16 décembre 2016
Léa Méthé Myrand

Appartements, maisons et commerces combleront bientôt le grand vide à l’angle du boulevard des Capucins et du chemin de la Canardière, dans le secteur Vieux-Limoilou à Québec. 

Avec le projet l’Îlot des Capucins, l’entrepreneur David Grondin mise sur des typologies d’habitation inédites pour valoriser ce terrain laissé en friche depuis la fermeture d’un ancien supermarché.

 

« C’est un site vaste et bien positionné qui offre beaucoup de potentiel », dit David Grondin, directeur des opérations de G2G et président de la Société immobilière Miradas. Proche du centre-ville et bien desservi par les transports en commun, il est aussi à distance de marche de nombreux pôles d’emplois dont le Cégep de Limoilou, le futur CHU de Québec et le palais de justice.

 

« On fait des projets adaptés au quartier et au marché, ajoute le promoteur, qui élabore ce projet en collaboration avec Raymond Grondin, président de G2G. On aurait pu faire des quatre et demie comme tout le monde, mais on a travaillé avec Gilbert Deschênes et associés, évaluateurs-conseils, et opté pour des maisons de ville en location. »

 

Trois modèles types distinguent les 18 unités de la phase 1 prévue le long du boulevard des Capucins. Les constructions à charpente de bois incluent des maisons de ville unifamiliales de trois niveaux alternant avec des maisons de ville superposées comportant deux unités de deux étages.

 

Destinée à une clientèle formée de familles, chaque unité comporte trois chambres et plus de 1 600 pi2 habitables. On y trouve une cuisine à aire ouverte avec îlot central, une salle d’eau à l’étage des pièces de vie et une salle de bain complète à l’étage des chambres. Chaque ménage a accès à une cour arrière aménagée avec stationnement, et espace jardin.

 

Un chantier en cours

L’équipe s’affaire à la mi-novembre à finaliser la conception de la phase 1. « Nous avons choisi un architecte de Limoilou qui connaît l’historique et les contraintes de ce secteur, dit David Grondin. Erick Rivard, du Groupe A, a revisité les maisons ouvrières de la 8e Avenue pour arriver à un design qui rappelle l’architecture typique du quartier. » Afin de s’harmoniser au cadre bâti, les concepteurs ont intégré des retraits verticaux en façade et soigneusement sélectionné le type et la couleur des briques. « On veut offrir la qualité et la durabilité tout en ayant le moins d’entretien possible », ajoute-t-il.

 

Pour l’entrepreneur, la proposition de maisons de ville en location est unique, mais s’inscrit dans une tendance. Elle interpelle une clientèle de travailleurs en quête de qualité de vie au centre-ville, sans forcément se commettre à long terme pour l’achat d’une propriété. Plusieurs logements ont déjà trouvé preneur et le premier ensemble sera livré pour juillet 2017.

 

La phase 2, constituée elle aussi de maisons de ville, s’élèvera le long de la 8e Avenue selon un gabarit similaire. Sa vocation, en location ou copropriété, reste toutefois à déterminer. Quant à la phase 3, elle comprend un rez-de-chaussée commercial de 10 000 pi2 qui aura pignon sur rue le long du chemin de la Canardière. Les commerces seront surmontés par cinq étages d’appartements locatifs.

 

David Grondin se réjouit de l’engouement que suscite actuellement le quartier Limoilou avec le renouveau de l’artère commerciale voisine et l’arrivée prochaine du service rapide par bus (SRB) dans la ville de Québec. Une station majeure du SRB est prévue en face du projet et le chemin de la Canardière sera reconfiguré pour accueillir une piste cyclable et davantage de verdure.

 

G2G agit comme entrepreneur général sur ce projet et a déjà fait réaliser des opérations de décontamination sur le site à l’automne 2016. L’excavation sera entreprise en décembre et la construction suivra pendant la période hivernale. Les travaux de génie civil et structure sont assurés par SID et le contrat de génie mécanique reste à conclure. L’ensemble des travaux, d’une valeur de 20 millions de dollars, sera complété pour la fin de l’année 2018 et la Société immobilière Miradas demeurera gestionnaire des unités locatives.

 

Cet article est paru dans l’édition du jeudi 1 décembre 2016 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous