Plessisville : métamorphose majeure de l’aréna

15 juin 2015
Par Marie Gagnon

À la fin de l’été, l’aréna Léo-Paul-Boutin sera méconnaissable. La Ville de Plessisville vient en effet de donner le coup d’envoi d’un vaste chantier visant la rénovation et l’agrandissement de son aréna municipal.

Presque tous les éléments de la construction seront remplacés et presque toutes les fonctions du bâtiment seront revisitées, dans le cadre de ce projet majeur dont les coûts se chiffrent à 5,4 millions $.

 

« Le bâtiment avait besoin d’une importante cure de rajeunissement, souligne le directeur général de la municipalité, Alain Desjardins. Depuis sa construction en 1974, l’aréna n’a jamais subi aucune intervention. C’est vrai qu’il a été très bien entretenu au fil des ans, mais il faut maintenant le moderniser pour préserver notre actif. Au terme du chantier, on pourra transformer l’aréna en amphithéâtre de 1 500 places pour y présenter des événements culturels. »

 

D’ici là, le bâtiment devra d’abord être agrandi et faire l’objet d’un dégarnissage complet. Selon les plans préparés par Lemay Côté Architectes, l’ajout de nouveaux espaces, pour un total de 396 mètres carrés, fera passer la superficie du bâtiment à 3 067 mètres carrés. Cet ajout permettra notamment de déplacer l’entrée principale, qui est présentement partagée avec la polyvalente, à l’autre extrémité de l’édifice.

 

« Les gens n’auront plus l’impression d’entrer dans un aréna, mais dans un théâtre, note le porte-parole de la Ville. La nouvelle entrée sera dotée d’un foyer, d’une billetterie et de toilettes. Le bâtiment sera aussi agrandi vers l’arrière afin d’y loger la salle mécanique. On y aménagera aussi deux nouveaux vestiaires pour les joueurs ainsi qu’une entrée indépendante pour les ambulances. »

 

Il précise que, mis à part les 600 sièges qui ceinturent la patinoire, toutes les autres installations, comme la glace, les bandes, les portes, les fenêtres et le parement, seront remises à neuf. Le système de réfrigération à l’eau n’échappera pas à cette logique. Il sera remplacé par un système fonctionnant au CO2, un choix qui se traduira, pour la Ville, par une économie d’environ 50 000 $ par année sur sa facture d’eau.

 

D’autres interventions permettront également de réduire les frais d’exploitation de l’édifice. Comme l’isolation des murs, qui sera réalisée au moyen de panneaux sandwich isolants revêtus d’un parement composé de maçonnerie gris clair et de panneaux métalliques d’un gris plus sombre, le tout rehaussé d’insertions décoratives rouge vif. Ou, encore, l’installation de luminaires à diodes électroluminescentes (DEL).

 

« Le but, ce n’est pas d’obtenir de certification environnementale, mais une qualité de construction qui permettra de prolonger la durée de vie du bâtiment et de limiter les interventions dans le futur, commente Alain Desjardins. C’est un projet qui est entièrement porté par le milieu, on n’a reçu aucune subvention pour le réaliser. On veut que nos citoyens en soient fiers. »

 

Le chantier s’est mis en branle le 13 avril dernier sous la direction de l’entrepreneur général Pépin et Fortin. Un mois plus tard, le dégarnissage était pratiquement terminé, il ne restait que l’infrastructure de béton de la patinoire à démolir. Entre-temps, l’entrepreneur a entrepris la coulée de la dalle de fondation pour l’agrandissement. Suivra ensuite l’érection de la structure d’acier. Selon l’échéancier établi, les travaux doivent être complétés le 27 août, à temps pour l’ouverture de la nouvelle saison de hockey.

 


Cet article est paru dans l’édition du vendredi 29 mai 2015 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous !