BâtiGuide, c’est le répertoire de tous les professionnels et intervenants de la construction au Québec. Il répertorie plus de 44 000 entreprises, entrepreneurs, fournisseurs et professionnels de l’industrie.

 

Rechercher dans le répertoire

Filtres

Affichage des résultats 251 - 300 de 74951

 Entreprises

Ville

  • 15 juillet 2022
    Par Elizabeth Pouliot

    Bâties il y des décennies, plusieurs infrastructures sont tranquillement à refaire au Québec. Certaines doivent plutôt faire l’objet de travaux de réfection en raison de leur valeur patrimoniale. C’est le cas du pont Perreault, en Beauce.

    Chevauchant la rivière Chaudière à Notre-Dame-des- Pins, non loin de Saint-Georges-de-Beauce, le pont Perreault fait partie du paysage… et du patrimoine depuis bientôt 100 ans. Il a été construit en 1927 avant d’être emporté par les glaces l’année suivante. On l’a donc rebâti peu après, cette fois plus en hauteur, à l’abri du cours d’eau qui rugit au printemps. Mesurant 150 mètres (m) de long, environ 5,5 m de large et 5 m de haut, et utilisé au départ par les automobiles, il sert dorénavant aux cyclistes, aux motoneigistes et aux amateurs de véhicules tout-terrain (VTT).

     

    Son piètre état a toutefois forcé sa fermeture complète en 2018. Avec les années, plusieurs pièces de ce pont tout de bois de type « Town élaboré » se sont dégradées et/ou ont montré des traces de faiblesses. « Quand des fissures apparaissent de chaque côté des montants qui mesurent 5 pouces (po) sur 8 po, de mémoire, le concepteur demande de les remplacer », indique Jérôme Matte, chargé de projet pour Cité Construction, l’entrepreneur en génie civil, en coffrage et en excavation de Thetford Mines qui a obtenu le contrat de réfection du pont Perreault.

     

    Des ponts couverts et complexes

    Un pont comme celui-ci se compose de cordes, qui représentent des assemblages de pièces de bois qui forment ses membrures. « Ce sont des pièces de bois d’environ 3 po sur 9 po, assemblées deux par deux et jointes à un autre assemblage identique. Ça fait donc quatre pièces de bois. Cet assemblage se trouve en bas, à gauche et à droite sur toute la longueur du pont. Il s’agit de ce qu’on appelle la corde inférieure. Il y a aussi deux cordes en haut, qu’on appelle les cordes médiane et supérieure. Ces pièces sont reliées de haut en bas par des diagonales, qui sont des pièces d’environ 2 po sur 10 po et qui forment une espèce de treillis.

     

    Jérôme Matte, chargé de projets pour Cité Construction. Crédit : Gracieuseté

     

    Ce sont les fermes, c’est-à-dire les côtés du pont et ce qui supporte, donc, le pont », explique Jérôme Matte. Ce sont justement ces assemblages de pièces de bois qui doivent être principalement remplacés, tout comme les autres sur lesquels le temps a fait son oeuvre, tels que les entretoises, les longerons, les traverses et le platelage, c’est-à-dire la surface de roulement.

     

    Comment procéder ? Faut-il déconstruire le pont en morceaux et le remonter ensuite avec du neuf ? Non, il faut plutôt travailler section par section et utiliser des outils spécialisés et une méthode de travail qui permettent de soutenir le segment du pont en réparation, tout en évitant d’abimer les autres. « On vient soutenir temporairement la section, le temps qu’on défasse une pièce de bois, qu’on la remplace et qu’on la fixe », ajoute le chargé de projet. Le grand défi de l’entrepreneur est l’impossibilité de mettre du poids sur la structure, à l’heure actuelle, car elle est très endommagée. Il installera donc un soutènement à l’aide d’une structure d’acier placée à l’intérieur du pont et qui des trois piliers de béton se trouvant dans la rivière. « On le lèvera légèrement pour qu’il soit soutenu à la grandeur.

     

    Une fois que ce sera fait, on installera une plateforme de travail qui donnera accès au-dessous et aux côtés extérieurs du pont », précise Jérôme Matte. C’est seulement une fois que le soutènement et la plateforme seront en fonction que pourra entreprendre le travail de réfection. « Et, au début, beaucoup de travaux devront être réalisés manuellement, comme on ne peut pas entrer à l’intérieur avec des machines », note-t-il.

     

    Patrimoine = contraintes

    S’attaquer à la réfection d’une infrastructure à valeur patrimoniale amène plusieurs contraintes, dont le choix des matériaux de remplacement. Pour le pont Perreault, l’entrepreneur se devait de choisir du sapin, de l’épinette ou du pin gris de qualité SS ou numéro 1, c’est-à-dire du bois destiné à une structure. Pour le bien de la réfection, il a aussi demandé la permission d’utiliser du sapin Douglas, une essence de l’Ouest canadien qui permet d’obtenir des pièces de bois très longues (de 20 à 24 pieds), ce qui évite d’ajouter des joints. Un autre point devait être pris en compte concernant le matériau : « Sur les plans, c’est indiqué ’’Même dimension que l’origine’’. Alors, avant de passer la commande, il fallait absolument valider les dimensions précises de chacune des pièces de bois d’origine afin de recréer exactement les mêmes », souligne le chargé de projet. Le bois à utiliser doit aussi être non traité et non plané. L’entrepreneur est très fier d’avoir trouvé un fournisseur de la région pour le projet : Bois Hamel, de Saint-Éphrem.

     

    Le chantier s’est amorcé le 2 mai 2022 et s’échelonnera sur 26 semaines, soit jusqu’au 28 octobre 2022. L’équipe travaille actuellement sur l’installation du soutènement temporaire. Ce sera ensuite le tour de la plateforme. À partir de la fin du mois de juin et pour tout l’été, les travailleurs commenceront à remplacer les pièces de bois. En parallèle, une autre équipe de Cité Construction s’affairera à effectuer la réfection des trois piliers en béton à l’aide d’une jetée placée sur la rivière. Le dernier mois de l’échéancier sera, quant à lui, consacré à retirer les équipements et à remettre en place les éléments enlevés le temps de la réfection, comme la glissière médiane qui sépare la piste cyclable. De quoi permettre, pendant quelques semaines, aux cyclistes et aux amateurs de VTT automnaux de passer par le pont Perreault.

     

    UNE PREMIÈRE RÉFECTION EN 2003

    Il s’agit d’une deuxième réfection pour le pont Perreault. En effet, en 2003, une première restauration a été effectuée. À l’époque, certaines pièces ont été remplacées ou encore renforcées. Comme ils sont encore en bon état, ces morceaux ne font d’ailleurs pas partie de la réfection actuelle. C’est aussi en 2003 que le toit de tôle a été ajouté à l’infrastructure de la rivière Chaudière, classée patrimoniale depuis 2004.

  • 27 juillet 2022
    Par Isabelle Pronovost

    S’adressant à une clientèle souhaitant effectuer de longs séjours hôteliers, le projet Home2 Suites par Hilton verra le jour à Québec en juin 2023.

    Le 13 juin dernier avait lieu à Québec la pelletée de terre officielle du futur hôtel Home2 Suites par Hilton, le premier de son genre dans la province. Ce projet, qui s’inscrit dans la stratégie de croissance de la division hôtelière du groupe immobilier Logisco, vise les séjours prolongés. « Le projet […] répond à un besoin qui n’est actuellement pas comblé par les hôtels existants dans la région de Québec : des chambres pensées spécifiquement pour les séjours longue durée. Des clients qui doivent se reloger temporairement ou des travailleurs dans la région pour une longue période, par exemple, ne trouvent pas d’hébergement qui puisse satisfaire entièrement à leurs besoins », explique Maggie Labrecque, directrice générale de l’établissement.

     

    Preuve que l’hôtel s’adresse à une clientèle désirant y séjourner un certain temps, il accueillera les compagnons à quatre pattes et mettra à leur disposition un parc extérieur clôturé. Parmi les autres services offerts, mentionnons une piscine intérieure, une salle d’entrainement, deux terrasses extérieures avec BBQ, un dépanneur, une buanderie, un service de café 24/7 ainsi que le Wi-Fi gratuit. Chacune des 107 chambres sera dotée d’une cuisine complète, d’un bureau de travail et d’un espace de type salon.

     

    Selon Maggie Labrecque, l’enseigne Home2 Suites est considérée comme étant l’une des plus durables chez Hilton. Le futur hôtel intégrera le système « LightStay » de la chaine, qui mesure l’utilisation de l’énergie, la consommation d’eau ainsi que la production de déchets et de carbone. Un soin est aussi apporté au choix des équipements dans les suites : douches et robinets à faible débit, éclairage à DEL, revêtements de sol et moquettes faites à 60 % de matériaux recyclés ainsi qu’appareils certifiés Energy Star. Enfin, « le programme de clés numériques permettra la réduction des cartes de chambres puisque les clients connectés à l’application Hilton pourront accéder à leur chambre ainsi qu’à tous les espaces communs de l’hôtel grâce à leur téléphone », conclut la directrice.

     

    En raison de la pandémie, qui a affecté de manière importante l’industrie touristique, le projet a été retardé de deux ans. Maintenant que la vie a presque repris son cours normal, l’approvisionnement est devenu l’enjeu principal pour ce chantier. Les prix fluctuent et les délais de production et de livraison se sont allongés. « À cet effet, j’ai été affectée plus tôt que prévu sur le projet. Les achats et les commandes sont donc complétés plusieurs mois d’avance comparativement à la normale », rapporte Maggie Labrecque.

     

    Le cout du projet de six étages est estimé à 20 millions de dollars. Les premiers clients devraient pouvoir séjourner au complexe hôtelier dès juin 2023.

     

    ÉQUIPE DE PROJET

    Entrepreneur général : M. R. Parent – une division de Logisco
    Structure : L2C Experts-conseils
    Électromécanique : Ambioner
    Approvisionnement et logistique : GIHS Inc.
    Architecture et design intérieur : Planidesign

     

    Cet article est paru dans l’édition du 14 juillet 2022 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous.

  • Montréal : une nouvelle piste cyclable sur la rue Sagard

    La Ville de Montréal aménagera, dès le début aout, une piste cyclable sur la rue Sagard, de la rue Augier à la rue Villeray.

    La nouvelle piste cyclable sera bidirectionnelle et implantée du côté est de la rue Sagard. Elle sera prolongée en chaussée désignée pour se connecter à la piste de la rue Saint-Zotique.

     

    Par ailleurs, plusieurs mises à niveau d’infrastructures seront également faites en même temps que le déploiement de la nouvelle piste cyclable :

     

    • Les travaux de planage-revêtement, entre les rues Everett et L.-O.-David;
    • La réfection mineure des trottoirs et des rampes d’accès universel, réalisée entre les rues Bélanger et Villeray;
    • Entre les rues Everett et L.-O.-David, les sections privée et publique des branchements d’eau en plomb seront remplacées auprès des résidences visées;
    • Les feux de circulation des intersections de la rue Sagard seront mis aux normes au niveau des rues Bélanger et Jean-Talon.

     

    Source : Ville de Montréal - Arrondissement Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension

  • Terrebonne : fin des travaux de réaménagement du parc Pierre-Le Gardeur

    En travaux depuis l’automne 2021, le parc Pierre-Le Gardeur est à nouveau accessible aux citoyens a annoncé la Ville de Terrebonne.

    Le parc est désormais doté d’une piste à rouleaux asphaltée, communément appelée pumptrack. De plus, les jeux d’eau et les terrains de tennis ont été renovés.

     

    Du mobilier sera installé plus tard à l’automne. Une table à pique-nique, une pergola et des bancs viendront ainsi compléter les aires de détente et le point de rassemblement communautaire.

     

    Notons qu’une somme de 1,8 M$ a été versée par Hydro-Québec à la Ville de Terrebonne afin de réaliser ces travaux à la suite de la construction du poste Judith-Jasmin à 735-120-25 kV.

     

    Source : Ville de Terrebonne

  • Fin des travaux à la station de métro Place-des-Arts

    La Société de transport de Montréal (STM) a annoncé la mise en service de trois ascenseurs à la station Place-des-Arts.

    Entamés en 2019, les travaux à la station Place-des-Arts ont également permis :

     

    • D’agrandir l’édicule De Bleury Nord et de réaliser sa réfection, la construction d’un puits d’ascenseur menant du niveau de la rue au niveau de la loge ainsi que l’installation de l’équipement pour l’ascenseur;
    • De refaire la dalle structurale et des escaliers fixes de l’édicule;
    • De procéder à l’ajout de portes-papillons motorisées à cet accès de la station.

     

    Présentement, 10 autres chantiers d’accessibilité universelle sont en cours dans les stations Angrignon, Berri-UQAM (ligne jaune), Édouard-Montpetit, D’Iberville, Jolicoeur, McGill, Outremont, Pie-IX, Place-Saint-Henri et Villa-Maria.

     

    Source : Société de transport de Montréal

  • Gaspé octroie l’un des plus gros contrats de son histoire

    La Ville de Gaspé a procédé à l’octroi de l’un des plus gros contrats de son histoire pour la construction d’un lien routier entre le port de Gaspé et le parc industriel des Augustines. 

    Le contrat, d’une valeur de 15,4 M$, a été octroyé à l’entreprise Construction L.F.G. pour la réalisation d’un lien routier de 6,3 kilomètres entre le parc industriel des Augustines et le port de Sandy-Beach.

     

    Ce lien routier était devenu nécessaire pour le transport de pales éoliennes de 107 mètres qui seront produites à l’usine LM Wind Power de Gaspé dès 2023. Le projet aura nécessité l’acquisition de 40 parcelles de différents lots, incluant deux maisons.

     

    L’ensemble du projet représente un investissement se situant entre 20 et 22 M$ financé à une hauteur maximale de 19 M$ par le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation du Gouvernement du Québec.

     

    Source : Ville de Gaspé

  • Durée
    7 h sur 2 jours
    Organisme
    Technorm
    Lieu
    En ligne
    Description

    Le but de la présente formation est de permettre aux participants de connaître les éléments à prendre en considération pour déterminer si un bâtiment est de «grande hauteur» ou non, de même que les exigences particulières et plus restrictives qui s’appliquent à ce type de bâtiment.

  • Durée
    6 h
    Organisme
    Technorm
    Lieu
    En ligne
    Description

    Le but de cette formation est de pointer les changements et non de démontrer comment en faire l'application. Le participant doit avoir une bonne connaissance de base du CNB 2010 pour être en mesure de faire la mise en contexte des changements.

  • Durée
    12 h sur 4 jours
    Organisme
    Technorm
    Lieu
    En ligne
    Description

    L'objectif de cette formation est de vous permettre de comprendre le cheminement d'analyse pour valider les exigences de conception des façades, de déterminer adéquatement les surfaces permises des baies non protégées ou des surfaces vitrées et d'indiquer les informations requises sur les documents pour la protection des fenêtres ouvrantes et des ouvertures libres requises.

  • Nouvelle présidence au sein du conseil d’administration de CIMA+

    L’entreprise CIMA+ a annoncé la nomination de Gérard Geoffrion, Administrateur de sociétés, à titre de président de son conseil d’administration.

    M. Geoffrion, administrateur actuel de la Société, succède ainsi à Réal Plourde qui en assumait la présidence depuis 2019.

    Ce changement a été entériné lors d’une rencontre spéciale du conseil d’administration tenue le 25 juillet 2022 et au cours de laquelle a également été confirmée l’entrée en fonction immédiate de Denis Thivierge à titre de président et chef de la direction de l’entreprise.

     

    M. Geoffrion est membre du conseil d’administration de CIMA+ depuis 2015. Durant cette période, il a été président du comité de vérification et a participé à la croissance stratégique de l’entreprise. Pendant près de 20 ans, il a contribué à la croissance de Van Houtte à titre de vice-président exécutif et par la suite de président. En début de carrière il a occupé un poste d’ingénieur industriel pendant six ans et, après l’obtention de son MBA, il a travaillé dans les domaines de la planification stratégique, des finances et des acquisitions et ventes d’entreprises durant une douzaine d’années.

     

    « Réal Plourde est un visionnaire. Sous son impulsion, notre gouvernance s’est démarquée par sa transparence, l’intégration de membres indépendants et la rigueur de ses interventions. En conjuguant ces éléments avec succès, nous avons matérialisé un audacieux plan de croissance qui fait aujourd’hui de CIMA+ une des sociétés les plus en vue dans son secteur d’activité. J’assumerai mon nouveau rôle dans cette continuité, guidé par les mêmes valeurs », a déclaré Gérard Geoffrion.

     

    Le conseil d’administration de CIMA+ que préside désormais Gérard Geoffrion est composé des administrateurs Guylaine Belley, Gina Cody, Josée Morin, Richard Régimbald, ainsi que Denis Thivierge à titre de président et chef de la direction. Un autre poste sera comblé prochainement.

     

    Source : CIMA+

  • Complexe sportif Guillaume-Leblanc : les travaux de réfection du terrain synthétique complétés

    La Ville de Rimouski a annoncé la fin des travaux de mise à niveau du terrain synthétique au complexe sportif Guillaume-Leblanc.

    La réfection du terrain synthétique est une conception des firmes Expertise Sports Design LG et Stantec Experts-Conseils, en collaboration avec l’équipe de la Ville de Rimouski.

     

    Les aménagements comprennent :

     

    • Une nouvelle sous-couche résiliente améliorant l’absorption des chocs;
    • Un terrain de football ainsi que six terrains de soccer de différents formats (un terrain de soccer à 11 joueurs, deux terrains de soccer à sept joueurs et trois terrains pour soccer réduit à sept joueurs);
    • De nouveaux buts de football;
    • Des sièges d’estrades durables en aluminium.

     

    L’éclairage sera aussi remplacé cet automne par de nouveaux appareils à DEL. Les entreprises Équipe Rochon, Profab 2000 et Électro (1983) sont responsables de la réalisation des travaux.

     

    Ce projet représente un investissement de près de 1,5 M$, dont plus de 1,1 M$ proviennent du Programme de soutien aux infrastructures pour les Jeux du Québec du ministère de l’Éducation.

     

    Source : Ville de Rimouski

  • Réfection du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine : des travaux plus importants que prévu

    Face à la nécessité de réaliser des travaux plus considérables qu'attendu dans le tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine, le ministère des Transports a annoncé une importante mise à jour du chantier et du scénario de mobilité.

    Divers enjeux techniques d'envergure, notamment la dégradation plus grande que prévu de la voute du tunnel, ont forcé le ministère des Transports et l'entrepreneur responsable des travaux, Renouveau La Fontaine, à revoir les méthodes de travail, la séquence des interventions et le scénario de mobilité. Il est ressorti de cette analyse que la fermeture d'un tube de circulation à la fois permettrait de réaliser les travaux plus efficacement, sans prolonger les entraves majeures de plusieurs années. Cette configuration demeurera en place jusqu'en 2025.

     

    Les principaux travaux dans le tunnel consistent à effectuer une réfection structurale majeure, à moderniser des équipements d'exploitation, à réaménager des couloirs de service et à ajouter des protections contre l'incendie.

     

    Aux travaux touchant le tunnel en soi s'ajoutent la reconstruction des dalles de béton de l'autoroute 25 dans les deux directions, de part et d'autre du tunnel, entre la rue Sherbrooke et l'ile Charron (total de 13 km de chaussée), et la réparation de structures de l'échangeur Souligny.

     

    Source : Cabinet du ministre des Transports

  • Des travaux cet automne pour la protection du littoral à Cap-aux-Meules

    La Municipalité des Îles-de-la-Madeleine a annoncé que d’importants travaux de lutte contre l’érosion côtière auront lieu à Cap-aux-Meules au cours de l’automne 2022.

    Le projet vise à protéger à long terme une partie du littoral et ainsi sécuriser plusieurs commerces et institutions du centre-ville.

     

    C’est l’entrepreneur Les Entreprises P.E.C. qui réalisera l’ouvrage de 857 mètres de longueur (de l’émissaire des étangs aérés de Cap-aux-Meules jusqu’à l’arrière du bâtiment Jos-LeBourdais) et de 4,1 mètres de hauteur par rapport au niveau de la mer.

     

    Le projet vise à créer une pente de gravier afin que l’énergie des vagues soit dissipée sur la recharge plutôt que d’éroder la falaise. Un noyau de pierre tout-venant est aussi prévu sous la recharge, permettant d’utiliser des agrégats locaux et ainsi de réduire les couts tout en assurant la même durabilité estimée à 30 ans.

     

    Par ailleurs, des travaux de réfection du sentier du Littoral et de révision de l’aménagement paysager sont prévus en 2023.

     

    Le projet, totalisant un investissement de 11,6 M$, est rendu possible grâce au soutien financier et technique du ministère de la Sécurité publique du Québec (MSP) et à la participation financière d’Infrastructure Canada et de la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine.

     

    Source : Municipalité des Îles-de-la-Madeleine

  • Projets de construction et d’amélioration d’espaces communautaires sur la Côte-Nord

    Développement économique Canada pour les régions du Québec (DEC) a accordé plus de 2,1 M$ à sept organismes dans le cadre de projets de construction et d’amélioration d’espaces communautaires sur la Côte-Nord.

    La somme octroyée bénéficiera à une communauté autochtone (la Bande indienne des Montagnais de La Romaine), à trois municipalités (Bonne-Espérance, Portneuf-sur-Mer et Rivière-Saint-Jean), deux villes (Sept-Îles et Baie-Comeau) et un organisme à but non lucratif (Corporation de la Véloroute des Baleines).

     

    Parmi les projets qui seront réalisés, on retrouve notamment la construction d’un sentier riverain à La Romaine, l'aménagement d'un parc public à Sept-Îles et l’aménagement d’un espace extérieur multifonctionnel afin de revitaliser la rue Principale à Baie-Comeau.

     

    Source : Développement économique Canada pour les régions du Québec

  • 15 juillet 2022
    Par Isabelle Pronovost

    Sols liquéfiables, roc inégal, marées d’amplitudes différentes, espèces marines et milieux naturels à protéger : les défis entourant la conception et la construction du futur pont de l’ile d’Orléans seront de taille.

    Mis en service en 1935, le pont reliant l’ile d’Orléans et Québec ne respecte plus les normes en vigueur (voies trop étroites et absence d’accotements) et arrive à la fin de sa vie utile. Le gouvernement du Québec a donc décidé en 2015 de construire un nouveau pont à haubans pour remédier à ces problèmes. D’une longueur approximative de 2,1 kilomètres et situé 120 mètres (m) à l’ouest de l’infrastructure actuelle, il fera aussi une plus grande place aux piétons et aux cyclistes grâce à de larges pistes polyvalentes aménagées de chaque côté de la chaussée. Son design épuré, inspiré de l’histoire maritime, ne laisse quant à lui rien deviner de la multitude de défis techniques que les concepteurs ont dû surmonter.

     

    Caractéristiques géotechniques et sismiques particulières

    Le secteur dans lequel le projet sera réalisé présente plusieurs caractéristiques très particulières, dont la présence de sols liquéfiables. Il s’agit d’un sol qui perd de sa portance lorsque soumis à des efforts sismiques, pouvant ainsi causer l’enfoncement ou l’effondrement des constructions.

     

    Autre défi majeur : l’inégalité du roc se trouvant de part et d’autre du fleuve. « Le roc est situé très profondément du côté nord et, du côté sud, à la surface. Les unités de fondation sont donc très différentes du côté nord et du côté sud. Du côté nord, on va avoir des pieux enfoncés jusqu’à 80 m. Du côté sud, on va avoir des semelles à la surface », explique Monica Gallego, chargée d’activité en ingénierie à la Direction des grands projets de la région métropolitaine de Québec au ministère des Transports du Québec.

     

    La conception de l’ouvrage lui permet aussi de résister aux marées, qui se comptent au nombre de quatre par jour (deux marées hautes et deux marées basses). Ces marées se caractérisent en outre par leur amplitude variable : elles s’élèvent en moyenne à 4,4 m, mais peuvent atteindre 6 m lors d’événements de grandes marées.

     

    Un milieu à protéger

    Lors de la construction du futur pont, ce sera en bonne partie la protection de l’environnement naturel qui se révélera un défi. « Les travaux se réalisent dans un paysage qui est reconnu comme exceptionnel à Québec et aussi dans un milieu faunique sensible. On a, à proximité, des sites qui sont protégés par différents règlements et lois, que ce soit la Loi sur le patrimoine culturel, la Loi sur la qualité de l’environnement, la Loi sur les pêches et la Loi sur les espèces en péril. C’est donc beaucoup d’autorisations à obtenir », précise Jessica Potvin, gérante du projet de reconstruction du pont de l’ile d’Orléans pour le ministère des Transports du Québec.

     

    Jessica Potvin, gérante du projet de reconstruction du pont de l’ile d’Orléans pour le ministère des Transports du Québec. Crédit : MTQ

     

    Ces autorisations s’accompagnent de restrictions et de mesures d’atténuation à respecter durant les travaux. Par exemple, le secteur du pont est considéré comme l’habitat essentiel du bar rayé, un poisson protégé en vertu de la Loi sur les espèces en péril. Pour ne pas nuire aux larves et aux juvéniles, les activités de dragage devront donc être retardées le plus tard possible à l’automne.

     

    En outre, des efforts devront être consentis pour limiter l’émission de matières en suspension, notamment pendant la construction des jetées ou durant les travaux de forage. L’envergure des ouvrages temporaires devra aussi être réduite le plus possible.

     

    D’ailleurs, l’emplacement de la nouvelle infrastructure à proximité du pont existant vise notamment à restreindre la portée de l’impact environnemental, puisque les travaux seront concentrés dans le même secteur. Autre avantage : en gardant les mêmes entrées et sorties, les habitudes de déplacement des usagers seront conservées. Jessica Potvin souligne toutefois que le nouveau pont ne pouvait pas non plus être situé trop près de la structure existante, afin d’avoir suffisamment d’espace pour travailler sans nuire à cette dernière.

     

    En raison des investissements majeurs qu’occasionneraient la remise en état, l’entretien et le changement de vocation de l’ancien pont, le gouvernement du Québec a choisi de le déconstruire une fois les travaux achevés. Rien n’a toutefois encore été décidé quant au recyclage ou à la réutilisation des matériaux. « C’est certain que pour la déconstruction, il y a un aspect humain qu’on doit prendre en compte. Le pont existant a une valeur importante pour le milieu, donc le Ministère est en voie de préparer une démarche de valorisation pour le pont existant après son démantèlement », indique Jessica Potvin.

     

     

    Réduire le bruit et la pollution de l’air

    Plusieurs mesures d’atténuation sont prévues pendant les travaux. Par exemple, le Ministère veut s’assurer que les niveaux sonores maximaux recommandés seront respectés et que les résidents du secteur seront avisés en amont de la réalisation des activités les plus bruyantes.

     

    Monica Gallego, chargée d’activité en ingénierie à la Direction des grands projets de la région métropolitaine de Québec au ministère des Transports du Québec. Crédit : MTQ

     

    « Pour la qualité de l’air, nous allons nettoyer les rues avoisinantes et arroser fréquemment les routes sur le chantier, recouvrir avec une membrane géotextile les piles de matériaux et recouvrir également les chargements des camions contenant des matériaux », mentionne Monica Gallego. Le Ministère souhaiterait aussi, en collaboration avec l’entrepreneur, organiser des navettes pour les ouvriers du chantier et planifier les horaires de travail afin d’éviter les heures de pointe.

     

    Le contrat de conception-construction n’a pas encore été accordé, mais le processus de sélection le concernant s’amorcera prochainement. En attendant, des travaux préparatoires auront lieu en 2022 avec le réaménagement de la côte du Pont et de son intersection avec le chemin Royal et la route Prévost. La mise en service de la nouvelle infrastructure est prévue pour la fin de 2027 et son cout devrait s’élever à plus de 100 M$.

     

    UN FORT ATTACHEMENT SENTIMENTAL

    Pour sonder le pouls de la population, le ministère des Transports a mené une étude auprès des personnes concernées, laquelle a été réalisée en mars et en avril 2021. Le sondage a révélé que près de 60 pour cent des répondants étaient très ou assez attachés au pont actuel de l’ile d’Orléans. Certains auraient voulu le conserver pour le passage des motoneiges ou des véhicules tout-terrain, alors que d’autres auraient plutôt opté pour une voie pour les cyclistes, les piétons et les skieurs de fond.

    Néanmoins, la créativité ne manque pas pour mettre en valeur des portions du vieux pont après son démantèlement : exposer certaines composantes à proximité de l’ancienne infrastructure pour en rappeler la présence et l’histoire, réutiliser les matériaux pour en faire des oeuvres d’art, des structures consacrées aux sports et aux loisirs – une tyrolienne par exemple – ou des bacs à fleurs et du mobilier urbain.

    Plusieurs souhaitent que des parties soient laissées en place pour aménager une jetée avec aire de repos, belvédère et accès au fleuve. Grâce à toutes ces suggestions, parmi lesquelles certaines idées seront sans doute sélectionnées, nul doute que l’actuel pont de l’ile d’Orléans continuera d’être présent dans la vie des insulaires sous une forme ou une autre.

  • Gatineau : le bassin aquatique multifonctionnel du parc Jack-Eyamie inauguré

    Le premier bassin aquatique multifonctionnel extérieur de Gatineau, situé au parc Jack-Eyamie dans le secteur de Masson-Angers, est maintenant inauguré.

    Les installations de ce bassin ont été mises en place pour répondre aux besoins multigénérationnels avec trois différentes aires de baignade :

     

    - Un bassin récréatif d'une profondeur de 1,2 m, avec une entrée de style plage;

    - Un bassin de nage d'une profondeur de 1,2 m et d'une longueur de 20 m;

    - Un bain à jets.

     

    Ce bassin comprend également deux jeux d'eau à même l'espace du bassin récréatif. De plus, il possède un système de filtration autonome au chlore liquide et au sable.

     

    Par ailleurs, les visiteurs peuvent profiter d'une aire de détente ombragée, de mobiliers urbains et d'une terrasse aménagés autour du bassin. Enfin, un chalet de service comprenant un espace de vestiaire avec des commodités telles que des toilettes, des cabines et des douches, est accessible.

     

    Le projet de 2,6 M$ a pu être réalisé avec la contribution financière des gouvernements du Québec et du Canada, à hauteur de 1,7 M$.

     

    Source : Ville de Gatineau

  • Revitalisation de la station de pompage Craig

    L'ancienne station de pompage Craig, témoin important de l'histoire du quartier des Faubourgs de la ville de Montréal, connaitra sous peu une intervention majeure pour sa préservation.

    Le Service de gestion et de planification des immeubles de la Ville entame des travaux pour la protection du patrimoine industriel de la station Craig. Cette première étape est le fruit d'une collaboration d'un comité de travail qui se consacre à l'idéation du futur du site, notamment quant à ses usages possibles ainsi qu’aux modalités de reconstruction d'un projet pérenne à vocation culturelle et communautaire.

     

    Ainsi, une analyse approfondie a été entamée afin de bien comprendre la structure particulière de la station Craig et de documenter son architecture unique en vue d'établir une stratégie d'entreposage responsable des matériaux. De plus, cette documentation exhaustive, effectuée entre autres par des expert(e)s en menuiserie, maçonnerie et métallurgie ainsi que des artisan(e)s, permettra de rebâtir la station en respectant l'intégrité patrimoniale du bâtiment.

     

    Enfin, les travaux seront suivis de la construction d'un toit au niveau du sol afin de protéger et faire découvrir à la population le réseau de tunnels et d'égouts sous la station Craig.

     

    Source : Ville de Montréal - Arrondissement de Ville-Marie

  • Isabelle Côté de Coffrages Synergy Formwork parmi Les Entrepreneurs de l'année d'EY 2022

    Isabelle Côté de Coffrages Synergy Formwork fait partie des sept entrepreneurs qui ont été nommés Entrepreneurs de l'année d'EY 2022 du Québec.

    Les Entrepreneurs de l'année du Québec se mesureront à leurs pairs des régions du Pacifique, des Prairies, de l'Ontario et de l'Atlantique lors de la célébration nationale qui se tiendra en novembre 2022, durant laquelle dix Entrepreneurs de l'année canadiens seront nommés, dont l'un accédera au titre d'Entrepreneur de l'année d'EY 2022 du Canada et rivalisera avec les lauréats d'autres pays en vue d'obtenir le titre d'Entrepreneur de l'année mondial d'EY en juin 2023.

     

    « Cette année, les lauréats du Québec sont issus de divers domaines et milieux, mais ont pourtant des valeurs en commun : ils accordent la priorité aux gens et favorisent un leadership axé sur la raison d'être, affirme Luc Charbonneau, codirecteur du Grand Prix de l'Entrepreneur d'EY du Québec. Ces leaders représentent un exemple à suivre tandis qu'ils visent à bâtir un avenir meilleur, plus inclusif et durable. »

     

    Source : EY (Ernst & Young)

  • Début des travaux de réaménagement du nouveau pont de l'ile d'Orléans

    Des travaux préparatoires liés au projet de construction du nouveau pont de l'ile d'Orléans s'amorceront dans la semaine du 15 aout 2022, soit le réaménagement de la côte du Pont.

    Ce chantier, qui s'échelonnera jusqu'en 2024, prévoit la reconstruction complète de la chaussée de la côte du Pont, l'installation de nouveaux systèmes d'éclairage et de signalisation, la sécurisation des abords par le remplacement des glissières ainsi que le réaménagement de l'intersection avec le chemin Royal et la route Prévost.

     

     

     

    Le projet

    La solution retenue prévoit la construction d’un pont à haubans d’une longueur approximative de 2,1 km, à environ 120 mètres à l’ouest du pont actuel. Ce nouveau pont comprendra une voie de circulation par direction ainsi que des accotements et une piste polyvalente de part et d’autre des voies de circulation. Des voies plus larges et la présence d’accotements, actuellement inexistants, faciliteront la circulation.

     

    Le projet prévoit aussi, à l’ile d’Orléans, le raccordement du pont à la route 368 (côte du Pont) ainsi que, à Québec, la reconstruction de l’échangeur entre l’autoroute Dufferin-Montmorency, le boulevard Sainte-Anne et le pont.

     

    Après la mise en service du nouveau pont à haubans, l’actuel pont sera démantelé, notamment en raison des importants investissements financiers qu’occasionneraient sa remise en état, son entretien et son changement de vocation.

     

    Le cout total du projet est évalué à plus de 100 M$. Une mise en service est prévue à la fin de 2027.

     

    Source : Ministère des Transports

  • Organisme
    CEGQ
    Lieu
    Montréal
    Endroit
    Restaurant Oskar
    Description

    Activité de réseautage afin de célébrer les nombreuses années de collaboration avec les entrepreneurs généraux.

  • Durée
    8 h sur 2 jours
    Organisme
    APECQ
    Lieu
    En ligne
    Description

    L’objectif du cours est de munir les entrepreneurs d’outils pour contrôler leur entreprise en y investissant un minimum d’heures.  Quatre outils sont abordés, la comptabilité par projets, les ratios financiers, l’analyse verticale et l’analyse horizontale.

  • Durée
    8 h sur 2 jours
    Organisme
    APECQ
    Lieu
    En ligne
    Description

    Apprenez-en plus sur les risques potentiels associés à la gestion des ressources financières tels que les comptes clients, les comptes fournisseurs, l’encaisse. Découvrez comment éviter les risques associés à la gestion des ressources physiques et matérielles comme les immobilisations (roulant, équipement et outillage), les matériaux et les fournitures. 

  • Durée
    8 h sur 2 jours
    Organisme
    APECQ
    Lieu
    En ligne
    Description

    Le cours présente les méthodes budgétaires généralement utilisées et met en relief les avantages et inconvénients de chacune de ces méthodes et comment les entreprises du secteur de la construction peuvent les intégrer à leurs éléments distinctifs.

  • Montréal : inauguration du square Chaboillez

    La Ville de Montréal a procédé à l'inauguration du square Chaboillez, un nouveau parc urbain situé aux abords du pavillon Centech de l'École de technologie supérieure (ÉTS).

    Bordé par les rues Peel, Saint-Jacques, de la Cathédrale et Notre-Dame, le square Chaboillez est doté de quatre ilots de biorétention plantés, communément appelés jardins de pluie, qui favorisent la biodiversité en milieu urbain. Le concept d'aménagement consiste également en l'installation d'un mobilier urbain de bois et de béton.

     

    Le square Chaboillez vient ainsi compléter, au sein d'un concept d'aménagement intégré, la construction de la place des Réflexions par l'ÉTS, en 2021. Son réaménagement a nécessité un investissement de 1,5 M$ de la part de la Ville de Montréal.

     

    Source : Ville de Montréal - Cabinet de la mairesse et du comité exécutif

  • Durée
    6 h sur 2 jours
    Organisme
    APECQ
    Lieu
    En ligne
    Description

    Lors de cette formation, vous développerez des trucs et astuces afin de mieux contrôler les pertes et augmenter la profitabilité et rentabilité de vos projets et des finances de votre entreprise.

  • Durée
    8 h sur 2 jours
    Organisme
    APECQ
    Lieu
    En ligne
    Description

    Dans cet atelier de formation, nous repasserons en revue la structure et les objectifs du code ainsi que certaines exigences de la partie 9 du code.

  • Durée
    7 h
    Organisme
    APECQ
    Lieu
    En ligne
    Description

    L’objectif consiste à démystifier notre système fiscal et les aider à mieux planifier leur situation fiscale et, comme le titre du cours l’indique, réduire leur charge fiscale en toute légalité. 

  • Durée
    6 h sur 2 jours
    Organisme
    APECQ
    Lieu
    En ligne
    Description

    La formation est basée sur les différents cycles d’application de la paie.

  • Longueuil : les piscines Olympia et René-Veillet font peau neuve

    La Ville de Longueuil a octroyé deux contrats totalisant près de 15,5 M$ pour la mise aux normes d’installations aquatiques.

    La majorité de cette somme sera consacrée à des travaux de rénovation majeurs de la piscine intérieure Olympia, tandis que l’autre portion sera allouée au remplacement de la toile et à des réparations mineures de la piscine extérieure René-Veillet.

     

    Piscine Olympia

    Située dans l’arrondissement du Vieux-Longueuil, l’installation aquatique fera peau neuve grâce à des travaux dont la durée est estimée à près de deux ans et qui s’amorceront dès l’automne.

     

    Le contrat comprend notamment la mise à niveau de l’enveloppe du bâtiment, des systèmes mécaniques ainsi que des systèmes de filtration et de traitement des eaux. La Ville prévoit également un réaménagement complet de la piscine, des vestiaires et des locaux. Enfin, Le projet inclut des mesures favorisant l’accessibilité universelle.

     

    Piscine René-Veillet

    Quant à elle, la piscine René-Veillet, située dans l’arrondissement de Greenfield Park, fera l’objet d’un remplacement complet de sa toile. Les travaux, prévus à l’automne, seront réalisés sur une période de trois mois et représentent un investissement de plus de 500 000 $.

     

    Source : Ville de Longueuil

  • Un district de l’agroalimentaire à Trois-Rivières

    Six mois après avoir acquis l’ancienne usine de Cascades Lupel et débuté les travaux de revitalisation, Groupe Inspire a dévoilé sa vision pour le futur du site.

    District Lupel, un écosystème voué à augmenter l’autonomie alimentaire, proposera une offre de formation, de l’accompagnement pour le développement de nouveaux produits, des ateliers pour le grand public, des jardins communautaires, une mise en valeur de produits locaux et une vitrine offrant de nouvelles technologies.

     

    Les espaces intérieurs accueilleront des entreprises de production agroalimentaire, qu’elles soient en phase de démarrage ou de croissance. Le projet prévoit également des espaces collaboratifs, l’accès à des équipements en partage et des services d’incubation, entre autres.

     

    En incluant l’achat des infrastructures, Groupe Inspire prévoit des investissements de plus de 20 M$ dans la prochaine année. Les premiers locataires pourront intégrer le bâtiment avant la fin de l’année 2022.

     

    Source : Groupe Inspire

  • Témiscouata-sur-le-Lac inaugure son nouvel aréna

    La Ville de Témiscouata-sur-le-Lac a procédé à l’inauguration officielle du nouvel aréna Cascades.

    L’aréna comprend une glace de dimension nord-américaine permettant une utilisation douze mois par année et offre huit chambres de joueurs, dont une se transformant en salle multifonctionnelle.

     

    L’installation se démarque par ailleurs par son nouveau système de récupération de fuite d’ammoniac, faisant de cet aréna le premier au Québec et l’un des précurseurs en Amérique du Nord à utiliser ce système novateur. La chaleur des compresseurs est également récupérée permettant de chauffer les gradins, la fosse à neige et l’eau des douches des chambres des joueurs.

     

    Le projet, qui comprend la construction de l’aréna mais aussi d’un centre récréatif – dont l’inauguration aura lieu plus tard cet automne – totalise un investissement 21,5 M$. Le gouvernement provincial a contribué à hauteur de 4 786 225 $ dans le cadre du Nouveau Fonds Chantiers Canada-Québec – Volet Fonds des petites collectivités. Le gouvernement fédéral a investi une somme identique dans le cadre de ce même programme.

     

    Source : Ville de Témiscouata-sur-le-Lac

  • Construction d’une patinoire réfrigérée à Notre-Dame-de-l’Île-Perrot

    La Ville de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot a annoncé le début des travaux d’aménagement de la patinoire réfrigérée au parc des Éperviers.

    Une fois les travaux de la surface terminés, les installations requises pour accueillir les différents équipements du système de réfrigération seront mises en place en vue de l’arrivée de la saison des sports de glace. L’an prochain débutera l’étape de construction d’une toiture.

     

    Ces travaux sont effectués dans un contexte de résilience climatique afin que les installations soient fonctionnelles durant toute la saison hivernale.

     

    Source : Ville de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot

  • Rosemont-Angus : mise en chantier de la dernière phase du projet Tak Village

    Cogir Immobilier a donné le coup d’envoi de la septième et dernière phase du projet Tak Village situé dans le secteur Rosemont-Angus, à Montréal.

    Cette ultime phase prévoit la construction de 28 maisons de ville. Chaque unité de trois à quatre chambres seront réparties sur quatre étages, incluant l’accès au garage au sous-sol.

     

    Le projet de style scandinave aspire par ailleurs à l’obtention d’une certification LEED.

     

    Source : Cogir Immobilier

  • Infolettre HTML

    Constructo, l'information à la source

    Lou Tec - Pour tout vos besoins en chauffage

    Portail Constructo
    PARTOUT AVEC VOUS !
    Facebook twitterlinkedinYouTube
     
    20 septembre 2022
    Nouvelles | Affaires | Sur les chantiers | Contenus partenaires | BâtiGuide | Calendrier | Emplois  
    L'industrie >
    Coup d’envoi du projet immobilier mixte L'Hymne des Trembles
    PARTAGEZ :  Partagez sur Facebook Partagez sur Twitter Partagez sur Linkedin
    Coup d’envoi du projet immobilier mixte L'Hymne des Trembles
    Le Groupe Brivia a lancé les deux premières phases de L'Hymne des Trembles, un projet de villégiature de 700 M$ qui verra le jour à même le Versant Soleil du Mont-Tremblant.

    Actualités >

    Northvolt : les travaux préparatoires se poursuivent
    Northvolt poursuit les travaux préparatoires dans le secteur de McMasterville et entame la construction de l’accès temporaire au site de sa future usine.


    Près de 800 logements sociaux et abordables seront construits à Montréal
    Un total de 763 logements sociaux et abordables seront construits à Montréal grâce au financement de 12 nouveaux projets par les gouvernements du Canada et du Québec.


    D’importants travaux routiers prévus en 2024 dans la région métropolitaine
    Les Ponts Jacques Cartier et Champlain Incorporée (PJCCI) a présenté les principaux travaux prévus en 2024 sur les infrastructures dont elle est responsable.


    PJCCI fait le bilan du projet de déconstruction du pont Champlain d'origine
    Les Ponts Jacques Cartier et Champlain Incorporée (PJCCI) a dressé le bilan du chantier de la déconstruction du pont Champlain d'origine.


    Rouyn-Noranda présentera les concepts d’aménagement préliminaires du secteur Senator
    La firme Domus Architecture + Design urbain a créé deux concepts d’aménagement qui seront présentés à la fin du mois d’avril à la population de Rouyn-Noranda.


    Bétons Longueuil offre un vaste choix de glissières de sécurité

     

    Femmes en construction >
    Femmes sur les chantiers : un changement de culture s’opère en douceur
    PARTAGEZ :  Partagez sur Facebook Partagez sur Twitter Partagez sur Linkedin
    Femmes sur les chantiers : un changement de culture s’opère en douceur
    Le nombre de femmes dans le domaine de la construction augmente, mais cette croissance demeure lente et des obstacles persistants freinent sa progression.

    Femmes en construction >

     




     
    CCQ - Choisis une carrière à ton image

    Calendrier 

     
    Trisura - Besoin de soins attentifs pour le cautionnement?

    Répertoire des entreprises de la construction au Québec

     

     

    NOUS ÉCRIRE
    Contacter la rédaction : info@portailconstructo.com

    Contacter le service des ventes : publicites@portailconstructo.com

    Contacter la webmestre : webmestre@portailconstructo.com

    GÉRER VOTRE INSCRIPTION

    Vous recevez ce courriel parce que vous êtes abonné au bulletin InfoConstructo du Portail Constructo.
    Si vous ne souhaitez plus recevoir cette lettre d'information de notre part vous pouvez cliquer ici : Ajouter lien de Désabonnement

    Tous droits réservés, Portail Constructo, une propriété de Médias Transcontinental S.E.N.C.
    5800 St-Denis, bureau 900, Montréal, QC, H2S 3L5, 1 800 363-0910
    Politique de confidentialité

     

    [[=Message.ReadTag();]]


    Fin Infolettre HTML


  • 19 septembre 2022
    Par Mathieu Ste-Marie

    Le nombre de femmes dans le domaine de la construction augmente, mais cette croissance demeure lente et des obstacles persistants freinent sa progression, observe la Commission de la construction du Québec (CCQ).

    Cet organisme vient de dévoiler son bilan des deux premières phases du Programme d’accès à l’égalité des femmes (PAEF) dans l’industrie de la construction qui se déroulait de 2015 à 2021.

     

    L’an dernier, il y avait 6 234 travailleuses actives sur les chantiers, soit 3,27 % de la main-d’œuvre totale. La CCQ se réjouit d’avoir atteint cette cible de 3% qui n’avait pas été atteinte en 2018. La hausse est lente, mais graduelle : le pourcentage de femmes sur les chantiers est passé de 1,34 % en 2012 à 2,14 % en 2018 à plus de 3 % l’an dernier.

     

    De plus, la présence des femmes a progressé dans l’ensemble des métiers et occupations traditionnellement masculins de 2015 à 2021, à l’exception des scaphandrières, dont la part a légèrement baissé (de 3,62 % en 2015  à 3,01 % en 2021).

     

    Selon Diane Lemieux, présidente-directrice générale de la CCQ, un changement de culture est perceptible dans le secteur de la construction, mais il y a encore beaucoup de travail à faire. « Nous devons poursuivre le travail amorcé pour contrer les obstacles encore présents, notamment en matière de climat sain et inclusif, de formation et de rétention. Ces changements seront non seulement bénéfiques pour les femmes, mais aussi pour l’ensemble de l’industrie », affirme-t-elle.

     

    En effet, des études font état de problèmes d’accès dans le domaine de la construction et de maintien en emploi, de discrimination, d’intimidation et de harcèlement dans le milieu de travail.

     

    Conséquemment, les femmes abandonnent plus souvent ce milieu que les hommes. Après un an, 21 % des femmes décident de quitter l’industrie par rapport à 14 % des hommes. 

     

    Le quart des femmes sont peintres

    Parmi les autres obstacles, la part d’entreprises embauchant au moins une femme demeure restreinte (15 %), et la majorité de ces entreprises (66 %) n’embauchent qu’une femme.

     

    De plus, la présence de femmes est concentrée dans certains métiers. Près du quart de celles-ci sur les chantiers pratiquent le métier de peintre. Les quatre autres professions prisées par les femmes sont plâtrière (9,58 %), calorifugeuse (9,02 %), carreleuse (8,91 %) et poseuse de revêtements souples (5,22 %). En revanche, moins de 1 % de la main-d’œuvre totale sont des femmes dans les métiers de frigoriste, de mécanicienne industrielle de chantier, d’opératrice de pelle et de monteuse de ligne, entre autres.

     

    Mentionnons également que seulement 3 métiers ont atteint leur cible alors que 12 autres sont encore loin de leur cible. C’est le cas notamment du métier de scaphandrière, dont la cible était de 10 %.

     

    Par ailleurs, un autre défi sera d’augmenter la moyenne d’heures annuelle des femmes qui est significativement plus faible que celle des hommes (766 contre 1 039 en 2021).

     

    Une sous-représentation reconnue

    Néanmoins, les femmes sont de plus en plus nombreuses à travailler avec le statut de compagnon : elles étaient 1 025 en 2021, comparativement à 591 en 2015. Une hausse plus importante pour les femmes (+73 %) que pour les hommes (+11 %) a été observée entre 2015 et 2021.

     

    « Le constat de la sous-représentation des femmes est reconnu, et la mobilisation de l’ensemble des parties prenantes a permis l’amorce d’actions soutenant le parcours des femmes et l’offre de milieux inclusifs et sains », indique la CCQ. Parmi ces parties prenantes, mentionnons les centres de formation, les syndicats, les associations, les corporations et le gouvernement.

     

    La CCQ dit poursuivre le travail en vue du déploiement de la troisième phase du PAEF.

    Cet article est paru dans l’édition du 8 septembre 2022 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous.

  • Inauguration du Stade de soccer Saguenay

    La Ville de Saguenay a inauguré le nouveau Stade de soccer Saguenay réalisé pour le cout de 26,4 M$.

    Le stade, fait d’une structure de bois apparente, comprend un terrain de soccer à onze joueurs, qui se convertit en trois terrains de soccer à sept joueurs. La surface synthétique permet aussi la pratique d’autres sports, comme le football, le rugby ou l’ultimate frisbee. On y trouve également une piste de course à trois couloirs.

     

    De plus, deux cages de frappeur, entourées de filets protecteurs, permettront aux amateurs de baseball de pratiquer leur élan. En plus de tous ces équipements, le stade offre treize vestiaires et des gradins d’une capacité de 150 personnes. Un total de 168 espaces de stationnement standards et de 4 autres avec bornes de recharges électriques complète l’ensemble.

     

    Le projet représente un investissement de 26,4 M$. En plus des 18,9 M$ qu’elle a investis, la Ville a pu compter sur l’aide du Gouvernement du Québec par le biais du Programme de soutien aux installations sportives et récréatives (phase IV) du ministère de l’Éducation, qui a octroyé un montant de 7,5 M$.

     

    L’équipe de projet était composée de l’entreprise lévisienne Honco Bâtiments d’acier, de même que des firmes Bilodeau Baril Leeming (architecture) ainsi que Méconair (ingénierie électromécanique).

     

    Source : Ville de Saguenay

  • Coup d’envoi du projet immobilier mixte L'Hymne des Trembles

    Le Groupe Brivia a lancé les deux premières phases de L'Hymne des Trembles, un projet de villégiature de 700 M$ qui verra le jour à même le Versant Soleil du Mont-Tremblant.

    Les deux premières phases consistent en une combinaison de maisons en montagne, de maisons de ville et de copropriétés, pour un total de 64 unités pour la phase 1 et de 15 unités pour la phase 2. Desservies par un nouveau remonte-pente, leur conception et leur design, fruit d’une collaboration des firmes YOO Design Studio et Menkès Shooner Dagenais LeTourneux Architectes, s'inspireront du bois et du roc.

     

    Par ailleurs, le projet permettra aux futurs résidents d'avoir accès à des terrasses quatre saisons, des jacuzzis et des foyers extérieurs, le tout dans une perspective ski in ski out.  

     

    La livraison des premières unités est prévue pour 2024.

     

    Source : Groupe Brivia

  • Durée
    8 h sur 2 jours
    Organisme
    APECQ
    Lieu
    En ligne
    Description

    Les participants découvrent les principes de base de la comptabilité (et son utilité réelle).

  • -
    Organisme
    ACRGTQ
    Lieu
    Québec
    Endroit
    Château Frontenac
  • 3 août 2022
    Par Paola Camacho, sociétaire

    L'immigration économique s'impose de plus en plus comme une solution pour pallier la pénurie de main-d’œuvre dans le secteur de la construction.

    Selon une étude publiée en 2020 par Construforce Canada[1], le secteur de la construction perdra environ 257 000 travailleurs en raison de départs à la retraite d’ici 2029. Bien que l’immigration pourrait être considérée comme un outil essentiel pour combler ce manque de main-d’œuvre au Québec, le nombre d’immigrants se joignant au secteur de la construction diminue fortement, entre autres, parce que les politiques d’immigration favorisent d’autres types de candidats, notamment ceux possédant un niveau de scolarité très élevé.

     

    Cela étant dit, deux types de programmes intéressants sont offerts aux employeurs qui cherchent à embaucher des travailleurs temporaires dans l’industrie. D’abord, dans le cadre du Programme des travailleurs étrangers (« PTET »), les employeurs doivent, entre autres, obtenir une Étude d’impact sur le marché du travail (« EIMT ») et un certificat d’acceptation du Québec (« CAQ »). Ensuite, le Programme de mobilité internationale (« PMI ») vise les demandes de permis de travail pour lesquelles il n’est pas nécessaire d’obtenir une EIMT. Pour le PMI, des accords signés entre le Canada et des pays étrangers tels la Colombie, le Pérou, le Mexique et la Corée facilitent la mobilité internationale de certains travailleurs[2].

     

    Dans le cadre du programme PTET, l’EIMT sert généralement à démontrer au gouvernement canadien qu’un travailleur étranger comble un besoin dans le marché et qu’aucun citoyen ou résident permanent n’est disponible pour effectuer le travail en question. Cela permet notamment de prouver que cette embauche n’aura pas d’impact négatif sur le marché de l’emploi[3]. Pour ce faire, l’employeur devra démontrer qu’il a essayé de recruter un citoyen ou un résident permanent sans succès. Il s’agit d’une démarche obligatoire pour recruter des travailleurs étrangers s’ajoutant aux autres démarches, soit l’obtention du visa temporaire, du CAQ et du permis de travail du travailleur étranger.

     

    Mais que se passe-t-il lorsque les travailleurs étrangers arrivent au Québec?

    Une fois les travailleurs étrangers arrivés au Québec, ceux-ci devront respecter certaines conditions pour accéder à l’industrie de la construction, puisque plusieurs professions et plusieurs métiers sont réglementés[4]. Ainsi, les travailleurs étrangers devront se soumettre à un processus d’équivalence et, dans la majorité de cas, réussir une formation d’appoint, un stage et des examens.

     

    Lorsqu’il arrive au Québec, l’immigrant, qu’il ait le statut d’immigrant permanent ou temporaire, devra faire des démarches additionnelles pour pouvoir exercer un travail dans le secteur de la construction. Les démarches varieront en fonction du poste visé; par exemple, s’il s’agit d’un poste de professionnel, de technicien ou d’ouvrier spécialisé. L’expérience que compte l’immigrant dans ce secteur peut également avoir un impact.

     

    Il est donc essentiel pour un employeur d’en apprendre davantage à propos de la comparabilité des Systèmes de formation et de reconnaissance de certains pays. Cela permettra à l’employeur de déterminer avec exactitude quelles sont les compétences réelles du travailleur au moment de son arrivée. Dans certaines situations, l’employeur devra songer à offrir des cours ou des formations de courte durée pour s’assurer que le travailleur réussira dans ses démarches visant à obtenir les permis nécessaires pour entrer dans l’industrie. Ces réflexions doivent être menées avant même la diffusion d’une offre d’emploi[5].

     

    Essentiellement, pour exercer certains métiers du secteur de la construction au Québec, le travailleur doit être titulaire d’un certificat de compétence ou d’un certificat de qualification[6]. D’ailleurs, c’est la Commission de la construction du Québec (« CCQ ») qui doit s’assurer que les travailleurs présents sur un chantier possèdent les certificats de compétence. Cela vise également les travailleurs étrangers[7]. L’employeur et le travailleur étranger doivent donc être au fait de ces exigences supplémentaires.

     

    À ce sujet, huit mesures visant à contrer les effets de la rareté de la main-d’œuvre dans l’industrie de la construction sont en vigueur depuis le 26 avril 2021 et permettent à la CCQ d’émettre un Certificat de compétence apprenti à toute personne qui soumet un dossier pertinent de reconnaissance de l’expérience professionnelle. Or, un travailleur étranger pourra obtenir un tel certificat s’il peut démontrer à la CCQ qu’il détient une expérience professionnelle équivalente à 35 % de la durée de l’apprentissage. Ce travailleur devra également réussir un cours de santé et sécurité et présenter une offre d’emploi[8].

     

    Pour certains travailleurs étrangers, il sera également possible de faire reconnaitre toute leur expérience et leur formation pour un corps de métier donné. Le travailleur étranger pourra soumettre un dossier de reconnaissance d’heures équivalant à 100 % de l’apprentissage en heures afin qu’il soit admissible à l’examen de qualification par la CCQ[9].

     

    Par ailleurs, afin de faciliter l’intégration de nouveaux arrivants hispanophones, la CCQ offre depuis quelques semaines certains cours en santé et sécurité en espagnol[10]. Or, le cours Santé et sécurité générale sur les chantiers de construction offert en espagnol dans la région de Saint-Jean-sur-Richelieu permettra à certains travailleurs ayant de la difficulté à communiquer en français à leur arrivée d’obtenir rapidement l’attestation pour accéder à un chantier de construction.

     

    En outre, il ne faut pas oublier que les qualifications professionnelles des travailleurs de plusieurs métiers de la construction du Québec et de certains pays comme la France sont reconnues. Le processus d’immigration est donc moins lourd pour les travailleurs étrangers de certains pays qui souhaitent intégrer le marché au Québec[11].

     

    D’autres mesures sont mises en place actuellement par le gouvernement du Québec et par des gouvernements étrangers afin d’aider le secteur à surmonter les défis de pénurie de main-d’œuvre. Par exemple le « Programme pilote de recrutement pour le métier de charpentier-menuisier » en Tunisie et au Maroc, puis le « Programme pilote de recrutement des travailleurs » au Salvador.

     

    À la lumière de ce qui précède, nous sommes d’avis qu’il ne faut pas sous-estimer l’immigration économique puisqu’elle pourrait devenir, dans un avenir très rapproché, l’une des principales solutions au problème actuel de pénurie de main-d’œuvre dans l’industrie de la construction.

     


    1. ConstruForce Canada, « Tendances en matière d’immigration dans le secteur de la Construction au Canada », préparé par Prism Economics and Analysis pour ConstruForce Canada.

    2. Pour en savoir davantage sur les accords de libre-échange internationaux conclus par le Canada

    3. Vérifier si vous avez besoin d’une étude d’impact sur le marché du travail (EIMT) et déterminer comment embaucher un travailleur étranger temporaire

    4. Pour connaitre les professions et les métiers réglementés, visitez ce lien

    5. Conseil sectoriel de la construction, « Les travailleurs étrangers temporaires et l’industrie de la construction au Canada, une analyse des programmes et des mécanismes en place », page 31

    6. Pour en connaitre davantage sur le certificat de compétence ou le certificat de qualification délivré par Emploi-Québec, visitez ce lien.

    7. Conslutez ce lien

    8. Conslutez ce lien

    9. Pour plus de détails, visitez ce lien

    10. Conslutez ce lien

    10. Conslutez ce lien

     

    Miller Thomson avocats

     

    Miller Thomson avocats

    Cet article est paru dans l’édition du 21 juillet 2022 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous.

  • Drummondville
  • Boucherville
  • Québec
  • Mascouche
  • Santé et sécurité 2022

    Les risques sur les chantiers et les méthodes pour nous en prémunir sont sujets à des changements constants, ce qui témoigne d’une industrie vivante et dynamique, qui évolue et qui n’hésite pas à ajuster ses pratiques en fonction des problèmes qui éclosent au fil du temps.

  • 22 septembre 2022
    Par Maude Ferland

    Montréal regorge d’infrastructures et de bâtiments patrimoniaux, de grandes prouesses d’acier, de curiosités architecturales et de grands coups d’éclat qui résonnent sur la scène internationale. Tour d’horizon sur cet héritage unique.

     

    Stade olympique

    Les surprises et imprévus de taille lors de la construction ont été à la hauteur des ambitions de l’infrastructure de renommée mondiale et sans doute la plus emblématique de Montréal, dans une course contre la montre afin de livrer les installations à temps pour la tenue des Jeux olympiques de 1976. Au coeur même du chantier, de nouvelles méthodes de construction que les travailleurs apprennent sur le tas, tant les plans sont complexes. On compare alors le chantier à une véritable école de construction. Pendant que la complexité des structures fait des siennes, la découverte d’un sol fissuré oblige à revoir toutes les études sismiques sur le bâtiment, sans possibilité de retour en arrière sur l’emplacement d’accueil du futur stade. Autre trouble-fête : l’acier, dont le prix passe de 200 à 900 dollars la tonne en l’espace de quelques mois. Les installations composées de 12 000 éléments préfabriqués sont livrées à temps pour la tenue des Jeux olympiques, grâce au tour de force de 10 000 travailleurs. Le parachèvement de la construction prend fin en 1987, par l’élévation des derniers 83 des 92 mètres de la tour inclinée.

    Source : Société du Parc olympique

     

    Basilique de l'Oratoire-Saint-Joseph

    Après de nombreuses années de travaux, l'Oratoire-Saint-Joseph est inauguré en 1955. Crédit : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

     

    La construction de ce célèbre lieu de pèlerinage se sera avérée… un long chemin de croix. D’une première et modeste chapelle érigée en 1904 jusqu’à la consécration de l’imposant dôme dominant les hauteurs du versant nord-ouest du mont Royal, l’édification de l’Oratoire aura été ponctuée par les soubresauts de la crise économique de 1929 et de la Seconde Guerre mondiale et aura duré des décennies. La réalisation de ce qui deviendra la future basilique débute en 1915, par la création d’une crypte. En 1924 ont lieu la pose et la bénédiction d’une première pierre angulaire devant une foule de 35 000 personnes. Les travaux de fondation et de la partie inférieure de la basilique s’ensuivent en 1926 et 1930. La croix surplombant le dôme apparait en 1946 et précède l’aménagement de la chapelle et de l’enclave du tombeau du frère André. L’inauguration du carillon en 1955 annonce l’ouverture de l’Oratoire, en 1956.

    Source : Oratoire Saint-Joseph

     

    Pont Jacques-Cartier

    Trois voies carrossables et une voie destinée au tramway sont d'abord aménagées sur le pont Jacques-Cartier. Crédit : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

     

    Modèle d’innovation et de génie, le pont Jacques-Cartier (pont du Havre, de 1929 à 1934) défie les pronostics de durée de vie utile de ses confrères et se tient encore fièrement debout, à 92 ans. C’est en 1925 que débutent les travaux, qui s’avéreront si rapides que la superstructure d’acier de 15 650 tonnes est livrée un an et demi plus tôt que prévu, en décembre 1929. Trois voies carrossables et une voie destinée au tramway sont alors aménagées. On rentabilise l’investissement de 23 M$ par péage qui se chiffre à 25 cents pour les automobiles, à 80 cents pour les autobus et à 15 cents pour les brouettes. Au fil des décennies, le pont n’aura subi que deux cures de jeunesse majeures : l’une en 1989, pour des travaux de peinture de sa charpente métallique qui nécessiteront dix années de travail. L’autre à partir de 2001, lors de laquelle l’ensemble du tablier est remplacé, faisant alors de ce chantier le plus important projet de réfection jamais fait sur un pont canadien. En 2017, le pont épate encore : il est illuminé de 2 807 luminaires sur 10,4 kilomètres de câblage. Il livrera sans doute encore, à sa déconstruction vers l’an 2080, encore des surprises : l’on trouvera peut-être enfin, 150 ans après la pose d’une pierre angulaire dans la pile 26, située à l’angle des rues Notre-Dame et Saint-Antoine, la capsule témoin contenant 59 objets issus de l’époque.

    Source : Ponts Jacques-Cartier + Champlain

     

    Édifice New York Life

    L'édifice New York Life est considéré par certains comme le premier gratte-ciel au Canada. Crédit : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

     

    Ainé du patrimoine de Montréal, l’édifice de la compagnie d’assurance-vie New York Life Insurance doit son origine à de grandes ambitions : celles de construire en grand par une structure dont le sommet s’élève à dix étages, une hauteur stupéfiante pour l’époque. L’édifice de la New York Life Insurance devient ainsi au XIXe siècle, selon certains, le premier gratte-ciel au Canada. Le prestigieux immeuble en maçonnerie de grès rouge d’Écosse inclut des ascenseurs grâce à une savante structure hybride combinant des éléments d’ossature en fer (poutrelles, poutres et pour chaque étage, deux séries de poteaux) et des murs porteurs tout en brique. La signature sculpturale extérieure revient à Henry Beaumont, dont le lustre capte l’oeil des passants encore aujourd’hui. L’édifice de la New York Life Insurance est situé à l’intersection des rues Place-d’Armes et Saint-Jacques depuis 1889, année de son inauguration.

    Source : vieux.montreal.qc.ca

     


    Cet article est tiré du Dossier régional – Montréal 2022, accessible gratuitement ici.
    Pour un accès privilégié et en primeur aux contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous !

     

     

  • Autoroute Ville-Marie : lancement de travaux de réparation des structures surélevées

    Le ministère des Transports a entrepris des travaux de réparation des structures surélevées de la route 136 (autoroute Ville-Marie), entre le secteur de l'avenue Atwater et le début du tunnel Ville-Marie.

    Le Ministère procédera à la construction de nouvelles piles pour remplacer les piles existantes. D'autres interventions connexes seront effectuées, notamment la reconstruction du hourdis supérieur dans le secteur de la sortie menant vers la rue Guy, l'asphaltage de la chaussée, le remplacement des joints de dilatation du tablier et le remplacement des systèmes de drainage.

     

    Ces travaux se poursuivront jusqu'en 2025, mais seront interrompus pendant les périodes hivernales.

     

    Source : Ministère des Transports

  • Un nouveau milieu de vie pour adultes autistes à Saint-Augustin-de-Desmaures

    L'organisme Espace-Vie TSA a annoncé que son milieu de vie pour les adultes vivant avec un trouble du spectre de l'autisme (TSA) sera implanté à Saint-Augustin-de-Desmaures.

    Espace-Vie TSA souhaite développer, dans la région de Québec, un projet d'habitation spécialisé afin de bonifier l'offre résidentielle pour les personnes autistes à grands défis. L'architecture thérapeutique sera au cœur du projet afin de construire un milieu de vie adapté aux besoins de la clientèle visée.

     

    Les travaux débuteront au printemps 2023 et l'ouverture officielle est prévue en 2024.

     

    Source : Espace-Vie TSA

  • Une nouvelle chaire de recherche sur les infrastructures nordiques

    Une nouvelle chaire de recherche de l’Université Laval, en partenariat Sentinelle Nord sur les infrastructures nordiques, favorisera un développement responsable d’infrastructures adaptées aux conditions nordiques et aux changements climatiques.

    Sous la supervision de Jean-Pascal Bilodeau, professeur adjoint au Département de génie civil et de génie des eaux de l’Université Laval, l’équipe de la Chaire de recherche en partenariat Sentinelle Nord sur les infrastructures nordiques mettra à l’épreuve différents types de chaussées, avec comme objectif de développer les connaissances qui permettront de construire des routes résilientes et durables sur les sols sensibles du nord du Québec et du Canada.

     

    « Notre laboratoire a peu d’équivalents dans le monde. Nous disposons notamment de simulateurs permettant d’évaluer l’effet combiné des véhicules lourds et du climat rigoureux du Nord. Dans le cadre des travaux de cette chaire, mon équipe et moi continuerons à développer les connaissances en matière d’infrastructures nordiques, ce qui nous permettra, entre autres, d’élaborer des outils techniques et des lignes directrices pour la construction et l’entretien des routes dans le nord du Québec et du Canada », précise le professeur.

     

    Cette chaire de recherche obtient un budget de 785 000 $ pour les cinq prochaines années. Sa création fut rendue possible notamment grâce au soutien de 375 000 $ de Sentinelle Nord, de 250 000 $ du ministère des Transports du Québec, de 100 000 $ d’Hydro-Québec et de 60 000 $ de la Faculté des sciences et de génie.

     

    Source : Université Laval

  • Ouverture du Vélodrome Sylvan Adams — Centre multisports Desjardins

    Les partenaires du projet, dont la Ville de Bromont, se sont réunis au Centre national de cyclisme de Bromont pour souligner l’ouverture du Vélodrome Sylvan Adams — Centre multisports Desjardins.

    En plus d’un ovale de 250 mètres, le complexe de développement et d’entrainement propose un espace de gymnase omnisport, une piste d’athlétisme de 200 mètres, une section pour le BMX, une salle pouvant accueillir 660 personnes, une zone d’escalade ainsi qu’une zone de trampoline.

     

    L’équipe de réalisation était composée de l’entrepreneur Construction Gératek ainsi que des firmes ABCP architecture, EMS Ingénierie et Bouthillette Parizeau.

     

    Source : Fédération québécoise des sports cyclistes

Assurez une grande visibilité à votre entreprise en l'ajoutant au BâtiGuide,
le plus important répertoire en ligne d'entreprises de la construction.