photo de Transports Québec

 

La solution retenue pour le remplacement du pont Masson consiste en un pont à tablier de béton reposant sur quatre poutres principales, espacées l’une de l’autre de 6,73 mètres. D’une longueur de 25,8 mètres, cette structure est constituée d’une seule travée et possède deux voies de circulation. Elle est bordée de deux accotements de 1 m chacun et d’un trottoir large de 1,8 m. Le Ministère n’a prévu aucune piste cyclable sur le nouveau lien.

 

Malgré le retard, le chantier s’est déroulé jusqu’ici sans anicroche. Les travaux, entamés en février dernier, étaient complétés à 95 % à la mi-septembre. Selon la porte-parole de Transports Québec, il ne reste plus qu’à conduire l’inspection finale avant d’accepter les travaux. Les correctifs, s’il y a lieu, seront apportés par Gelco Construction, l’entrepreneur général qui a remporté le marché, dans la foulée de cette dernière inspection.

 

Cet article est paru dans l’édition du mardi 17 octobre 2017 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous.