5 avril 2019
Par Michel Bouchard

C’est à Lévis que le projet résidentiel Amalgam s’élèvera, juché au sommet d’une montagne surplombant le pont qui enjambe la rivière Chaudière, offrant du même coup un panorama spectaculaire sur l’eau et sur une forêt d’arbres à maturité.

Amalgam est une construction bigénérationnelle d’envergure destinée autant aux jeunes familles qu’aux gens à l’aube de la retraite.

 

« La Rive-Sud étant en constante croissance, on a ciblé les jeunes familles et les parents monoparentaux désireux de devenir propriétaires, souligne Audrey Falardeau, chargée de projets principale résidentiels et rénovations majeurs pour Logisco. Notre premier objectif était de réaliser un projet unique de type multigénérationnel à la tête des ponts, tout près des commodités. »

 

L’audacieux projet, situé sur la rue de l’École, est constitué d’un immeuble divisé en deux sections qui possèdent chacune une entrée indépendante. Un accès donnant directement à l’extérieur de la partie réservée aux familles permet d’accéder à une cour entièrement aménagée avec des jeux d’eau, où les enfants pourront se rafraîchir, et à un sentier d’hébertisme, qui procurera des heures de plaisir aux jeunes familles.

 

La seconde clientèle cible, qui confère l’attribut multigénérationnel à la construction, est une clientèle de retraités ou de gens en préretraite. « Pour imager la chose, les grands-parents des jeunes familles pourront profi ter d’un milieu de vie également adapté à leurs besoins », précise madame Falardeau. Les deux premiers étages sont destinés aux familles, tandis que les étages supérieurs, qui offrent des vues imprenables sur le fleuve, logeront les gens plus âgés. « En hauteur, le bruit y sera moins présent. »

 

Pour cette clientèle plus vieille, les appartements sont plus petits et mieux adaptés à ses besoins, tandis que les étages du bas s’apparentent plus à des maisons de ville. La première phase prévoit 70 unités d’habitation (31/2, 41/2, 51/2et maisons de ville), réparties sur cinq étages. Les travaux de déboisement et de dynamitage devraient s’entamer ce printemps.

 

« On prévoit terminer le coffrage avant les vacances estivales et on aimerait avoir terminé la structure de bois en septembre, afi n de permettre l’installation de la toiture et ainsi pouvoir oeuvrer à l’intérieur durant les mois d’hiver. Juin 2020 est la cible pour la date de livraison », précise Audrey Falardeau.

 

Maquette du futur projet résidentiel Amalgam, à Lévis - Image de Logisco

 

L’immeuble est rectiligne et fait 18 mètres sur 118 mètres, pour un total de 2 100 mètres de superficie de plancher. « À cause du caractère longitudinal de l’immeuble, on a dû effectuer une cassure en son centre. On retrouve donc une descente d’un étage au terme d’un premier bloc d’une cinquantaine de mètres de long et on descend d’un palier pour suivre l’horizon du roc et ainsi minimiser autant le dynamitage que le remblai. »

 

Cette baisse de niveau qui s’exprime au sommet a permis l’installation d’une terrasse sur le toit avec une vue sur la végétation mature et sur les ponts. La terrasse sera équipée de murs végétalisés et d’un éclairage moderne, puis agrémentée d’un mobilier destiné au confort des occupants.

 

« On a pu planifier le projet tout en respectant à la lettre la bande riveraine et en minimisant l’impact sur l’environnement, mais en maximisant l’espace nécessaire à un milieu de vie convivial. Pour chiffrer la chose, on est parvenu à conserver plus de 50  % de la végétation présente et on prévoit réimplanter de la végétation. »

 

Si les fondations du projet Amalgam sont constituées de béton, c’est en misant sur une structure de bois qu’on érigera le bâtiment. Parmi les défi s rencontrés à l’étape de l’élaboration, la fenestration a fait l’objet d’études plus approfondies. « La fenestration représentait un point important. L’immeuble étant situé en hauteur, juché sur une montagne tout près de voies d’accès importantes, il fallait minimiser le bruit et maximiser le rendement énergétique.

 

« De plus, le projet offrira quantité de commodités, par exemple un ascenseur, l’air conditionné dans chacun des appartements, des espaces de rangement supplémentaires, de grands balcons, une chute à déchets, pour ne nommer que celles-là », lance Audrey Falardeau en guise de conclusion.

 

Cet article est paru dans l’édition du 22 mars 2019 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous.