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  • Le projet de modernisation du Centre hospitalier de St. Mary franchit une nouvelle étape

    Le Gouvernement du Québec a annoncé que le projet de modernisation du Centre hospitalier de St. Mary, une installation du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l’Ouest-de-l’Ile-de-Montréal, franchit une nouvelle étape importante vers sa réalisation.

    En effet, le gouvernement a approuvé le dossier d’opportunité du projet et a donné le feu vert à l’élaboration du dossier d’affaires, grâce à un investissement de 16,2 M$.

     

    Les installations actuelles des unités de soins sont vétustes et ne répondent plus aux standards immobiliers. L’un des principaux objectifs du projet est d’augmenter le nombre de chambres individuelles.

     

    La Société québécoise des infrastructures (SQI) agit à titre de gestionnaire du projet.

     

    Source : Cabinet du ministre de la Santé et des Services sociaux

  • 20 janvier 2022
    Par Elizabeth Pouliot

    Niché entre Jean-Talon et De Castelnau, rue Saint-Hubert, le projet immobilier Lumi est déjà presque complété. Cette construction en deux volumes a comporté certains défis vue la proximité de la rue et l’accès restreint à un espace intérieur créé afin d’y aménager une cour.

    C’est plus tôt que prévu que les nouveaux résidents pourront emménager dans leurs condominiums tout neufs. En effet, la livraison du Lumi, initialement prévue en mai 2022, sera devancée à mars 2022. « On est quand même assez fiers, alors on aime le mentionner », ajoute Charles Duchesne, président de Residia – Développement immobilier. « La conception a démarré en 2020 et les travaux, en avril dernier. On finalise actuellement le revêtement extérieur. Et à l’intérieur, on est vraiment dans la finition, certaines unités sont pratiquement complétées. Et quand les gens entreront, ils profiteront d’un projet bien finalisé. » Lumi est une construction en bois de trois étages comptant 23 unités résidentielles, 2 espaces commerciaux au rez-de-chaussée, des mezzanines et un stationnement souterrain de 11 places. Le parement extérieur est fait de maçonnerie ainsi que d’un revêtement métallique. « Aux façades il y a des jeux de briques, c’est une pose assez particulière qui donne aussi un beau côté esthétique », explique Charles Duchesne. Des volumes donnent en effet du relief à la façade de l’habitation. « On essaie de jouer un peu plutôt que de créer une finition trop uniforme, lisse. »

     

    Le Lumi : urbain et lumineux. Crédit : Residia – Développement immobilier

     

    Une des grandes particularités de ce projet résidentiel du quartier Villeray se trouve dans sa cour intérieure. Joignant les deux volumes de bâtiment, elle fait en sorte que les unités sont traversantes. « Il s’agit aussi d’un apport en lumière puis d’un espace plus agréable de circulation et de rassemblement pour les habitants », précise le président de Residia. Un tréfonds a été ajouté sur la dalle du garage afin de créer un espace entièrement végétalisé. Un arbre y a d’ailleurs été planté ainsi que de la végétation. Les grandes terrasses sur le toit, quant à elles, comportent des bacs de plantation pour accueillir des plantes ou encore de petits potagers.

     

    Si elle apporte sa singularité au projet de condominiums, la cour intérieure a aussi complexifié sa construction, notamment la manutention. « On est quand même en pleine ville et dans un endroit restreint. Quand il y a des matériaux à livrer à l’intérieur, on est un peu coincé entre les deux volumes. Et le fait qu’on soit aussi alignés à zéro sur rue fait qu’on est encore plus limité », souligne Charles Duchesne. La pandémie a également nuit au projet dans une certaine mesure à travers les délais de livraison des matériaux et l’augmentation des couts par exemple. « Il a fallu prendre de l’avance sur pas mal tout et c’était important de bien maitriser les contrats. On ne voulait surtout pas refiler ces augmentions aux résidents sur le prix de leurs condos. On y est arrivés et, ça aussi, on en est très fiers », lance Charles Duchesne.

     

    Le Lumi : urbain et lumineux. Crédit : Residia – Développement immobilier

     

    Agissant à la fois à titre de promoteur et d’entrepreneur général, Residia a confié l’architecture à ADHOC Architectes. L2C a assuré l’ingénierie de la structure et GeniMac l’ingénierie mécanique, électrique et civile. L’aménagement paysager est une œuvre de L’espace Paysage. En ce qui concerne le cout du projet immobilier, le développeur préfère ne pas le révéler. Et vu l’engouement qu’a suscité ce présent projet, Residia a annoncé qu’un autre similaire verra bientôt le jour.

    Cet article est paru dans l’édition du 20 janvier 2022 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous.

  • 11 janvier 2022
    Par Elizabeth Pouliot

    L’industrie de la construction, au Québec, demeure encore aujourd’hui plutôt blanche, masculine et hétéronormative. Les femmes, les autochtones, les personnes issues des communautés culturelles ou LGBTQ+ peinent à y faire leur place. Comment en intégrer davantage et surtout comment les convaincre de rester sur les chantiers ? Tour d’horizon de la diversité en construction et petit mode d’emploi pour y parvenir.

    Selon l’Institut de la statistique du Québec, on estime à environ 4 % le nombre de personnes issues de l’immigration parmi la main-d’oeuvre québécoise de la construction. Le calcul descend à 3 % pour les personnes en situation de handicap et à 2,7 % pour les femmes. Il remonte à 5 % pour les personnes s’identifiant à la communauté LGBTQ+ pour ensuite replonger à 0,66 % en ce qui concerne les Autochtones. « Le portrait n’est pas joli, mais il faut mettre ces données en perspective, car on a tout de même fait des progrès », note Diane Lemieux, présidente-directrice générale de la Commission de la construction du Québec (CCQ).

     

    En effet, entre 2015 et 2020, le nombre de femmes en construction, par exemple, aurait plus que doublé, passant de 2 223 à 4 800. « La bonne nouvelle, c’est qu’on a la possibilité d’aller chercher des gens qui sont différents de la majorité masculine, francophone et blanche, de les intéresser aux métiers de la construction et de leur offrir des emplois intéressants. Il faut le voir positivement. »

     

    La construction au féminin

    Si ça se passe relativement bien sur les bancs d’école pour les femmes, la situation se corse lorsqu’elles atterrissent sur les chantiers. Elles font face, encore à ce jour, à de la discrimination, à du harcèlement, à des difficultés d’intégration et à un manque de reconnaissance de leurs compétences. Sans compter les conditions de travail difficiles et le peu de conciliation travail-famille qu’offrent les métiers de la construction. Les jeunes sont souvent plus ouverts à accueillir leurs acolytes féminines, tout comme les citadins, mais les travailleurs plus expérimentés ou évoluant en région résistent encore à inclure les femmes.

     

    Josée Dufour, entrepreneure générale de formation et présidente du conseil d’administration des Elles de la construction. Crédit : Gracieuseté

     

    Des mesures sont en place pour faciliter la situation, telles qu’une obligation pour les entrepreneurs de lire les curriculums des travailleuses en premier. « Par contre, il n’y a aucune obligation de les embaucher », précise Josée Dufour, entrepreneure générale de formation et présidente du conseil d’administration des Elles de la construction. « Souvent, elles vont avoir de la difficulté à aller chercher leurs heures, comparativement à un homme qui a le même métier et la même expérience. » Lors de l’obtention de contrats, elles seraient aussi les dernières appelées sur le chantier et les premières à le quitter. Pour l’heure, 22 % des femmes abandonneraient le métier après un an, et 54 % après cinq ans. Josée Dufour propose une formation sur la mixité en chantier à la CCQ. « Car il y a d’abord un changement de mentalité à apporter dans la vision des gens », dit la formatrice. Ces programmes demeurent toutefois optionnels.

     

    Fierté et chantiers

    Pour leur part, les personnes issues des communautés LGBTQ+ subissent souvent des représailles, sont victimes de railleries ou perdent carrément leur emploi si elles décident de vivre ouvertement, sur les chantiers, leur identité sexuelle ou de genre ou d’exposer leur orientation sexuelle. « Malheureusement, il y a des secteurs comme la construction où règne une masculinité toxique », avance Nicolas Wegel, entrepreneur général. « Je trouvais ça inacceptable qu’on juge les compétences de quelqu’un en fonction de sa sexualité. »

     

    Nicolas Wegel, entrepreneur général. Crédit : Gracieuseté

     

    Avec son partenaire d’affaires, il fonde alors EAC Construction, « la première et seule entreprise ouvertement inclusive au Canada ». Ils y recrutent autant les hommes et les femmes que les personnes issues des communautés LGBTQ+ ou culturelles et leur assurent un milieu de travail sécuritaire où ils pourront être acceptés et validés dans leurs compétences. « Tous les employés qui commencent, on leur explique dans quelle entreprise ils entrent. Ils sont ensuite encouragés à nous faire part des situations problématiques qui pourraient se produire. Puis, pour toute remarque homophobe ou sexiste, ils ont droit à trois avertissements avant d’être licenciés », explique Nicolas Wegel. Sur les chantiers, plusieurs personnes ressources sont désignées, multipliant les chances de trouver quelqu’un avec qui on est à l’aise de parler. « Généralement, on intervient dans les 24 heures pour vider toutes les frustrations. »

     

    Pour l’instant cependant, la position qu’a choisi d’adopter l’entreprise réduit son bassin de personnel potentiel. « Quand on annonce à un postulant qu’on est une entreprise ouvertement inclusive et qu’il devra travailler avec la communauté LGBTQ+, généralement, il disparaît. » L’éducation et le changement des mentalités, comme avec les femmes, pourront changer les choses, croit aussi Nicolas Wegel. L’entrepreneur général travaille d’ailleurs auprès de l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) pour mettre sur pied une formation englobant la gestion des minorités.

     

    Tendre la main aux Autochtones

    Ne représentant qu’un maigre 0,66 % des travailleurs sur les chantiers québécois et un timide 5,2 % sur les chantiers canadiens, les Autochtones sont néanmoins 1,6 million au pays, répartis parmi 634 communautés des Premières Nations à travers le Canada. Et la moitié d’entre eux ont moins de 25 ans !

     

    Lionel Drouin, président de LDC Solutions. Crédit : Chi Meegwich

     

    « La démographie parle d’elle-même. Il faut développer une relation avec ces communautés », souhaite Lionel Drouin, président de LDC Solutions. Membre de la communauté métis Red Sky, Lionel Drouin se spécialise en réconciliation et en inclusion autochtones. « Il y a des problèmes géographiques, avec les réserves souvent éloignées, et il y a des problèmes d’éducation », croit-il. Diane Lemieux de la CCQ abonde dans le même sens : « Compléter la formation, c’est un enjeu notamment pour les Autochtones, d’autant plus qu’ils n’ont pas souvent les prérequis. On tourne en rond, il va falloir dénouer cela. »

     

    Diane Lemieux, présidente-directrice générale de la Commission de la construction du Québec.  Crédit : CCQ

     

    Alors, comment inclure davantage de membres des Premières Nations en construction ? « Il faut développer un nouveau mode d’inclusion, explique Lionel Drouin. Pour les entrepreneurs, examinez vos politiques, vos pratiques, notez vos obstacles à l’emploi à travers le prisme des peuples autochtones. Puis, lorsque vous contactez une communauté, comprenez d’abord son histoire, son étiquette et l’approche à adopter pour entrer en communication avec elle. » Et une bonne façon d’y arriver pourrait être de consulter un membre des Premières Nations dans le processus, croit le président de LDC Solutions, tout comme d’ajuster ses protocoles et de préparer les membres de son équipe à accueillir cette nouvelle personne adéquatement.

     

    Que l’on parle des femmes, des personnes issues de la communauté LGBTQ+ ou des membres des Premières Nations, ce sont tout autant de bassins de main-d’oeuvre qui attendent seulement qu’on leur ouvre les portes de la construction. En plus de pallier la pénurie de main-d’oeuvre, inclure les minorités dans les chantiers apporte de nombreux autres avantages, comme la multiplication des perspectives et des manières de travailler. « L’avantage réel, c’est de voir une évolution du climat de travail », croit Josée Dufour. « Quand tu as des femmes sur un chantier, le climat est plus sain, les relations de travail sont facilitées. C’est sûr qu’il y a des obstacles, des préjugés, mais on peut juste avancer », soutient Diane Lemieux. Aujourd’hui, en effet, les entreprises qui incluent des femmes sont célébrées. La CCQ fait le pari qu’il en sera éventuellement ainsi pour les autres minorités. En attendant, des entreprises comme Les Elles de la construction, EAC Construction et LDC Solutions tiennent le fort, convaincues de la compétence et de la motivation des travailleurs et des travailleuses issus de la diversité.

  • Un virage vert pour le District 55

    Le Groupe Robin révisera son plan directeur du District 55, à Trois-Rivières, en tenant compte des changements économiques et sanitaires de la dernière année.

    La révision du plan directeur vient ainsi bonifier le secteur en planifiant l’aménagement de parcs et d’espaces verts. Un élément phare de ce plan consiste en la création d’un parc central divisant les secteurs d’habitation Est et Ouest. D’une largeur de 50 mètres, ce parc inclura une aire de rassemblement le long de la rue Lucien-Laferté, en plus de jeux pour enfants, d’aires de repos et de jeux d’eau. Un secteur sera également destiné à l’activité physique et un autre à l’agriculture urbaine.

     

    Par ailleurs, la rue centrale, soit le boulevard du District, sera verdie par la plantation d’arbres, d’arbustes et de fleurs et se verra bordée de trottoirs.

     

    En parallèle, le Groupe Robin poursuivra le développement du quartier avec la construction prochaine d’un bâtiment à vocation commerciale avec restaurants et services professionnels en face du Colisée. Un deuxième hôtel de 120 à 140 chambres viendra également s’ajouter.

     

     

    Source : Groupe Robin

  • Marieville reporte les travaux de construction de sa nouvelle bibliothèque

    La Ville de Marieville a annoncé le report des travaux de construction de la nouvelle bibliothèque, dont le début avait été initialement prévu à l’été 2022, au printemps 2023.

    La Ville explique sa décision principalement en raison d’enjeux majeurs en ce qui concerne la chaine d’approvisionnement découlant du contexte pandémique. L’augmentation des couts des matériaux et la pénurie de main-d’œuvre ont aussi été des facteurs pris en considération.

     

    Cette pause permettra également à la Ville d’engager des discussions officielles avec les représentants de la Fabrique de Marieville afin de trouver une solution pour restaurer l’église Saint-Nom-de-Marie, dont la dégradation imposera sans doute des investissements majeurs.

     

    Le projet en bref

    La nouvelle bibliothèque sera d’une superficie de 1155 mètres carrés, soit trois fois la superficie actuelle, et sera localisée au même endroit que l’ancienne, sur la rue du Pont, à l’extrémité du parc Crevier.

     

    Le projet inclut l’aménagement d’un médialab, qui permettra à la clientèle d’apprivoiser les nouvelles technologies dont le montage vidéo, la production musicale et sonore ainsi que l’impression 3D. Un espace de travail et des aires de lecture et de détente seront également mis à la disposition des usagers.

     

    Ce nouveau lieu comprendra également une salle multifonctionnelle, un dépôt pour le matériel, un hall d’entrée principale et une aire d’exposition.

     

    C’est la firme Anne Carrier Architecture qui a été désignée lauréate au terme d’un concours d’architecture lancé en juillet 2020.

     

    Source : Ville de Marieville

  • Construction de trois écoles primaires et d’un Lab-École en Estrie

    Le Centre de services scolaire du Val-des-Cerfs a reçu l’ensemble des autorisations du Gouvernement du Québec pour aller de l’avant avec la construction de trois nouvelles écoles sur son territoire, en plus du Lab-École de Shefford.

    Deux nouvelles écoles primaires sont attendues dans la municipalité de Granby. Le premier établissement se situera sur le boulevard Robert. Le contrat a été attribué pour un montant de 18,9 M$ au mois de décembre. Une seconde école sera construite sur la nouvelle rue du Mont-Shefford, dont le cout est estimé à 19,4 M$.

     

    Un troisième établissement verra le jour à Cowansville, plus précisément sur la rue du Nord, pour lequel un contrat a été octroyé pour 19,5 M$ au mois de janvier 2022.

     

    Ces nouvelles écoles primaires pourront accueillir environ 400 élèves chacune : un quart des places est prévu pour les niveaux préscolaires et les 300 autres regrouperont les classes de la première à la sixième année.

     

    Notons également que le projet Lab-École de Shefford fait partie de cette vague de projets qui iront de l’avant. Le CSS du Val-des-Cerfs a obtenu une contribution financière additionnelle pour sa construction étant donné la réalité actuelle du marché de la construction ainsi que les problèmes d’approvisionnement et de main-d’œuvre. Le cout du Lab-École sera de 28,7 M$, ce qui représente quatre millions de dollars de moins que le montant le plus bas obtenu lors du premier appel d’offres.

     

    Source : Centre de services scolaire du Val-des-Cerfs

  • Chemin de fer de la Gaspésie : la mise en service d’un tronçon reportée de deux ans

    Des travaux plus complexes que prévus force le ministère des Transports à reporter la mise en service du tronçon entre Caplan et Port-Daniel-Gascons en 2024.

    Le ministère des Transports procède actuellement à l’embauche de ressources techniques spécialisées supplémentaires afin de répondre aux problèmes d’érosion et aux dommages décelés sur certaines structures.

     

    Des appels d’offres seront publiés d’ici la fin de l’hiver afin de permettre la reconstruction de la structure à Caplan–Saint-Siméon ainsi que la réalisation de travaux de réhabilitation sur différentes structures, dont les ponts de Bonaventure, de Shigawake et de la Petite rivière Port-Daniel, à Port-Daniel-Gascons.

     

    Une réévaluation de l’échéancier sera réalisée pour la mise en service du réseau entre Port-Daniel-Gascons et Gaspé.

     

    Plus de 100 M$ ont été investis jusqu’à maintenant dans la réhabilitation du chemin de fer de la Gaspésie, et ce, pour l’ensemble des trois tronçons. Ce montant comprend les travaux majeurs effectués pour la réfection et la reconstruction des infrastructures ainsi que les travaux de maintien des actifs.

     

    Source : Ministère des Transports

  • Un guide pour favoriser les meilleures conditions d’exécution en construction

    L’Ordre des ingénieurs du Québec a lancé un guide de bonnes pratiques pour favoriser les meilleures conditions d’exécution possible des projets de construction.

    Le document recense les bonnes pratiques des différents intervenants et intervenantes durant les principales étapes du cycle de vie d’un projet de construction : la définition des besoins et la planification du projet, la préparation et le suivi des appels d’offres et des documents contractuels, la conception, la réalisation et le suivi des travaux, ainsi que la clôture de projet. Le guide sensibilisera également les ingénieurs et ingénieures à leurs obligations déontologiques, qui ont pour but d’assurer la protection de public.

     

    « Par l’entremise de ce guide de référence, l’Ordre espère favoriser la collaboration et la confiance entre les acteurs pour réduire les difficultés opérationnelles et les conflits qui peuvent survenir au cours des projets. Dans une optique de protection du public, l’Ordre souhaite aussi améliorer la qualité des interventions afin que les ouvrages soient durables et qu’ils respectent les meilleures normes », a déclaré la présidente de l’Ordre des ingénieurs du Québec, Kathy Baig, ing., MBA, ASC, DHC.

     

    Intitulé Favoriser les meilleures conditions d’exécution des projets de construction - Guide de bonnes pratiques, le document d’une centaine de pages est accessible sur le site de l’Ordre des ingénieurs du Québec.

     

    Source : Ordre des ingénieurs du Québec

  • Shawinigan : début des travaux de renforcement du pont des Piles

    Le ministère des Transports a entamé la première phase des travaux de renforcement du pont des Piles, à Shawinigan.

    Ces travaux permettront d’aménager l’accès menant aux piliers de la structure et d’amorcer l’excavation nécessaire pour l’implantation à venir des pylônes et des massifs d’ancrage des haubans qui reprendront une partie des charges imposées au tablier.

     

    Parallèlement, le Ministère travaille à la préparation du projet de reconstruction. La nouvelle structure sera un pont en arc en acier à tablier supérieur et sera située en aval de la structure existante.

     

    Des travaux de déboisement seront effectués en 2022 afin de préparer le terrain pour la future reconstruction. Celle-ci commencerait au printemps 2023.

     

    Source : Cabinet du ministre des Transports

  • Réaménagement du parc Dan-Hanganu : le lauréat du concours d’architecture sélectionné

    Le concept architectural final pour le réaménagement du parc Dan-Hanganu, dans le quartier de L’Île-des-Sœurs, dans l’arrondissement de Verdun, a été retenu par la Ville de Montréal.

    La Ville avait lancé un concours d’architecture de paysage pluridisciplinaire en septembre 2021 qui a mené à la sélection de deux finalistes. C’est finalement le concept des firmes Projet Paysage + Blanchette Architectes + Génipur qui a été retenu.

     

    Le projet de réaménagement aspire notamment à préserver la canopée existante et à l’augmenter là où cela est possible, à accroitre la biodiversité dans le parc en favorisant des espèces indigènes, en strates et symbiotiques avec la faune et les insectes locaux ainsi qu’à favoriser la connectivité écologique et urbaine.

     

    Le budget pour la réalisation de ce projet est de l’ordre de 908 820 $ plus taxes.

     

    Source : Ville de Montréal

  • 6 octobre 2022
    Par Isabelle Pronovost

    Plusieurs efforts ont été consentis au cours des dernières décennies pour réduire les accidents de travail, avec un certain succès. Pour aller encore plus loin, il est peut-être temps d’implanter une véritable culture de prévention dans les entreprises en construction.

    Dans le domaine de la santé et sécurité, le concept de culture de prévention est assez récent. « Il y a 50 ans, un travailleur se faisait couper un bras dans un milieu industriel et devenait ensuite un agent de promotion en santé et sécurité en montrant aux autres ce qui pouvait arriver. C’était assez clair comme message, mais pas très élaboré », raconte Luc Boily, directeur de la Prévention santé et sécurité à l’Association des constructeurs de routes et grands travaux du Québec (ACRGTQ).

     

    Luc Boily, directeur de la Prévention santé et sécurité à l’Association des constructeurs de routes et grands travaux du Québec. Crédit : ACRGTQ

     

    Par la suite, les lois ont changé, notamment en permettant aux ouvriers de refuser de travailler s’ils percevaient un danger. Puis des programmes de prévention ont été mis sur pied, dans lesquels une multitude de risques et de mesures à prendre pour les éviter étaient décrits. Le problème ? Ces programmes étaient conçus en vase clos dans des bureaux et l’information se rendait rarement aux travailleurs. Pour instaurer une véritable culture de prévention, il doit certes y avoir un engagement fort de la direction, croit Luc Boily, mais cette dernière doit ensuite convaincre chacun des rouages de l’entreprise d’y adhérer, qu’il s’agisse des directeurs de projets, des surintendants et, surtout, des travailleurs.

     

    Légitimer la communication

    La première étape consiste donc à dresser un portrait des incidents qui sont survenus, incluant les situations à haut potentiel d’accident — les « passé proche » —, par exemple une pièce qui est tombée du troisième étage en ne frappant heureusement personne. Parce qu’une culture de prévention, c’est avant tout prévenir les dangers avant qu’ils se manifestent, explique Sylvie Boucher, consultante principale en management de la santé et sécurité au travail. Une façon de le faire consiste à tenir de courtes réunions chaque matin avant d’entamer les travaux : quels sont les dangers, de quel équipement a-t-on besoin pour se protéger, les appareils sont-ils fonctionnels ? La communication constitue un élément clé : « Il faut légitimer les employés de parler de santé et sécurité », insiste Sylvie Boucher.

     

    Sylvie Boucher, consultante principale en management de la santé et sécurité au travail. Crédit : Sylvie Cadieux, Service audiovisuel CIEMTL

     

    La prévention touche divers aspects d’un chantier. Pour Luc Boily, le travail doit aussi se faire en amont, dès la conception. Il donne l’exemple de délais irréalistes ou d’oubli de prévoir des ancrages auxquels les travailleurs pourront s’attacher. « Une conception déficiente fait en sorte que tu ne seras pas en train d’assembler des morceaux sur le chantier, mais de corriger des erreurs qui ont été faites lors de la conception. Ça, c’est propice aux accidents de travail, témoigne-t-il.

     

    Favoriser la formation

    Il désigne aussi la formation des travailleurs comme un élément essentiel à la prévention des accidents. Selon lui, les centres de formation professionnelle n’offrent pas suffisamment d’heures de cours sur le sujet. « Par contre, ce qui est intéressant, c’est que s’il y a une culture solide qui est en place dans l’entreprise, les personnes qui arrivent vont regarder ce que les autres font, ils vont être guidés », rapporte-t-il. Sylvie Boucher croit aussi à l’importance de la formation : une entreprise qui se soucie du bien-être de ses employés s’assurera que ces derniers savent comment bien faire leur travail, en leur demandant par exemple s’ils sont à l’aise d’utiliser un nouvel outil ou appareil. Dans le cas contraire, l’employeur pourra faire une courte démonstration ou attribuer un mentor lorsque le déficit de connaissances est plus important.

     

    Enfin, pour éviter les accidents, il faut aussi faire l’entretien préventif des équipements, indique cette dernière. Ces mesures ont évidemment un cout qui, selon Luc Boily, est toutefois moins élevé que celui associé aux lésions professionnelles. En outre, lorsque les employés sont adéquatement formés et qu’ils utilisent des outils bien entretenus, on observe un gain de productivité. Mais hormis l’aspect financier, un grand nombre d’accidents pourrait nuire à la réputation d’une entreprise, s’entendent les deux experts interrogés. En cette époque où les travailleurs sont une denrée rare, avoir une mauvaise feuille de route à ce chapitre pourrait les inciter à aller voir ailleurs. La consultante en santé et sécurité soutient qu’investir en prévention fait en sorte que « tu y gagnes et tu te ramasses avec des employés qui aiment travailler et qui se sentent aussi protégés par leur entreprise ».

     

    Sur la bonne voie

    Luc Boily trouve que l’industrie de la construction est sur la bonne voie en matière de prévention des accidents. Leur baisse en nombre absolu est d’autant plus impressionnante que les heures travaillées n’ont jamais été aussi élevées. Il reste toutefois du chemin à faire. Sylvie Boucher remarque que les grosses entreprises en général se préoccupent de santé et sécurité, mais que c’est parfois chez les sous-traitants que le bât blesse. Elle craint que l’information ne passe pas toujours entre le maitre d’oeuvre du chantier et les sous-traitants qu’il embauche, et que c’est justement chez ces derniers que les incidents se produisent le plus souvent.

     

    À cet égard, le directeur de la prévention à l’ACRGTQ souhaiterait plus d’uniformité sur les chantiers. Il donne l’exemple de la pratique qui consiste à stationner les véhicules à reculons de façon à pouvoir partir plus rapidement et sans risque d’écraser quelqu’un en cas d’évacuation d’urgence. Si certains donneurs d’ouvrage l’exigent et d’autres non, il se crée une confusion chez les travailleurs. « Les choses qui sont pareilles devraient être faites pareilles partout. Ça, c’est la base », estime-t-il. Il croit d’ailleurs que les grands donneurs d’ouvrage institutionnels ont une responsabilité à cet égard.

     

    « Quand les gros se lèvent et disent OK, on donne le ton", cela a un effet d’entrainement sur les autres. C’est plus facile pour les entrepreneurs de mettre ça en place dans leur entreprise quand tous les donneurs d’ouvrage sont à peu près au même niveau et veulent tous ces standards élevés en termes de prévention. »

     

    Implanter une culture de prévention est l’affaire de tous : concepteurs, donneurs d’ouvrage, maitres d’oeuvre, entrepreneurs et travailleurs. Ils ont des responsabilités et rôles différents et ils doivent les jouer pleinement pour que toute l’industrie y gagne. « Parce qu’une chaine n’est jamais plus forte que le plus faible de ses maillons », conclut Luc Boily.

     

    QU’EN EST-IL DES BLESSURES PSYCHOLOGIQUES ?

    Intégrer la prévention à sa culture d’entreprise

     

    Lorsqu’on parle de santé et sécurité, les dangers physiques viennent spontanément en tête, les risques psychologiques un peu moins. Sylvie Boucher pense qu’un entrepreneur qui souhaite instaurer une culture de prévention au sein de son entreprise devrait aussi s’enquérir du bien-être psychique de ses employés. Y a-t-il présence de harcèlement ? Les équipes de travail ont-elles un bouc émissaire ou un souffre-douleur sur lequel elles s’acharnent ? Est-ce que des surnoms dégradants circulent ? Selon elle, l’entreprise qui s’investit dans une telle démarche devrait prendre un engagement à offrir un milieu de travail sûr et sain, à respecter les gens qui viennent travailler pour elle. Parce qu’en fin de compte, « une culture de prévention, c’est prendre soin de ses employés ».

  • Pelletée de terre de la phase 1 du pôle municipal de Vaudreuil-Dorion

    La Ville de Vaudreuil-Dorion a procédé à la pelletée de terre officielle pour la construction de la première phase du pôle municipal qui regroupera la bibliothèque, l’hôtel de ville et une place publique.

    Le projet a été conçu par l’équipe pluridisciplinaire de professionnels dirigée par Lapointe Magne et associés/L’Œuf à l’issue d’un concours d’architecture.

     

    Le contrat pour la construction a été confié au Groupe Geyser. Il s’agit d’un investissement de 67 M$. Le pôle municipal devrait être officiellement accessible au public en début d’année 2025.

     

    Le projet

     

    Le pôle municipal vise à regrouper, à terme, au sein d’un même site, la bibliothèque, l’hôtel de ville, une place publique et, dans une seconde phase, un complexe aquatique. Le bâtiment aura une superficie de 9580 m² et sera réparti sur trois niveaux. La structure du bâtiment sera majoritairement en bois.

     

    Il s’agit d’un bâtiment qui misera sur l’efficacité énergétique, puisqu’il a été conçu pour favoriser les énergies passives (ensoleillement, ventilation naturelle) et la récupération d’énergie. Par ailleurs, plus de 30 % du terrain extérieur sera aménagé en espaces verts (biorétention, lits de plantation et surfaces végétalisées accessibles aux piétons).

     

    Source : Ville de Vaudreuil-Dorion

  • Appel d'intérêt dans le cadre de la réhabilitation du chemin de fer de la Gaspésie

    Le Gouvernement du Québec annonce la publication d'un appel d'intérêt dans le cadre du projet de réhabilitation du chemin de fer de la Gaspésie, pour le tronçon entre Port-Daniel-Gascons et Gaspé.

    Le ministère des Transports poursuit actuellement la planification des travaux pour cette réhabilitation de tronçon. Cet appel d'intérêt permettra d'obtenir des informations sur le secteur ferroviaire de la région et d'analyser davantage ce tronçon afin d'accélérer sa remise en fonction. Ce n'est qu'à la suite de cette étape que la nature, les couts et le calendrier des travaux seront connus.

     

    Le chemin de fer de la Gaspésie s'étend sur 325 km de voie ferrée entre Matapédia et Gaspé. Le tronçon reliant Matapédia et Caplan est actuellement en exploitation, alors que des travaux sont en cours pour la portion reliant Caplan à Port-Daniel-Gascons. La mise en service jusqu'à Port-Daniel-Gascons est prévue pour 2024.

     

    Source : Cabinet de la vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable

  • Un projet pilote pour la construction d'une caserne de pompiers à Wemotaci

    Le Conseil des Atikamekw de Wemotaci et le Gouvernement du Canada ont annoncé une première étape visant la mise aux normes du service de protection contre les incendies dans la communauté de Wemotaci.

    Cette étape comprendra la construction d'une nouvelle caserne de pompiers et l'installation de matériel de décontamination qui respecteront les normes provinciales en matière de santé et de sécurité des pompiers.

     

    La communauté de Wemotaci et les chargés de projet du ministère des Services aux Autochtones collaborent présentement pour déterminer le site de construction de ces nouvelles infrastructures.

     

    Source : Services aux Autochtones Canada

  • Pelletée de terre pour le Bâtiment J de Montoni

    Le Groupe Montoni lance la construction d’un bâtiment industriel visant le net zéro carbone à Laval.

    Situé entre le boulevard Saint-Martin et l’Autoroute 13, dans le Centre corporatif Laval X, le Bâtiment J signé Neuf Architectes totalisera plus de 31 000 mètres carrés. Cet investissement de 70 millions de dollars alliera sobriété énergétique, préservation de l’environnement et confort.

     

    Le projet permettra non seulement des économies de consommation d’énergie et d’eau de près de 50 %, mais aussi une réduction des émissions de gaz à effet de serre. Pour réduire l’empreinte carbone associée à la construction, une analyse de cycle de vie du bâtiment est effectuée afin de faire les meilleurs choix. Pour rendre le bâtiment plus écoénergétique, des panneaux photovoltaïques seront installés sur le toit.

     

    Le Bâtiment J garantira par ailleurs aux futurs occupants une qualité des environnements intérieurs grâce d’une part à l’utilisation de matériaux à faible émission de COV et d’autre part à la filtration de l’air provenant de l’extérieur.

     

    Les certifications Carbone zéro (BCZ) du Conseil du bâtiment durable du Canada et LEED v4 NE niveau Argent sont visées.

     

    Le chantier se poursuivra jusqu’en mai 2023.

     

    Source : Groupe Montoni

  • Bertone lance un projet de condominiums à Brossard

    La Société de développement Bertone annonce le lancement du projet le Georges Henri à proximité de la future gare Panama (REM) de Brossard.

    L’immeuble de huit étages signé NEUF Architect(e)s sera situé à la jonction des boulevards Taschereau et de Rome. Il comprendra 73 unités condominiums d'une à trois chambres et bénéficiera d’une fenestration abondante. 

     

    Les aires communes se composeront entre autres d'une terrasse sur le toit avec vue sur le pont Samuel-de-Champlain, d'une salle d'entrainement, d'un espace de cotravail et d'un lobby. Des espaces commerciaux compléteront le projet.

     

    Représentant un investissement de quelque 40 millions de dollars, l’immeuble sera mis en chantier à l’été 2023 pour une livraison prévue en 2025.

     

    Source : Société de développement Bertone

  • Une nouvelle étape de franchie vers la rénovation de l’aréna Martin-Lapointe de Lachine

    La Ville de Montréal a octroyé un contrat de services professionnels pour la réfection et la mise aux normes de l’aréna Martin-Lapointe situé dans l’arrondissement de Lachine. 

    Le Groupe Marchand Architecture & Design, Les Services EXP et Petropoulos Bomis & associés ont été retenus pour effectuer les travaux préparatoires à la mise aux normes des infrastructures et du système de réfrigération de l’aréna, notamment la révision des plans et devis.

     

    Le projet de rénovation comprend l’amélioration de la rétention d’eau et le contrôle de la gestion des eaux, la conversion du système électrique du bâtiment et le remplacement de la dalle réfrigérée de la patinoire.

     

    Les travaux s’échelonneront jusqu’à la fin du printemps 2026.

     

    Source : Ville de Montréal

  • 4 novembre 2022
    Par Sandra Soucy

    Le Local 144, premier bâtiment industriel LEED v4 platine au Canada, entre dans le cercle très fermé des bâtiments les plus performants sur le plan environnemental. Mais la conception du bâtiment, véritable salle de classe, permet aussi au projet de s’inscrire dans les annales.

    Pour son nouveau siège social et centre de formation professionnelle implanté dans le parc industriel Pointe-aux-Trembles, le Local 144 a mis un point d’honneur à investir dans les avancées durables. Cet ensemble novateur et disons-le, d’exception, juxtapose d’une part un centre administratif et, de l’autre, un centre de formation tous deux reliés par une passerelle. Pour ce bâtiment doté de généreux espaces totalisant près de 4 418 m2, rien ne fut laissé au hasard, tant sur le plan de la conception que celui de la mise en oeuvre du projet, pour assurer le bien-être des occupants. Le coup d’envoi pour les travaux de construction du Local 144 a été donné le 18 mai 2019 avec une première pelletée de terre qui marquera le bon déroulement des travaux jusqu’à l’ouverture des nouveaux bureaux en septembre 2019.

     

    Pour Sylvain Morissette, gérant d’affaires et secrétaire-financier pour l’Association unie — Local 144. Crédit : Stéphanie Chainé

     

    Pour Sylvain Morissette, gérant d’affaires et secrétaire- financier pour l’Association unie — Local 144, dont la fierté n’a d’égal que le dévouement qu’il a porté à ce projet, le principal objectif qui a motivé la construction de ce complexe architectural était de démontrer à toute l’industrie qu’il était possible d’allier construction, durabilité et écoresponsabilité. Et c’est sans compter sa volonté d’offrir à ses membres un endroit de qualité des plus confortables.

     

    « Le mandat était clair : concevoir un centre de formation le plus flexible et le plus à jour possible sans jamais perdre de vue la dimension durable, souligne l’architecte du projet, Alexandre Blouin de Blouin Tardif architectes. Le client avait une vision forte de son projet et cela faisait partie de la commande dès le départ. Nous sommes tous allés aussi loin que le client était prêt à aller. »

     

    Alexandre Blouin, architecte du projet, de Blouin Tardif architectes. Crédit : Raphaël Thibodeau

     

    Défi tenu et pari gagné pour ce bâtiment industriel qui a obtenu la note la plus élevée de la certification LEED qui distingue la performance environnementale d’une construction et d’un actif immobilier en exploitation. Le souci du détail et la qualité de l’exécution sont les traits dominants de cette réalisation qui a bénéficié d’une conception intégrée. « Il est tout à fait remarquable de constater l’esprit de coopération qui a régné tout au long des travaux, autant de la part des sous-traitants que du côté des professionnels et du client, fait remarquer l’architecte.

     

    Tout le monde se parlait et tous étaient concernés par la qualité de la réalisation et de la coordination sur place. Alors, oui, la conception intégrée a été un élément important, mais la réalisation intégrée a de toute évidence optimisé les résultats du projet et a maximisé l’efficacité à toutes les phases de la conception, de la fabrication et de la construction. Participer à ce projet n’a été que du bonheur, alors que tout le monde tirait la corde dans le même sens. »

     

    Faire école

    En adhérant aux normes les plus poussées en matière de construction durable, le Local 144 fait la démonstration concrète de ce qu’il est possible d’atteindre en matière de performance environnementale au Québec. Le programme architectural retenu reflète bien la nature utilitaire du bâtiment tout en proposant un éventail de stratégies écoénergétiques et des mesures écologiques qui s’enchevêtrent dans le design du projet. Le pavillon qui abrite le centre administratif dispose de bureaux pour les représentants syndicaux et pour les services juridiques. Lumineux et chaleureux, il est construit autour d’un atrium central surmonté d’un imposant lanterneau et se démarque par sa structure de bois lamellé croisé.

     

    Une structure en acier traditionnelle a été retenue pour le centre de formation qui comprend des classes d’enseignement et trois grands ateliers destinés à la formation des tuyauteurs et soudeurs de tuyauterie. Ce pavillon profite aussi d’un éclairage naturel au moyen de larges pans d’isolant translucide stratégiquement positionnés sur le mur sud. Ce système permet au bâtiment de bénéficier d’une lumière abondante tout en conservant une enveloppe performante.

     

    Mais ce qui impressionne tout particulièrement, c’est la salle mécanique entièrement visible à travers une grande baie vitrée et qui peut aussi être visitée. Tout y est exposé, les systèmes de récupération d’eau comme les thermopompes, et ce, dans un environnement d’une propreté impeccable.

     

    Martin Roy, ingénieur, LEED Fellow et président de Martin Roy et Associés. Crédit : MRA

     

    « Cette particularité était une demande du client qui voulait bien mettre en évidence les installations électromécaniques afin que cette salle devienne un outil de formation en soi », explique Martin Roy, ingénieur, LEED Fellow, président de Martin Roy et Associés ayant participé au projet en tant qu’ingénieur mécanique/électrique. « Tout est agencé pour que l’on puisse bien comprendre le fonctionnement des systèmes mécaniques, et plus particulièrement les systèmes de plomberie. Ce fut une réelle opportunité de travailler en collaboration avec les plombiers du Local 144 pour développer un concept dont la mission est de répondre à leurs besoins de formation et qui, de surcroît, fait la démonstration que l’on peut concevoir un bâtiment très efficace, qui ne lésine pas sur le confort et qui utilise le moins de ressources possible. »

     

    Des défis

    Mais la conception d’un tel ensemble qui comporte des bénéfices indéniables n’est pas sans s’accompagner d’enjeux, et ceux encourus lors de la réalisation de ce projet sans pareil auront requis l’application de solutions des plus particulières. « Il y eut bien quelques défis, notamment quant à l’intégration de la structure de bois et à la qualité du béton, mais le plus gros d’entre eux concernait la toiture, relate l’associé chez BTA. Imaginez l’une des plus grandes surfaces de panneaux photovoltaïques au Québec — 430 pour être précis — sur un bâtiment industriel, qu’il fallait bien orienter et bien intégrer. Résultat ? Une toiture percée autant de fois qu’il y avait d’attaches des structures aluminium pour supporter les panneaux. Autant dire que la toiture était perforée de mille trous ! Inutile de préciser que la collaboration de l’Association des Maîtres Couvreurs du Québec fut d’un grand secours pour remédier à cette situation. »

     

    L’architecture durable, les solutions d’ingénierie et une collaboration exceptionnelle de la part de tous les intervenants sont autant d’atouts qui font du Local 144 l’un des bâtiments les plus innovants au Canada et qui fait aussi belle figure sur le plan écoénergétique alors qu’il affiche une réduction de sa consommation énergétique de 81 % par rapport à la référence. « De nombreux facteurs contribuent à l’efficacité énergétique du bâtiment avec, notamment, l’utilisation conjointe de plusieurs innovations, telles que la géothermie, l’aérothermie et la récupération de chaleur provenant de la ventilation sur l’évacuation des hottes de captation pour la soudure, explique Martin Roy. Mais l’autre particularité de ce bâtiment, poursuit-il, tient à son système photovoltaïque qui produit entre 30 % et 35 % de son énergie avec ses panneaux sur le toit. Rares sont les projets de production locale d’énergie au Québec et l’ampleur de l’installation du Local 144 en fait une innovation et un leader dans le domaine. »

     

    D’autre part, d’importants progrès dans la gestion de l’eau ont aussi été réalisés avec sa prise en compte de l’exploitation de l’eau pluviale. « Le système de récupération d’eau de pluie permet la récupération de 40 000 gallons par année, ce qui contribue à une réduction de 82 % de la consommation d’eau, fait savoir l’expert chez MRA. L’eau ainsi récupérée est utilisée pour alimenter les appareils sanitaires des deux bâtiments et pour faire l’irrigation du site. »

     

    Nous sommes donc en présence d’un bâtiment qui consomme très peu d’énergie et qui ne produit pratiquement pas de gaz à effet de serre pour son exploitation, et les couts d’opération s’en voient réduits d’environ 80 %, ce qui est considérable pour un bâtiment dont la durée de vie est estimée à au moins cinquante ans.

     

    Et de conclure Martin Roy : « Le principal défi que nous avons eu à relever aura été de bien mettre en oeuvre les systèmes, de les agencer correctement aux innovations et de pouvoir y parvenir à un cout acceptable. Je crois que tous ensemble, nous y sommes parvenus ». Le Local 144 aura été un très grand défi qui aura été relevé haut la main grâce à la contribution de tous ceux qui y ont participé !

  • 1 novembre 2022
    Par la Direction des communications de la RBQ

    Déjà six mois se sont écoulés depuis le lancement de la formation continue obligatoire. Un état des lieux s'impose.

    Depuis le 1er avril 2022, ce sont près de 30 000 répondants en exécution de travaux qui doivent suivre de 16 à 32 heures de formation tous les deux ans afin de maintenir leur qualification pour leur licence. Une lettre a été envoyée aux répondants concernés par la formation continue obligatoire (FCO) indiquant le nombre d’heures de formation à suivre d’ici le 31 mars 2024.

     

    Un répertoire de formation en pleine croissance

    À l’heure actuelle, les répondants en exécution de travaux ciblés par la FCO peuvent choisir parmi 656 formations offertes par 66 dispensateurs de formation. Il s’agit d’un nombre appelé à grandir au fil des prochains mois et des prochaines années. Rappelons que ces formations reconnues sont approuvées soit par la Régie du bâtiment du Québec, par la Corporation des maîtres mécaniciens en tuyauterie du Québec ou par la Corporation des maîtres électriciens du Québec. Les répondants peuvent consulter le répertoire de la formation continue au rbq.gouv.qc.ca/trouver-formation pour faire leur choix.

     

    Vers l’implantation d’une culture de formation

    La FCO vise notamment à réduire le risque de voir un écart se créer entre les pratiques du répondant en exécution de travaux et les règles de l’art les plus à jour. Plus spécifiquement, c’est une initiative qui aide au maintien des connaissances à jour relativement à l’évolution des codes et des normes. Ce faisant, elle vise l’amélioration de la qualité de construction ainsi qu’une plus grande protection du public.

     

    Il s’agit d’un changement de culture dans l’industrie de la construction, en particulier pour les entrepreneurs généraux, les entrepreneurs en plomberie et chauffage et les entrepreneurs en électricité. Cette première période de référence est un jalon important dans la volonté de s’assurer de la qualification des entrepreneurs en construction tout au long de leur carrière, à l’instar d’autres corps de professionnels qui ont une obligation de formation. La FCO est la réponse adéquate à une industrie qui est en pleine effervescence et en constante évolution.

     

    Le temps file, gardez le niveau!

    Vous êtes un répondant en exécution de travaux visé par la FCO? Si vous ne déclarez pas vos heures de formation avant la date limite, vous perdrez vos qualifications et n’aurez plus le droit d’agir à titre de répondant. Afin d’entreprendre vos démarches, vous pouvez dès maintenant visionner une capsule qui détaille les étapes à suivre pour respecter vos obligations au rbq.gouv.qc.ca/formation-continue.

    Cet article est paru dans l’édition du 13 octobre 2022 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous.

  • Durée
    7 h
    Organisme
    GRIDD
    Lieu
    Montréal ou virtuel
    Endroit
    ÉTS
    Description

    La 3e édition du Symposium Innover Ensemble sera présentée sous le  thème "Innovation numérique pour une économie circulaire dans l’industrie de la construction".

    De nombreux conférenciers sont attendus, dont  le Dr. Thomas Bock du TUM de Munich et Li-Anne Sayegh d’Arup.

    Cet événement du GRIDD est organisé dans le cadre de la Chaire de recherche industrielle sur l'intégration des technologies numériques en construction.

  • Beauharnois : plus de 71 M$ pour la mise à niveau des infrastructures

    La Ville de Beauharnois prévoit investir plus de 71 M$, au cours des cinq prochaines années, dans ses infrastructures d’utilité publique.

    Une partie considérable des conduites d’aqueduc et d’égout ont atteint la fin de leur vie utile. Compte tenu de l’ampleur des travaux à réaliser, un plan de mise à niveau a été élaboré.

     

    Parmi les travaux prévus en 2022, la Ville procédera notamment au raccordement de deux nouveaux puits dans le secteur Melocheville, à l’ajout d’un troisième décanteur à l’usine d’épuration et d’un groupe électrogène à la station de pompage Saint-Laurent ainsi qu’à la réfection complète de la rue Edmour-Daoust.

     

    Contrôle intérimaire

    Parallèlement aux travaux à venir, un gel temporaire sur la délivrance de permis de construction résidentielle et de certains certificats d’occupation commerciale, dans le secteur Melocheville, a été décrété par le conseil.

     

    Ainsi, depuis le 8 mars 2022, aucun permis pour la construction d’un bâtiment résidentiel nécessitant un raccordement à notre réseau d’aqueduc ne sera délivré par la Ville, et ce, tant que la résolution de contrôle intérimaire sera en vigueur. Cette résolution s’applique également à certains types de commerces qui consomment une quantité importante d’eau.

     

    Source : Ville de Beauharnois

  • Subvention pour améliorer l’offre d’infrastructures sportives et récréatives dans les petites municipalités

    Le Gouvernement du Québec a annoncé l’attribution d’une enveloppe de 20 M$ pour soutenir 250 projets dans des municipalités de moins de 10 000 habitants.

    Dans toutes les régions du Québec, des patinoires extérieures, des jeux d’eau et des modules de jeux figurent parmi les types de projets qui verront le jour grâce à cette aide financière d’un maximum de 100 000 $ par projet.

     

    Pour être admissibles, les infrastructures doivent être accessibles au public, permettre la pratique d’activités sportives et récréatives et être de petite envergure.

     

    Cette annonce survient à la suite de l’appel de projets du nouveau Programme de soutien aux infrastructures sportives et récréatives de petite envergure (PSISRPE).

     

    Source : Cabinet de la ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine

  • Des travaux de déboisement en cours pour le prolongement de la route 138

    Le ministère des Transports du Québec a annoné la concrétisation d’une entente de collaboration avec le Conseil des Innus d’Unamen Shipu pour la réalisation de travaux de déboisement entre Kegaska et La Romaine.

    Cette entente viendra consolider le partenariat avec la communauté et favorisera la poursuite du projet. Plus précisément, les travaux sont réalisés sur un segment d'un peu plus de 20 kilomètres situé entre les rivières Musquaro et Washicoutai.

     

    D’autres travaux de déboisement ont été réalisés dans ce secteur au cours des derniers mois, soit entre Kegaska et la rivière Musquaro. Rappelons que la construction de la route 138 entre Kegaska et La Romaine a été amorcée en aout 2021. Les équipes seront de retour sur le terrain au printemps 2022, après une pause hivernale.

     

    La concrétisation des tronçons en réalisation représente un investissement de 695,5 M$, soit 285,6 M$ provenant du ministère des Transports, 225,1 M$ de la Société du Plan Nord et 184,8 M$ du Nouveau Fonds Chantiers Canada - volet Infrastructures provinciales-territoriales - Projets nationaux et régionaux du gouvernement du Canada.

     

    Deux autres tronçons sont à l’étude, soit ceux situés entre La Romaine et Tête-à-la-Baleine ainsi qu’entre La Tabatière et Vieux-Fort. Une mise à jour de l’étude d’opportunité est en cours. Elle permettra de recueillir l’ensemble des données nécessaires afin de déterminer les meilleurs scénarios pour ces deux tronçons.

     

    Source : Cabinet du ministre des Transports

  • 10 mars 2022
    Par Isabelle Pronovost

    Après un faux départ en 2018, la construction de cette infrastructure sera relancée au printemps 2022.

    Le 3 février 2022, la Ville de Laval annonçait que le contrat de construction-conception du complexe aquatique était octroyé à la firme Pomerleau pour un montant de 108 444 700 $. Collaboreront également au projet Sid Lee Architecture, Ponton Guillot (ingénierie électromécanique et civile) et L2C (ingénierie de structure).

     

    Le chantier devrait reprendre au deuxième trimestre avec la mobilisation et la préparation du site afin d’amorcer les travaux civils. Rappelons que la construction du complexe avait débuté en 2018, avant d’être annulée en raison du prix des soumissions qui dépassaient les couts estimés. Les fondations étaient déjà coulées sur le terrain adjacent au Cosmodôme; elles ont dû être imperméabilisées et remblayées en attendant la suite des choses. Pomerleau devra donc concevoir le projet sur les fondations existantes et conserver le programme et le concept original.

     

    L’ancien maire Marc Demers avait annoncé la construction de cette infrastructure en 2016. « L’origine du projet découle de deux idées prédominantes, soit promouvoir la pratique d’activités physiques et encourager l’apprentissage des habiletés aquatiques chez la population lavalloise », commente Myriam Legault, conseillère aux affaires publiques au Service des communications et du marketing de la Ville. Plus concrètement, le complexe vise à offrir aux citoyens des cours et des activités aquatiques récréatives et sportives, comme la nage synchronisée, le water-polo, l’aquaforme, le plongeon et la natation, tout en servant aussi de lieu d’entrainement et de compétitions pour le sport aquatique d’élite.

     

    Le complexe, dont la superficie brute estimée sera de 13 597 mètres carrés, abritera un bassin récréatif avec jeux d’eau et grande glissade, un bassin de 52 m x 25 m incluant 10 corridors et un bassin de plongeon de 20 m x 25 m avec de nombreux tremplins de différentes hauteurs. S’y trouveront aussi un studio d’entrainement multifonctionnel et une salle de conditionnement physique. Il pourra accueillir 875 baigneurs et 500 spectateurs dans ses gradins.

     

    Selon la Ville de Laval, le projet intégrera des mesures de construction durable. « Parmi les éléments incontournables, soulignons la visée d’une certification LEED Argent ou plus ainsi que la fixation de cibles d’économie d’énergie qui se greffera au projet », mentionne Myriam Legault. Le projet sera également géré en mode BIM à l’étape de conception ainsi qu’à l’étape de la construction des ouvrages.

     

    Le bâtiment devrait être livré à l’été 2024 pour le cout de 125 millions de dollars. Le complexe bénéficie d’aides gouvernementales totalisant 20 millions de dollars, soit 10 millions du gouvernement fédéral en vertu du volet Infrastructures communautaires, culturelles et récréatives du Programme d’infrastructure Investir dans le Canada, et 10 millions provenant du Programme d’aide financière aux infrastructures récréatives et sportives du gouvernement du Québec.

    Cet article est paru dans l’édition du 24 février 2022 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous.

  • Deux nouveaux bâtiments municipaux seront construits à Saint-Joseph-des-Érables

    Une somme de 1 732 920 $ a été accordée par le Gouvernement du Québec à la Municipalité de Saint-Joseph-des-Érables pour la construction de deux bâtiments municipaux.

    Aux prises avec des espaces vétustes et souhaitant regrouper différents services, la Municipalité érigera, au 238, route des Fermes, un nouveau bâtiment d’une superficie de près de 520 mètres carrés. Une partie du bâtiment abritera les bureaux de l’hôtel de ville, comprenant notamment une salle de conférence, la salle du conseil et une cuisinette, tandis qu’une autre partie sera réservée aux espaces pour le garage municipal. Le projet comprend également l’aménagement d’un entrepôt à sel muni d’un quai de chargement d’une surface totale de 126 mètres carrés.

     

    Le gouvernement contribue à la réalisation de ces travaux par le biais de son programme Réfection et construction des infrastructures municipales (RÉCIM). La Municipalité complétera le financement, pour un investissement gouvernemental-municipal totalisant près de 2,5 M$.

     

    Source : Cabinet de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation

  • Granby entamera la phase 2 de la revitalisation du centre-ville ce printemps

    C’est à la fin du mois de mai 2022 que la Ville de Granby amorcera les travaux de la deuxième phase de revitalisation de son centre-ville.

    Cette étape coïncidera avec l’achèvement des travaux sur la rue Principale, entre les rues Brébeuf et Gill. Ceux-ci comprennent notamment la finalisation de la pose du pavé sur les stationnements, les trottoirs, aux intersections et sur les voies cyclables. C’est aussi lors de cette phase qu’on procédera à la deuxième couche d’asphaltage, au paysagement, puis à l’installation des lampadaires et du mobilier urbain. 

     

    La phase 2 s’amorcera ainsi plus tôt que prévu initialement. D’une durée de cinq mois, elle touchera la portion comprise entre les rues Gill et Dufferin. Les travaux viseront notamment la reconstruction complète des infrastructures (égouts et aqueducs), le réaménagement complet en surface (asphaltage, trottoirs, etc.), l’ajout de voies cyclables, l’installation de systèmes d’éclairage d’ambiance et l’ajout du mobilier urbain.

    Le budget prévu pour la phase 2 est de 11 M$.

     

    Source : Ville de Granby

  • Les travaux d’élargissement de l’autoroute 50 se poursuivront jusqu’en 2032

    Une étape importante a été franchie dans le cadre de l’élargissement de l’autoroute 50 alors que le ministère des Transports du Québec a confirmé l’horizon de réalisation du projet.

    Les travaux d’élargissement de l’autoroute 50 entre Gatineau et Mirabel, qui seront réalisés en sept lots de travail, se poursuivront jusqu’en 2032. Ces différents lots s’ajouteront au premier tronçon, situé entre le chemin Findlay, à Gatineau, et l’est du chemin Doherty, à L’Ange-Gardien, pour lequel les travaux sont en cours depuis janvier 2022.

     

    Cette première étape, qui s’échelonnera sur environ deux ans, consiste à construire une deuxième chaussée sur un tronçon de 9,7 kilomètres de l’autoroute 50.

     

    À terme, le projet permettra de doter la région d’une autoroute à quatre voies avec chaussées séparées sur les 96 kilomètres qui sont actuellement à voies contiguës. Le projet sera réalisé en lots de travail dont la conception sera réalisée en parallèle, mais pour lesquels les travaux se réaliseront successivement.

     

    Source : Cabinet du ministre des Transports

  • Durée
    14 h sur 2 jours
    Organisme
    ÉTS Formation
    Lieu
    Montréal
    Description

    Cette formation vous permettra de mieux comprendre les causes et les impacts de l’humidité sur les bâtiments et les occupant·e·s ainsi que les mesures préventives et correctives à appliquer.

  • Organisme
    CEGQ
    Lieu
    Terrebonne
    Endroit
    Club de golf Le Mirage
    Description

    Activité de réseautage regroupant plus de 200 entrepreneurs, fournisseurs et partenaires.

  • Organisme
    Groupe BIM du Québec
    Lieu
    Montréal, Québec et en ligne
    Endroit
    Montréal - ÉTS
    Québec - À confirmer
    En ligne
  • Québec va de l’avant avec le prolongement de la ligne bleue

    Le Gouvernement du Québec confirme la construction de cinq nouvelles stations de la ligne bleue du métro dans l’est de Montréal.

    La Société de transport de Montréal (STM) est par le fait même autorisée à lancer l’avis de sélection pour la qualification des entreprises en vue de l’attribution du contrat relatif à la construction du tunnel principal de la future ligne bleue.

     

    Cinq stations

    Les cinq nouvelles stations de métro se trouvent dans l’axe de la rue Jean-Talon, aux intersections avec les boulevards Pie-IX, Viau, Lacordaire et Langelier, ainsi qu’à la hauteur de la rue Bélanger, de part et d’autre de l’autoroute 25, pour la station terminale à Anjou.

     

    Le projet de référence a été optimisé afin de mieux desservir l’est de Montréal en transport en commun et intégrer efficacement les infrastructures dans le tissu urbain. Parmi les améliorations apportées, notons :

     

    • La localisation d’un édicule secondaire au terminal Anjou, à l’est de l’autoroute 25, ce qui permettra à tout un secteur d’avoir accès à la ligne bleue, désenclavant ainsi tout un quartier;
    • Le maintien de plusieurs commerces de proximité à Anjou en relocalisant plusieurs infrastructures de la station terminale;
    • Le retrait du stationnement incitatif à la station d’Anjou;
    • Le maintien en activité du centre commercial à l’intersection de la rue Jean-Talon et du boulevard Pie-IX;
    • L’interconnexion avec le REM de l’Est.

     

    En parallèle, le gouvernement a déjà approuvé la réalisation de certains travaux, tels que ceux liés au réseau technique urbain et à la construction d’un tunnel piétonnier reliant le SRB Pie-IX à la future station de métro à l’intersection de la rue Jean-Talon et du boulevard Pie-IX.

     

    Le prolongement de la ligne bleue du métro de Montréal, pour le cout de 6,4 G$, sera livré en 2029. La majeure partie de ce montant est assumé par le Gouvernement du Québec, et 1,3 G$ provient du gouvernement fédéral.

     

    Maintien des actifs

    L’annonce prévoit également une subvention de 1,12 G$ versée à la STM pour poursuivre la planification du projet et financer les programmes de maintien d’actifs et d’accessibilité universelle du métro, laquelle se détaille de la façon suivante :

     

    • 577 M$ pour la poursuite de la planification du projet de la ligne bleue;
    • 443 M$ pour les programmes de maintien d’actifs du métro;
    • 100 M$ pour le programme d’accessibilité universelle du métro.

     

    Source : Cabinet de la ministre déléguée aux Transports

  • Repentigny investira dans ses infrastructures

    La Ville de Repentigny effectuera cette année plusieurs travaux visant à donner une cure de jeunesse à certaines de ses infrastructures.

    Dans un premier temps, elle procédera à la réfection complète des infrastructures de la rue Yvon. Ce chantier représente un investissement de 3 M$ et bénéficie d’un appui financier provenant du Programme de la taxe sur l’essence et de la contribution du Québec. En plus de la remise à neuf de l’égout sanitaire et de la chaussée, les travaux comprendront l’augmentation de la capacité de l’intercepteur sanitaire de même que le remplacement de l’aqueduc qui était désuet.

     

    Par ailleurs, la Ville a appuyé trois projets de construction de trottoirs représentant un investissement de 465 125 $. Le premier, situé sur le boulevard Iberville entre la rue Montcalm et le boulevard Industriel, constitue la troisième et dernière phase de l’ajout de trottoirs sur cette artère. Les deux autres projets, sur les rues Borduas et Bourgeois, viennent parachever des travaux entamés l’an dernier dans le but de border de trottoirs le parc Jean-Claude-Crevier, de façon à favoriser la sécurité des piétons dans ce secteur scolaire.

     

    Enfin, la Ville a autorisé la réalisation de divers travaux sur le boulevard Iberville, entre les rues Beauchesne et Laurentien; sur le chemin de la Presqu’île entre les rues Saint-Paul et Nathalie; sur la rue Masson, entre les rues Du Buisson et Industriel; sur le boulevard Claude-David; sur la rue Notre-Dame-des-Champs et certaines rues locales.

     

    Source : Ville de Repentigny

  • Saint-Sauveur réaménagera le parc Camille-Michel

    La Ville de Saint-Sauveur verdira et réaménagera le parc Camille-Michel grâce à une aide financière de 689 204 $ accordée par le Gouvernement du Québec.

    Le projet vise à installer des infrastructures vertes multifonctionnelles qui transformeront le parc en ilot de fraicheur et qui contribueront à améliorer la gestion des eaux pluviales.

     

    Ainsi, la Ville aménagera un bassin de rétention qui permettra d’éviter les débordements, les inondations et l’érosion causés par les surcharges des réseaux hydrauliques lors de fortes précipitations. 

     

    Le projet sera réalisé en étroite collaboration avec le Centre des technologies de l’eau, l’Institut des territoires, le Living Lab Laurentides et Abrinord.

     

    Cette initiative a été sélectionnée dans le cadre du troisième appel à projets du programme Climat municipalités - Phase 2, qui vise à soutenir le passage à l’action du milieu municipal dans la lutte contre les changements climatiques.

     

    Source : Ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques

  • Investissements routiers 2022-2024 : plus de 1 G$ pour Montréal

    Le réseau routier montréalais bénéficiera au cours des deux prochaines années d’un investissement de 1 019 028 000 $ de la part du ministère des Transports du Québec.

    Les sommes investies dans la région de Montréal se répartissent comme suit :

     

    • 23 309 000 $ pour des chaussées en bon état;
    • 984 168 000 $ pour des structures en bon état;
    • 11 551 000 $ pour un réseau efficace et sécuritaire, notamment pour donner suite à des recommandations du Bureau du coroner.

     

    Les montants alloués se traduiront par la poursuite des projets de maintien d’actifs sur des infrastructures majeures comme l’échangeur Saint-Pierre et les structures surélevées de la route 136, ainsi que par la mise en œuvre de projets importants, tels que :

     

    • La reconstruction du pont d’étagement de l’autoroute 520, au-dessus des rues McArthur et Hickmore;
    • La reconstruction du pont d’étagement du boulevard des Galeries-d’Anjou, au-dessus de l’autoroute 40;
    • La réparation du pont d’étagement de la 1re Avenue et des murs de soutènement au-dessus de l’autoroute 20, à Lachine.

     

    Ces derniers font partie des 31 projets prévus pour la région de Montréal.

     

    Source : Cabinet du ministre des Transports

  • Vantage Data Centers investit 900 M$ pour la construction de centres de données

    L’investissement de Vantage Data Centers comprend la construction d’un troisième site à Montréal et l’expansion des sites existants à Montréal et à Québec.

    L’entreprise poursuit ainsi l’expansion de son campus QC4 Montréal avec un troisième site totalisant 21 MW et 94 000 pieds carrés, qui devrait ouvrir ses portes au quatrième trimestre de 2022. Une fois entièrement développé, ce site offrira aux clients une capacité de 48 MW.

     

    De plus, Vantage a déjà entrepris la construction d’un troisième site à Montréal (QC6), situé sur un terrain à Pointe-Claire. L’ouverture de la première phase est prévue pour le quatrième trimestre de 2022. À Québec, elle a acquis un terrain supplémentaire de huit acres permettant ainsi l’agrandissement du site existant.

     

    L’entreprise s’engage à construire des sites de centres de données durables et entend atteindre zéro émission nette de carbone d’ici 2030.

     

    Vantage disposera à terme dans la province de quatre sites totalisant une capacité de 143 MW avec un investissement total de 1,7 G$.

     

    Source : Vantage Data Centers

  • Un contrat de 93,2 M$ octroyé pour la réfection de la station d’épuration des eaux usées J.-R.-Marcotte

    La Ville de Montréal a autorisé l’octroi d’un contrat de 93,2 M$ à l’entreprise Pomerleau, marquant ainsi le début des travaux visant à implanter un procédé de désinfection des eaux usées à l’ozone à la station d’épuration des eaux usées J.-R.-Marcotte.

    Pendant la durée des travaux, qui se termineront en 2025, la station de traitement des eaux usées demeurera fonctionnelle en tout temps, mais sa capacité de traitement devra être réduite pendant deux périodes spécifiques de six mois.

     

    Un système de contrôle en temps réel de la station permettra de prioriser les lieux de débordements aux endroits où les impacts seront moins importants pour la faune aquatique et les zones d’intérêt pour les usagers afin de guider les opérations.

     

    À terme, la désinfection à l’ozone des eaux sortant de la station d’épuration de Montréal permettra la réduction de près de 100 % des virus et des bactéries et de 75 % à 85 % des résidus pharmaceutiques qui se trouvent dans l’eau traitée rejetée au fleuve. La station deviendra ainsi la plus grande usine de ce type au monde.

     

    Source : Ville de Montréal - Cabinet de la mairesse et du comité exécutif

  • Le concept architectural du Théâtre de La Vieille Forge dévoilé

    Les nouvelles installations du Festival en chanson de Petite-Vallée seront conçues par in situ atelier d’architecture, en collaboration avec VRA + LPA.

    Jouant avec les formes, les couleurs et les techniques des architectures vernaculaires maritimes, le nouveau Théâtre de la Vieille Forge s’insèrera de façon organique dans le paysage. Composé de deux volumes linéaires ainsi que de « lanternes », le concept proposera un foyer sur deux étages et un café-bistro vitré offrant une vue sur le Saint-Laurent. Les festivaliers et citoyens auront accès à une salle de spectacle à configurations multiples (parterre et balcon compris) de 150, 300 ou 450 places. Une promenade riveraine et une large terrasse en gradin descendant vers la mer seront également aménagées.

     

    Les concepteurs offrent en outre un projet sensible au site, à l’environnement et aux changements climatiques. Recouverte de bardeaux de cèdre, la structure toute de bois du Théâtre s’ouvrira sur l’extérieur tout en protégeant du vent et des intempéries. Cette construction durable devrait par ailleurs être munie de 75 panneaux photovoltaïques, une contribution de l’entreprise spécialisée dans les énergies renouvelables Innergex annoncée en 2018.  

     

    L’élaboration des plans et devis du projet se poursuit jusqu’à la fin de l’année 2022; cette étape sera suivie des appels d’offres pour le choix de l’entrepreneur général. Les travaux de construction doivent débuter au printemps 2023, en vue de la livraison du projet en 2024. Les couts totaux du projet sont estimés à 14 M$ et bénéficient d’un appui financier de 9 830 000 $ du Gouvernement du Québec.

     

    Source : Festival en chanson de Petite-Vallée

  • 9 février 2022
    Par Isabelle Leclerc

    On oublie parfois que Manhattan est une ile, ce qui la rend particulièrement vulnérable aux catastrophes naturelles. Les New-Yorkais l’ont appris à leurs dépens en 2012 lors du passage de l’ouragan Sandy. Au lendemain de la tempête qui tuait 44 résidents et causait environ 19 milliards de dollars américains de dégâts, un important processus d’évaluation des vulnérabilités au changement climatique se mettait en place.

    Parmi les actions retenues pour faire face aux inondations de plus en plus fréquentes, la plus ambitieuse est sans contredit le projet East Side Coastal Resiliency (ESCR). Financé par la Ville de New York et le gouvernement fédéral, ce plan de plus de 1,45 milliard de dollars américains consiste principalement en la construction de murs anti-inondations et de réaménagement de parcs dans l’East Side de Manhattan. Ces mesures, qui assureront une protection à long terme des bâtiments, des infrastructures et surtout des 110 000 résidents du secteur, ont été planifiées dans un souci d’intégration au tissu urbain.

     

    Protéger sans isoler

    La mise en place du projet a débuté à l’automne 2020 et derrière les panneaux informatifs disposés le long du tracé de 3,8 km plusieurs chantiers s’activent : travaux d’égouts, installation des pieux et des fondations et coffrage des premiers murs de béton armé.

     

    Des pieux en H et des micropieux sont d’abord installés pour fournir un support structurel latéral aux murs. Des palplanches sont également disposées entre 7 et 15 mètres sous le niveau du sol à certains endroits pour former un mur imbriqué qui arrêtera l’écoulement souterrain de l’eau.

     

    Deux types de murs anti-inondations sont ensuite construits : aux murs fixes qui forment la majorité de la protection s’ajoutent 18 barrières amovibles. Ces barrières à rouleau ou à battant n’isoleront les quartiers qu’en cas de tempêtes côtières majeures. Dans des conditions météorologiques « normales », elles resteront ouvertes pour assurer la continuité des déplacements et l’accès aux berges.

     

    La hauteur de ces murs varie entre 2,4 et 2,7 mètres au-dessus du niveau actuel du sol, ce qui constitue une protection élevée selon les projections de changement climatique établies par le New York City Panel on Climate Change jusqu’à l’an 2100.

     

    Verdir la ville

    Le projet ESCR constitue également une occasion pour l’administration new-yorkaise de bonifier ses parcs riverains et d’améliorer l’accès aux berges de la rivière Hudson.

     

    C’est le cas de l’East River Park, qui sera surélevé et dont le mur de protection d’environ 2,5 mètres ne sera visible qu’à ses extrémités nord et sud. Les travaux permettront d’aménager de nouveaux points d’entrée, des ponts accessibles universellement ainsi que de grands espaces gazonnés qui mèneront au bord de l’eau. Par ailleurs, les travaux dans le parc seront échelonnés de manière à ce qu’un minimum de 42 % d’espace soit disponible pour la population tout au long de la construction afin de minimiser la perte d’espace récréatif.

     

    Le terrain de jeu Murphy Brothers fait également partie des cinq parcs qui bénéficieront du projet ESCR. Les travaux de construction du mur sur son côté est seront complétés par l’ajout d’un terrain de sport en gazon synthétique, d’un parc à chiens et d’aménagements paysagers.

     

    Améliorer les infrastructures souterraines

    L’ESCR comprend également une protection des infrastructures essentielles, notamment une importante station de pompage et une sous-station électrique qui alimente une grande partie du Lower Manhattan. D’importants investissements seront également faits dans l’amélioration du réseau d’égouts et d’évacuation des eaux usées de la ville.

     

    De nouvelles conduites d’égout seront notamment construites pour réduire les inondations intérieures causées par les précipitations. Ces nouvelles lignes augmenteront la capacité du système et achemineront l’excès de débit d’eau vers la station de pompage de Manhattan pendant les orages. Le nouveau système d’acheminement parallèle garantit le transport des eaux usées vers la station de traitement pour qu’elles soient traitées.

     

    De plus, deux vannes d’interception souterraines seront installées sur l’intercepteur de branche aux extrémités nord et sud du projet. Ces vannes bloqueront les flux du réseau d’égouts provenant des zones adjacentes. De nouvelles structures en surface abritant des équipements essentiels seront également construites à ces deux endroits.

     

    Un projet de conception durable

    Pour l’administration new-yorkaise, le projet East Side Coastal Resiliency représente une étape critique vers la mise en œuvre des objectifs de résilience et de durabilité de la ville.

     

    Plusieurs éléments de conception durable ont donc été intégrés au projet, tels des stations de repos pourvues de toits verts, des pavés perméables sous le pont de Williamsburg, des cellules photovoltaïques et des stations de recharge pour véhicules électriques dans les structures d’entretien, des poteaux d’éclairage à DEL dans le parc de Stuyvesant Cove et la réutilisation des arbres.

     

    Le projet vise à obtenir les certifications Envision, WEDG et LEED.

     

    Une mobilisation municipale

    L’équipe du projet ESCR est dirigée par le Département du design et de la construction (DDC) de la Ville de New York, le Bureau de la résilience du maire et le Département des parcs et des loisirs. Les autres agences partenaires comprennent le Département des transports, le Département de la protection de l’environnement, le Département de l’urbanisme et la Société de développement économique de la ville de New York. Une importante équipe de communication a également été établie pour présenter le projet, pour prendre part à des événements communautaires, répondre aux questions des résidents et informer la population sur l’avancement des travaux.

     

    Quant à l’équipe de construction, le consortium HNTB/LiRo a été sélectionné au terme d’un processus d’approvisionnement en tant que consultant en gestion de programme et en gestion de la construction pour appuyer la Ville. Une vingtaine d’autres entreprises s’ajoutent également à l’équipe.

     

    Le projet ESCR a été divisé principalement en deux zones. La zone de projet 1 se situe dans le Lower East Side entre les rues Montgomery et East 15th et inclut le East River Park. Les travaux préparatoires dans cette zone ont débuté en décembre 2021 et le chantier se poursuivra jusqu’à la fin de 2026.  La zone de projet 2 est située entre les rues East 15th et East 25th. Elle comprend plusieurs parcs ainsi que des rues adjacentes aux installations de la centrale électrique Con Edison. Les travaux de ce secteur devraient être terminés à la fin de 2024.

     

    Source : Ville de New York

  • Aménagement d’installations aquatiques dans le parc de Saint-Aloysius

    Le projet d’une valeur de 5,3 M$ permettra aux enfants de l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve de se rafraichir dans une nouvelle pataugeoire à l’été 2023.

    Dans les prochaines semaines, l’entrepreneur Progest Construction procédera à la démolition de la pataugeoire qui avait été construite en 1974 dans le parc de Saint-Aloysius afin de la remplacer par une toute nouvelle pataugeoire, plus grande, qui comprendra un système de filtration moderne. 

     

    Le chalet du parc fera pour sa part l’objet d’un agrandissement pour accueillir la salle mécanique de la pataugeoire ainsi que de nouvelles installations sanitaires. Dans le but d’aménager une nouvelle salle polyvalente, l’entrepreneur procédera aussi au réaménagement des espaces intérieurs du chalet existant ainsi qu’à la réfection complète de l’enveloppe extérieure. Un aménagement paysager sera également réalisé dans le périmètre du site.

     

    L’Arrondissement a retenu les services de Poirier Fontaine architectes pour la préparation de plans et devis. En plus de la conception, la firme s’est adjoint l’équipe de professionnels en ingénierie GBI Experts-Conseils ainsi que la firme d’architecture paysagiste KAP. Cette équipe de professionnels est aussi responsable de la surveillance des travaux.

     

    Source : Ville de Montréal

  • La Ville de Québec reçoit une subvention afin d’accélérer sa transition vers le BIM

    Le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation accorde une subvention de 1,45 M$ à la Ville de Québec pour accélérer sa transition numérique dans le cadre du Plan d’action pour le secteur de la construction du Gouvernement du Québec.

    Concrètement, cette somme permettra à la Ville de rehausser ses infrastructures technologiques afin d’accélérer l’intégration et l’utilisation de la modélisation des données du bâtiment (BIM) en ce qui concerne la conception, la construction et l’exploitation de ses infrastructures publiques, et ce, autant pour les bâtiments que pour les ouvrages de génie civil.

     

    La Ville de Québec a réalisé plus d’une dizaine de projets de construction en BIM depuis 2015, dont le Centre Vidéotron, le Centre de glace Intact Assurance et le centre de biométhanisation. Elle est cosignataire d’une feuille de route gouvernementale, qui regroupe les six plus grands donneurs d’ouvrage publics au Québec et qui vise à accélérer l’intégration et l’adoption du BIM dans les projets d’infrastructures publiques.

     

    En 2021, la Ville a remporté le prix Project Delivery, Asset Management & Lifecycle Award dans le cadre du concours pancanadien CanBIM Innovation Spotlight Award 2021.

     

    Source : Ville de Québec

  • Échangeur Urbanova : entente entre le MTQ et Terrebonne

    La Ville de Terrebonne et le ministère des Transports du Québec (MTQ) ont signé une entente de collaboration en vue de la construction d’un échangeur et des bretelles d’accès pour l’autoroute 640 à la hauteur de l’avenue Urbanova.

    La Ville de Terrebonne est ainsi responsable de compléter l’étude d’avant-projet, les plans et les devis. Elle assumera également l’ensemble des couts reliés au projet, estimés à 34 M$. Le MTQ se verra confier le projet de construction une fois ces étapes terminées.

     

    L’échangeur prévoit quatre bretelles d’entrée et de sortie de l’autoroute ainsi qu’un pont d’étagement comprenant deux voies dans chaque direction, une piste cyclable et un trottoir. Le raccordement du boulevard des Entreprises Ouest est aussi prévu dans le cadre du projet.

     

    Rappelons que le 13 septembre 2021 un contrat de services professionnels de 1,3 M$ a été octroyé à GHD Consultants pour la préparation des plans et devis par la Ville de Terrebonne. L’échéancier précis des travaux sera annoncé lorsqu’il sera connu.

     

    Source : Ville de Terrebonne

  • Un nouveau directeur général pour Les Carrières Ducharme

    Dans la foulée de leur récente acquisition par le Groupe Atwill-Morin, Les Carrières Ducharme viennent de se donner un nouveau directeur général.

    Expert de la gestion des opérations dans les sites d’exploitation de la ressource, François Lussier, qui a occupé des fonctions analogues pendant plusieurs années, dont pour Construction DJL, est détenteur d’un DEC en génie civil.

     

    Il compte à son actif de nombreux séminaires et formations dans le domaine du concassage et du tamisage de granulats dispensés par la Quarry Academy, un séminaire éducatif qui a pour but de propager les connaissances portant sur le flux de production total des exploitations de carrières. Il a également acquis une expertise SEEQ, soit la première application dédiée à l’analyse des données de processus.

     

    Sous l’égide du Regroupement professionnel des producteurs de granulats, il s’est engagé dans la promotion des techniques innovantes en matière d’exploitation de gisements, de l’amélioration de la maitrise et de la qualité des matériaux ainsi que dans la réglementation de l’utilisation des matériaux recyclés.

     

    « C’est un honneur pour moi d’avoir le privilège de prendre les commandes des Carrières Ducharme qui ont acquis leurs lettres de noblesse dans le secteur de la construction et dans le monde des architectes, au fil des 60 dernières années, comme exploitant de carrière de pierre naturelle tant au Canada qu’aux États-Unis », a indiqué François Lussier.

     

    Pour sa part, Nicolas Croteau LLB, MBA, vice-président exécutif, stratégie et croissance chez Groupe Atwill-Morin, qui agit aussi comme président des Carrières Ducharme, s’est dit confiant du fait que l’entreprise conserve son identité de marque et son indépendance tout en élargissant significativement son développement, son empreinte et ses parts de marché au Canada et outre-frontières.

     

    Source : Les Carrières Ducharme

  • Hôpital de Lachine : le projet d’agrandissement franchit une nouvelle étape

    Le dossier d’affaires ajusté du projet d’agrandissement et de réaménagement de l’Hôpital de Lachine a été accepté par le Gouvernement du Québec.

    Le projet peut donc se poursuivre selon les nouveaux paramètres de référence établis, qui portent notamment sur la portée du projet, son cout et sa stratégie de financement ainsi que ses échéanciers.

     

    À terme, un nouveau bâtiment de six étages d’une superficie de plus de 18 700 mètres carrés sera construit. À l’intérieur du bâtiment existant, des locaux sur près de 2 700 mètres carrés, principalement au premier et au sixième étage, seront réaménagés. L’agrandissement est appelé à accueillir un tout nouveau bloc opératoire qui sera relié au bâtiment actuel, volet qui s’ajoute au projet initial.

     

    Le nouvel édifice abritera également les services d’urgence, 62 lits en chambres individuelles avec salle de bain, dont 10 en soins palliatifs, 16 en chirurgie, 29 en médecine et 7 aux soins intensifs, ainsi que l’unité de retraitement des dispositifs médicaux.

     

    Ce projet représente un investissement de 223 M$, dont la majeure partie sera assumée par le Gouvernement du Québec, et 3 M$ par la Fondation de l’Hôpital de Lachine pour financer une partie des équipements.

     

    Le nouveau bâtiment devrait être à la disposition de la population en 2025. Les travaux de réaménagement dans les bâtiments existants doivent quant à eux se terminer en 2027.

     

    La Société québécoise des infrastructures est responsable de la gestion du projet.

     

    Source : Cabinet du ministre de la Santé et des Services sociaux

  • Congebec s’implante à Mascouche

    L’entreprise québécoise de transformation, de distribution et de logistique alimentaire Congebec aménagera un congélateur industriel dans le parc industriel de Mascouche.

    Représentant pour Congebec un premier investissement majeur au Québec en plus de 10 ans, ces espaces frigorifiques évalués à 70 millions de dollars permettront aux producteurs alimentaires de la Rive-Nord de mieux protéger leurs inventaires stratégiques.

     

    Les nouvelles installations à températures multiples de 20 300 mètres carrés seront munies d’un système de réfrigération fonctionnant au CO2, jugé plus écoresponsable et sécuritaire que les systèmes classiques à base d’ammoniac.

     

    Le bâtiment sera construit et aménagé par Rosefellow et son partenaire Skyline Commercial REIT.  La construction débutera ce printemps pour s’achever en 2023.

     

    Sources : Congebec, Rosefellow  et Skyline Commercial REIT

  • Inauguration du Complexe sportif Allaire de Senneterre

    Le Centre de services scolaire de l’Or-et-des-Bois a récemment procédé à l’inauguration du nouveau Complexe sportif Allaire de Senneterre.

    La nouvelle installation aquatique réalisée par MSL Architectes est annexée à l’école secondaire La Concorde. Elle remplace ainsi un ancien bassin d’une superficie de 13 sur 7 mètres hérité de l’ancienne base militaire construite en 1952 et qui était situé à quatre kilomètres de la municipalité.

     

    Le bâtiment fait une place importante au bois, clin d’œil à un secteur économique clé pour la région. Des vestiaires non genrés et une rampe d’accès pour personnes à mobilité réduite s’ajoutent aux particularités du projet.

     

    De nombreux partenaires ont été impliqués, notamment la Ville de Senneterre,  Senneterre-paroisse, Belcourt, la MRC de la Vallée de l’Or, Desjardins et Transport Allaire. Le Gouvernement a également contribué au projet à hauteur de 9,5 M$.

     

    Source : Centre de services scolaire de l’Or-et-des-Bois

  • Fin imminente des travaux à l’Insectarium de Montréal

    Espace pour la vie ouvrira les portes du nouvel Insectarium de Montréal au public le 13 avril 2022.

    D’une superficie de 3 600 mètres carrés, les installations comprendront un circuit de visites, en partie souterrain, qui s’inspire de l’habitat des insectes. Un grand vivarium de verre a également été aménagé où il sera possible d’observer des insectes, dont des papillons en liberté, à l’année.

     

    Le design du bâtiment préconisant le verre, les visiteurs pourront voir le fonctionnement de certains espaces qui soutiennent la vie des insectes (quartiers d’élevage, production de végétaux, laboratoires).

     

    L’équipe de conception était composée de :

    • Kuehn Malvezzi : concepteur principal/ scénographe/ muséologue
    • Pelletier de Fontenay : architecte et designer
    • Jodoin Lamarre Pratte architectes : architectes chargés de projet
    • Dupras Ledoux : ingénieur électromécanique
    • NCK : ingénieur structure

     

    Réalisé pour le cout de 23 M$, le projet vise la certification LEED Or et intègrera plusieurs caractéristiques écoénergétiques.

     

    Source : Espace pour la vie

  • 17 mars 2022
    Par Diane Martin-Graser

    Marquée au fer rouge par un accident survenu en décembre 2016, Hydro-Québec corrige sa trajectoire en matière de sécurité. Depuis 2017, la société d’État québécoise parle de conformité pour stimuler la fierté et la bienveillance. 

    Avec un volume de chantiers qui s’annonce à 3,6 milliards de dollars pour les deux années à venir, Hydro-Québec se montre proactive et a besoin d’un encadrement optimal. Comment veut-elle déployer ces démarches pour protéger les travailleurs?

     

    En février dernier, Hydro-Québec présente le bilan de l’année 2021 en ce qui a trait aux approvisionnements et à ses perspectives en matière de construction pour l’année en cours. Ce qui est une parfaite occasion pour faire une mise au point sur la santé et la sécurité au travail sur ses chantiers de construction. « Se mettre en action », tel est le mot d’ordre!

     

    La bienveillance à l’honneur

    L’augmentation remarquée du nombre d’activités principalement dans les projets de transport, de production et de réfection amène les équipes à se responsabiliser pour éviter les blessures sur les futurs chantiers. Stéphane Jean, directeur principal des projets de production et de la SEBJ pour le groupe Trans énergie équipement, donne le ton : « Nous voulons devenir une référence en matière de santé et sécurité, […] parce qu’on y croit et que nous sommes bienveillants pour soi et envers les autres. »

     

    La mort sur le chantier d’un employé d’un fournisseur a paralysé les projets de la Romaine-4 en 2016. Face à une mauvaise évaluation des risques qui a couté la vie de celui-ci, Stéphane Jean affiche une politique de fermeté. Plus loin, il va d’ailleurs dire : « Notre priorité à Hydro-Québec et chez les entrepreneurs doit demeurer pour tous et toutes la santé et la sécurité : c’est non négociable! » Hydro-Québec ainsi que les entrepreneurs doivent donc s’organiser sur toute la chaine de projet pour éliminer n’importe quelle forme de risque.

     

    Une approche collaborative

    Depuis 2017 Hydro-Québec passe ainsi au crible les comportements considérés comme indispensables pour assurer la sécurité de ses employés à chaque étape d’un chantier. Comment? En améliorant la prise en charge des dangers via des formations préventives, en collaboration avec les industries, les entrepreneurs et les travailleurs. D’où l’importance de parler, de comprendre ainsi que de diminuer les risques à chacune des phases de projet.

     

    La phase de collaboration nécessite pour l’entrepreneur d’effectuer sa propre analyse à partir du registre et d’intégrer de nouvelles règles dans son programme de prévention.

     

    Enfin, rendu au chantier, Hydro-Québec souhaite développer une dynamique centrée sur les risques. D’où l’importance d’analyser les échéanciers aux trois semaines et de savoir quel danger adviendrait en cas de non-respect. Stéphane Jean parle de gestion des écarts et d’interventions à travers des inspections conjointes. Sur le terrain, Hydro-Québec et les entrepreneurs voient ce qui se passe et ont la possibilité d’intervenir en même temps. Le tandem inspecte l’évolution des travaux selon l’inventaire des bonnes pratiques.

     

    De son côté, le travailleur fait l’analyse sécuritaire de tâches (AST) dans son environnement. En effet, ce dernier se donne les moyens de s’ajuster à l’aide de formations adaptées qui clarifient les exigences et les risques avant une opération comportant des risques. Avec la même énergie, Stéphane Jean met en avant ses convictions : « Selon les écarts constatés, nous appliquerons des mesures correctives. »

    Cet article est paru dans l’édition du 3 mars 2022 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous.

  • Québec dépose son budget 2022-2023

    Le budget 2022-2023 déposé le 22 mars 2022 par le Gouvernement du Québec a suscité plusieurs réactions des acteurs du domaine de la construction et de l’habitation.

    Le Plan québécois des infrastructures 2022-2032, les investissements routiers et la fin des délais de paiement dans l’industrie de la construction ont notamment été favorablement accueillis, alors que les engagements en matière de logements sociaux en laissent certains sur leur faim.

     

    L’Association de la construction du Québec (ACQ) a souligné la hausse des investissements dans le Plan québécois des infrastructures, qui passeront de 135 à 142,5 milliards de dollars pour les 10 prochaines années, et a accueilli positivement l’engagement du Gouvernement du Québec à mettre fin aux délais de paiement dans l’industrie de la construction. L’Association reconnait par ailleurs les efforts déployés par le ministre Girard afin de soutenir l’innovation et le virage technologiques des entreprises québécoises, mais s’inquiète des effets de la pénurie de la main-d’œuvre et de la hausse des couts de construction à court terme.

     

    L’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) a également salué l’engagement du gouvernement de mettre fin aux délais de paiement dans l’industrie de la construction, mais a toutefois souligné l’absence de mesures dans le budget concernant le volet privé de l’habitation. L’APCHQ avait vivement recommandé de mettre en place des mesures visant à accélérer la construction résidentielle pour contrer la pénurie d’habitations et la surchauffe des prix sur le marché immobilier et à poser des actions concrètes afin de favoriser l’accès à la propriété.

     

    PMI-Montréal a pour sa part profité du dépôt du budget pour inviter le gouvernement à soumettre l’ensemble des projets gouvernementaux à la Directive sur la gestion des projets majeurs d’infrastructure publique ou encore à s’assurer de la mise en place d’une culture de gestion de projet au sein de celui-ci.  Le regroupement estime que l’implantation de meilleures pratiques en gestion de projet pourrait permettre au Gouvernement du Québec d’économiser annuellement jusqu’à 10 % du budget alloué aux infrastructures.

     

    L’annonce d’investissements de 30,7 G $ dans le réseau routier d’ici 2032 a réjoui Bitume Québec qui y voit une mesure de protection et de maintien du patrimoine routier. Une réaction partagée par l’Association des constructeurs de routes et grands travaux du Québec (ACRGTQ), qui a également accueilli avec soulagement l’engagement du gouvernement de mettre fin aux délais de paiement dans l’industrie de la construction. L’ACRGTQ est par ailleurs satisfaite des mesures mises de l’avant dans la Stratégie québécoise de la recherche et de l’innovation 2022-2027, lesquelles prévoient notamment 60 millions de dollars supplémentaires sur deux ans pour accélérer le virage numérique et accroitre la productivité.

     

    Les investissements alloués au logement social dans le budget provincial 2022-2023 ont également entrainé plusieurs réactions. La Ville de Montréal a souligné la bonification de 30 M$ du budget réservé aux unités AccèsLogis à Montréal et l’investissement supplémentaire de 100 M$ dans le Programme d’habitation abordable Québec. Saluant également ces engagements, le maire de Laval a toutefois affirmé qu’il « reste encore beaucoup de chemin à faire afin d’améliorer durablement les conditions de logement ». Le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) et le Réseau québécois des OSBL d’habitation (RQOH) ont pour leur part déploré vivement ces mesures qu’ils jugent insuffisantes.

     

    Sources : ACQ, APCHQ, PMI Montréal, Bitume Québec, ACRGTQ, Ville de Montréal, Ville de Laval, FRAPRU, RQOH, Gouvernement du Québec

  • L’Hôpital de Montréal pour enfants ouvre Le SPOT Montréal

    Ce nouveau centre spécialisé en santé mentale pour adolescents mis sur pied par l’Hôpital de Montréal pour enfants et sa fondation est l’un des plus importants centres ambulatoires pour les adolescents en état de crise suicidaire au Canada.

    Le SPOT Montréal accompagne les adolescents en crise suicidaire qui ne nécessitent pas d’hospitalisation, mais qui ont besoin d’un accès rapide à des traitements spécialisés en santé mentale. Offerts par une équipe multidisciplinaire, ces traitements leur fourniront des soins continus et soutenus afin de les aider à faire face à la crise et à apprendre des stratégies pour mieux gérer le stress et l’anxiété.

     

    Situé à distance de marche de l’Hôpital de Montréal pour enfants, le centre est composé de plusieurs salles adaptées tant à la thérapie individuelle qu’aux interventions familiales ou en groupe. Elles sont également équipées de la technologie nécessaire à la télémédecine.

     

    Le SPOT Montréal est l’un des grands projets financés par la campagne Panser autrement de la Fondation de l’Hôpital de Montréal pour enfants. Le cout de conception et de construction de ce projet ainsi que de la prestation de sa vaste gamme de services est établi à 12 millions de dollars sur dix ans.

     

    Sources : Hôpital de Montréal pour enfants et La Fondation de l’Hôpital de Montréal pour enfants

  • 24 mars 2022
    Par Isabelle Pronovost

    Même si l’industrie de la construction a vécu un essor sans précédent en 2021, elle doit affronter quelques vents contraires. Heureusement, il existe des façons d’y faire face.

    Au cours des deux dernières années, l’économie a connu des bouleversements importants. Il y a d’abord eu la pandémie de COVID-19, qui a généré un arrêt complet de plusieurs secteurs d’activité, puis une forte reprise ayant entrainé une hausse marquée de l’inflation. À cela s’ajoute l’incertitude que fait planer la guerre en Ukraine sur les chaines d’approvisionnement. Quels seront les impacts de tels changements sur l’industrie de la construction?

     

    C’est la question qui a été abordée lors de la cinquième table d’échange virtuel pilotée par l’Association des estimateurs et des économistes de la construction du Québec (AEÉCQ) le 3 mars dernier. D’emblée, le conférencier invité Jean-Philippe Cliche, économiste principal à l’Association de la construction du Québec (ACQ), admet que les récentes années ont été fastes, avec 197,5 millions d’heures travaillées en 2021 comparativement à 140,6 millions en 2015, un record. Presque tous les secteurs en ont profité : le génie civil et la voirie (construction de lignes électriques), les travaux routiers (réfection de tunnels), le secteur institutionnel (réfection d’écoles et construction de tours en hauteur) et résidentiel (68 000 unités d’habitation). Il prévoit d’ailleurs des taux d’activité élevés jusqu’en 2024, sauf peut-être pour le secteur résidentiel où le nombre d’unités construites est présentement plus important que la formation de nouveaux ménages. Quant au secteur industriel, il devrait continuer à stagner, à moins que la guerre actuelle ne vienne stimuler la demande pour les produits miniers.

     

    Malgré une demande soutenue, l’industrie de la construction doit faire face à des défis de taille, particulièrement en ce qui a trait à la main-d’œuvre. Parmi les solutions envisagées, il y a celle d’attirer davantage de femmes. Les entrepreneurs pourraient aussi avoir recours à des travailleurs étrangers temporaires, surtout pendant les périodes de pointe. Une autre option consiste à diminuer le nombre d’heures travaillées en chantier en utilisant la préfabrication. Enfin, il serait possible d’augmenter l’efficacité en faisant appel aux outils technologiques comme c’est possible de le faire en optant pour des solutions de BIM.

     

    L’autre problème qui inquiète l’industrie concerne le prix des métaux ferreux, notamment l’acier, et celui du pétrole, qui alimente une partie de la machinerie utilisée sur les chantiers. On craint également des difficultés d’approvisionnement. À cet effet, l’ACQ a demandé au gouvernement s’il ne serait pas envisageable d’être plus autonomes en matière de matériaux. Par exemple, au lieu d’expédier le fer en Chine pour qu’il soit transformé en acier, pourquoi ne pas le fabriquer ici?

     

    De son côté, Pierre Hamel, directeur des affaires juridiques et gouvernementales à l’ACQ, croit que la communication s’avère une piste de solution pour améliorer les relations parfois tendues entre les différents intervenants de l’industrie. Selon lui, les donneurs d’ouvrage devraient s’impliquer dans leurs projets, et ce, à toutes les étapes. Il souligne que les success stories en construction sont souvent le fait d’individus rassemblés autour d’une même table dès le début du projet.

     

    Les avenues à explorer sont nombreuses pour cette industrie plutôt conservatrice. Mais aucun des intervenants présents à cette conférence ne doutait qu’elle saura s’adapter.

    Cet article est paru dans l’édition du 10 mars 2022 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous.

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