L’Université Laval devient la première université canadienne carboneutre

Après des années d’efforts soutenus de la part de la communauté, l’Université Laval devient la toute première université québécoise et la première au Canada à présenter, sans y être obligée par une loi, un bilan nul de ses émissions de gaz à effet de serre.

Une série de mesures

L'Université s'est dotée d’un rigoureux plan directeur en énergie dès 2006. L’optimisation de la combustion des chaudières de la centrale d’énergie et l’ajout d'une chaudière électrique ont réduit de 27 % les émissions de GES liées au chauffage entre 2006 et 2015.

 

Des travaux d’efficacité énergétique ont contribué à une baisse de 30 % de la consommation du pavillon Adrien-Pouliot, dont une réduction de 68 % de la vapeur. Avec sa ventilation naturelle et son utilisation judicieuse de fenêtres ouvrantes, le Stade TELUS-Université Laval est un modèle de conception écoresponsable.

 

Plus grande forêt d’enseignement et de recherche au monde, la Forêt Montmorency joue un rôle clé en matière de carboneutralité. Aménagée de façon durable, la Forêt et ses 412 km2 de territoire constituent un formidable puits de carbone.

 

Au total, les puits de carbone de l’Université captent l’équivalent de pas moins de 13 945 tonnes de CO2. Une collaboration avec le Séminaire de Québec, partenaire historique de l’Université, génère des puits de carbone et permet de retrancher 7 550 tonnes du bilan.

 

L’Université a de plus acheté pour 5 143 tonnes en crédit de carbone, une dépense d’environ 50 000 $ financée à même les économies d’énergie réalisées sur le campus. ECOTIERRA et National Écocrédit, deux entreprises québécoises, sont partenaires pour les crédits de carbone.

 

L’Université Laval entend devenir un véritable banc d’essai des approches novatrices dans le domaine de la lutte aux changements climatiques, dans l’objectif avoué d’inspirer d’autres organisations et de servir de modèle auprès des communautés et des acteurs de la société souhaitant reproduire cette démarche.

 

Source : Université Laval