Vaudreuil-Soulanges : deux écocentres opérationnels dès le printemps 2012

Par Michel De Smet

La MRC de Vaudreuil-Soulanges vient de démarrer la première phase de la réalisation de deux écocentres sur son territoire. Le premier, le plus important, desservira la population de Vaudreuil-Dorion alors que le second sera réservé aux résidents de Rigaud.

 

En mai dernier, Genivar a obtenu le mandat de préparer les plans et devis, un contrat de 135 000 $. Par la suite, soit à la fin de septembre prochain, la MRC ira en appel d'offres afin d'entreprendre les travaux dès octobre. L’objectif visé est que les deux centres soient opérationnels en mai 2012.

 

L'an prochain également, il est prévu de mettre en chantier deux autres écocentres, l’un à L'Île-Perrot et l’autre dans la municipalité des Coteaux. « Il est certain que cela va se faire car les maires de ces localités nous le réclament avec beaucoup d'insistance. Il reste aux conseils municipaux de ces municipalités à prendre une décision en ce sens », indique Raymond Malo, directeur adjoint de la MRC de Vaudreuil-Soulanges.

 

Soulignons qu'un premier appel d'offres avait déjà été publié à l'automne 2010, mais qu'aucune soumission déposée ne satisfaisait les paramètres définis par le donneur d'ordre. À cette époque, l'enveloppe budgétaire pour la construction des quatre écocentres s'élevait à 3 610 880 $, les gouvernements fédéral, provincial et la MRC assumant chacun un tiers des coûts. « Pour l'heure, on ne peut toutefois spéculer sur le montant de l'investissement qui sera nécessaire à la réalisation des quatre écocentres, car le concept lui-même que nous allons implanter diffère sensiblement de la formule originale », explique Raymond Malo.

 

Une vitrine écologique

 

Les écocentres seront construits sur des terrains d'une superficie moyenne de 10 000 mètres carrés, sauf  celui de Vaudreuil-Dorion qui fera 15 000 mètres carrés. Ils serviront à recueillir tous les déchets qui ne vont pas dans le sac vert ou dans les bacs de récupération domestique, c'est-à-dire des morceaux souvent lourds et volumineux comme les matériaux de construction - car les centres sont aussi ouverts aux entreprises -, les pneus, les meubles, les débris végétaux ou encore le matériel informatique.

 

« Mais là où notre concept d'écocentre est innovant, c'est que nous voulons également en faire une vitrine écologique, précise M. Malo. Nous allons utiliser abondamment de plantes indigènes sur le terrain au lieu de gazon, afin d’économiser l’eau au maximum. La végétation sera disposée de manière à constituer une barrière végétale et à dissimuler ainsi au maximum les installations des écocentres aux regards extérieurs. »

 

Dans le cas de l'écocentre de Vaudreuil-Dorion qui sera localisé à l'intérieur d'un parc industriel et à proximité immédiate d'un bassin de décantation, des panonceaux à caractère pédagogique expliqueront aux visiteurs l'utilité écologique de cette structure de rétention d'eau. Outre des stationnements, les écocentres comporteront chacun un bâtiment de 40 mètres carrés réservé à l'accueil des utilisateurs.  Ces derniers pourront remplir directement les conteneurs appropriés en accédant à une plateforme surélevée à partir d'un talus végétalisé qui leur permettra d'atteindre sans effort le sommet de chaque conteneur.

 


Cet article est paru dans l’édition du mardi 5 juillet 2011 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous !