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  • 23 mars 2022
    Par Sandra Soucy

    C’est parti pour 10 ans de travaux visant à mener à bien la revitalisation du deuxième plus grand parc de Montréal – après celui du Mont-Royal –, un projet colossal d’une valeur se rapprochant du milliard de dollars. Redonner le bleu et le vert aux citoyens : voilà l’ambitieux Plan directeur de conservation, d’aménagement et de développement du parc Jean-Drapeau 2020-2030.

    Alors que la nécessité de préserver la nature au sein de la ville devient de plus en plus pressante, la réhabilitation du parc Jean-Drapeau et son Plan directeur abordent de front l’aménagement du territoire, mais aussi tous les éléments liés à la gouvernance du Parc, à la préservation des lieux et à la situation plus large des enjeux de société en matière de parc urbain.

     

    « Ce vaste document totalisant quelque 700 pages est l’aboutissement de trois ans de travail, de consultations de l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) où six mille opinions ont été entendues, mais aussi d’activités avec des parties prenantes internes qui ont alimenté et contribué au cheminement et à l’élaboration de propositions qui s’y trouvent », indique Jonathan Cha, conseiller principal en aménagement à la Société du parc Jean-Drapeau. La mise sur pied d’un tel plan cible des questions clés d’ordre environnemental, patrimonial et d’expérimental en matière de parcs publics, et où se distingue un changement de vision du territoire quant au rôle du parc dans la société.

     

    Plan exclusif pour un parc d’exception

    Ce plan exclusif se veut le garant de la préservation de ce parc hors du commun qui à la fois intègre espaces verts et espaces bleus. Mais il constitue aussi le fil conducteur des actions de requalification et de rénovation au sein d’un site riche en valeurs historiques, architecturales et patrimoniales.

     

    Bertrand Houriez, chef du service des projets majeurs à la direction, à la planification et à la gestion de projet à la Société du parc Jean-Drapeau. Crédit : Gracieuseté

     

    Bertrand Houriez, chef du service des projets majeurs à la direction, à la planification et à la gestion de projet à la Société du parc Jean-Drapeau, en sait quelque chose. « Le caractère exceptionnel du site tient à la diversité de ses actifs ainsi qu’aux différentes époques qui s’y sont succédé avec notamment la présence autochtone, les activités militaires, l’Expo 67 et les Jeux olympiques de 76. Conséquemment, il va de soi que le réaménagement du parc tient compte de toutes ces particularités, ce qui le rend, à bien des égards, unique en son genre. »

     

    À l’heure actuelle, deux projets d’envergure ont été complétés et conservés dans le Plan directeur, soit l’amphithéâtre de l’Espace 67 et l’Espace Paddock de la F1, alors que d’autres sont en voie de réalisation. Comme l’explique Jonathan Cha, ces travaux s’effectuent sur le long terme et requièrent plusieurs phases. Parmi les premiers projets en cours, notons la réhabilitation du lac des Cygnes, la poursuite de la promenade riveraine sur les pourtours de l’ile Sainte-Hélène et la restauration majeure du mont Boullé. À ceux-ci s’ajoutent le Complexe aquatique et la Plaine des jeux, présentement en phase de conception- réalisation ainsi que la Place des Nations et la plage Jean-Doré figurant à l’étape d’avant-projets.

     

    Dans le secteur central de l’ile Notre-Dame, la restauration des canaux du côté des Floralies compte parmi les projets clés qui verront le jour. « Et la liste s’allonge, poursuit-il, avec, entre autres, la reconstitution de la place publique jadis située près de l’ancien Pavillon du Canada, la création d’un système de passerelles au-dessus du circuit Gilles-Villeneuve, la transformation de la passerelle du Cosmos en un pont vert et la transformation du stationnement P8 en un morceau de parc contemporain. »

     

    Jonathan Cha, conseiller principal en aménagement au parc Jean-Drapeau. Crédit : Robert Skinner

     

    Afin de faciliter l’évaluation des couts et des échéanciers rattachés à ces projets, un plan de phasage des travaux représentant le territoire découpé en une trentaine d’identités paysagères a été établi avec des couts qui s’élèvent à près d’un milliard de dollars sur une période de dix ans. Du côté de l’ile Sainte-Hélène, par exemple, les travaux projetés pour la Plaine des jeux se dérouleront en deux étapes : dans un premier temps, la rénovation des bâtiments, puis la restauration de la Plaine. « L’objectif est de terminer ces travaux en 2024. La même date est retenue pour l’achèvement des travaux du mont Boullé », indique Bertrand Houriez. Pour ce qui est de la Place des Nations, il est prévu que les travaux prendront fin autour de 2024-2025.

     

    Consultations publiques

    Bien que des consultations publiques aient été menées principalement pour l’élaboration du Plan directeur, d’autres ont été réalisées auprès des parties prenantes externes au projet, notamment pour la Place des Nations, la Plaine des jeux et le complexe aquatique, où des experts de différents milieux académiques et professionnels sont intervenus. « Dans l’ensemble, précise Jonathan Cha, ce qui en est ressorti, c’est la volonté claire et nette de la population de retrouver un parc public, de privilégier un espace davantage axé sur le vert et le bleu, mais aussi de revoir la gouvernance du Parc, c’est-à-dire d’intégrer davantage la communauté dans les différents processus et de prendre conscience de l’importance de la mémoire et du patrimoine, mais aussi de la protection du territoire. »

     

    Les défis du Plan, on s’en doute, sont nombreux. Mais aux yeux de Bertrand Houriez, le plus grand d’entre eux porte sur le retour de l’équilibre. « Le Plan directeur consiste en une révision complète du fonctionnement des iles afin d’avoir un meilleur équilibre entre les diverses activités qui s’y tiennent. La recommandation de l’Office de consultation induit des modifications et des transformations à l’intérieur du parc qui constituent de réels défis en termes de logistique, mais aussi pour tout ce qui a trait à l’utilisation des nouveaux espaces qu’il faudra repenser et concevoir différemment. »

     

    Pour Jonathan Cha, l’enjeu réside dans la nécessité de se doter d’une structure de gouvernance en adéquation avec la nouvelle mission du parc Jean-Drapeau. « Le Parc est passé d’une mission d’administration, de développement et d’exploitation d’un site récréotouristique à une approche tout à fait différente de conservation, d’aménagement, de mise en valeur et de développement d’un grand parc urbain. Tout ceci exige une structure d’organisation et des processus pour s’assurer que toutes les actions du Plan et tous les projets pourront s’inscrire dans un même objectif. »

     

    D’autres défis s’annoncent en lien, notamment, avec la préservation du patrimoine et les installations issues de ses différentes vocations. « Chaque époque est pertinente et importante, reprend-il. Mais chacune d’elles révèle aussi ses défis en matière de conservation, autant d’un point de vue des aménagements que d’un point de vue des bâtiments auxquels nous devrons trouver une vocation. Ainsi, nous nous sommes dotés d’un plan d’action en structure et bâtiment et d’un autre en conservation pour mener une série d’actions visant à protéger ces espaces et à nous assurer qu’ils seront maintenus en bon état. »

     

    Et c’est sans compter les défis techniques que ce projet suppose. D’emblée, Bertrand Houriez pointe la question de coordination. « D’abord, nous sommes entourés d’eau et sur les deux iles, il y a des activités qui se tiennent. Ce sont des défis qui doivent être conjugués pour que les projets puissent être réalisés tout en permettant aux activités de s’y poursuivre. »

     

    De tous ces enjeux de coordination risquent cependant de découler des échéanciers complexes à mettre en oeuvre, surtout si l’on tient compte de la durée du projet, qui doit s’étaler sur dix ans. « Il est essentiel d’enchainer l’intégralité de nos projets à un rythme régulier pour tout ce qui a trait à la prise de décisions, la coordination, la communication. En fait, toute la difficulté est là : c’est une question de rythme! », soutient Bertrand Houriez.

     

    MESURES DE DÉVELOPPEMENT DURABLE

    Des pratiques en matière de développement durable et de transition écologique s’inscrivent au coeur de la culture organisationnelle du Parc et se retrouvent dans toutes les stratégies et planifications qui se refléteront tout autant du côté de la protection des écosystèmes, de la programmation, que de celui de l’approvisionnement, de l’aménagement des espaces et des projets d’architecture. Comme le fait remarquer Jonathan Cha, « nous voulons mobiliser les parties prenantes autour du développement durable et nous voulons agir en qualité d’acteurs clés dans la transition écologique pour que le Parc devienne responsable et résilient devant les changements climatiques, tout en maintenant notre volonté de nous engager socialement, de contribuer à l’éducation et aux saines habitudes de vie de la population ».

  • Agrandissement du Cégep de Drummondville : une première étape franchie

    La ministre de l’Enseignement supérieur Danielle McCann a annoncé l’inscription du projet d’agrandissement du Cégep de Drummondville au Plan québécois des infrastructures 2022-2032.

    Ce projet vise la construction d’un nouveau pavillon de 6 300 mètres carrés sur les terrains du Cégep pour combler le déficit d’espaces et ainsi répondre à la hausse de la clientèle collégiale. 

     

    L’établissement souhaite également stimuler la vie collégiale, notamment par l’aménagement d’une cour intérieure comportant une aire de repos, une classe extérieure et du mobilier urbain.

     

    Les études préliminaires permettront d’établir le cout du projet et de le faire autoriser officiellement par le gouvernement.

     

    Le nouveau pavillon pourrait être accessible dès l’automne 2023.

     

    Source : Cabinet de la ministre de l’Enseignement supérieur

  • L’Ariela : un projet de 165 M$ dans Lebourgneuf

    La Société immobilière Huot a dévoilé son vingtième projet résidentiel dans la région de Québec.

    Situé rue de la Comtoise, dans le secteur Lebourgneuf, le nouveau complexe de condos locatifs Ariela comportera 450 unités d’une à trois chambres dotées de grands balcons. Les résidents auront accès à de nombreux espaces d’activité et de socialisation, dont des piscines intérieure et extérieure, un BBQ urbain, un gymnase, un golf intérieur virtuel, une salle de danse et de yoga, un salon de billard et un lounge de réception. De plus, un bar laitier, un dépanneur et un café seront aménagés sur le site.

     

    La construction de ce projet conçu par Atelier-H Architecture et réalisé par Millénum Construction, deux entités du Groupe Huot, est entamée depuis quelques mois. Elle se déclinera en quatre phases distinctes, dont la première s’élèvera sur six étages.

     

    La livraison des premières unités est prévue pour septembre 2022.

     

     Source : Société immobilière Huot

  • Lévis investit dans la réfection de ses rues

    La Ville de Lévis a annoncé qu’une somme de 40,7 M$ sera consacrée à la réfection et à l’entretien des rues municipales au cours des deux prochaines années.

    Ce sont 147 projets routiers qui seront mis en branle dans les arrondissements lévisiens de Chutes-de-la-Chaudière-Ouest, Chutes-de-la-Chaudière-Est et Desjardins en 2022-2023.

     

    L’ensemble des travaux prévoit des interventions sur plus de 60 km du réseau routier afin de bonifier tour à tour des artères principales, des routes rurales, des rues collectrices, industrielles et de quartier. Ces chantiers permettront de rehausser la qualité et le confort au roulement des usagers de la route, mais également d’améliorer la sécurité des déplacements actifs par l’ajout de trottoirs. La Ville de Lévis a déjà procédé au lancement des appels d’offres et prévoit le début des travaux dès la fin de la période de dégel, soit au début du mois de mai.

     

    Il est également à noter qu’à la somme annoncée aujourd’hui s’ajouteront 77 M$ pour la réalisation de travaux sur les infrastructures d’aqueduc et d’égouts pour l’année 2022.

     

    Source : Ville de Lévis

  • Inauguration d’une école primaire anglophone à Drummondville

    La Commission scolaire Eastern Townships a inauguré la nouvelle adresse de l’unique école de langue anglaise desservant la ville de Drummondville et la population environnante.

    S’inscrivant dans la foulée des écoles nouvelle génération, la Drummondville Elementary School offre un nouvel environnement lumineux et chaleureux à ses élèves et à son personnel.

     

    L’établissement signé par les firmes d’architecture Espace Vital et Bilodeau, Baril, Leeming en consortium présente une superficie d’environ 4 000 mètres carrés répartis sur deux niveaux, selon un plan en forme de L qui encadre la cour de récréation.

     

    Outre 3 classes préscolaires et 12 classes régulières, les espaces comprennent un gymnase double doté d’une aire de jeux interactive moderne, une bibliothèque et une agora.

     

    Les aménagements extérieurs sont notamment composés d’un préau au rez-de-chaussée ainsi que d’une terrasse couverte à l’étage. Ces équipements partagés seront ouverts à la communauté.

     

    Cette construction se veut un exemple de développement durable grâce à l’intégration de sources d’énergie passives (géothermiques), à l’utilisation de matériaux locaux respectueux de la santé et à sa haute efficacité énergétique.  Les sources mécaniques et naturelles de ventilation et de lumière ont de plus été privilégiées.

     

    L’équipe de projet de cette réalisation de 17 millions de dollars était complétée par Cima Plus, EXP, Enerzam et Drolet Construction.

     

    Source : Commission scolaire Eastern Townships

  • Aménagement d’un centre mère-enfant à l’Hôpital du Haut-Richelieu

    La Société québécoise des infrastructures (SQI) agira en tant que gestionnaire pour ce projet récemment approuvé par le Gouvernement du Québec.

    D’une superficie de 1 700 m2, le nouveau centre mère-enfant sera aménagé dans un espace actuellement vacant au troisième étage du nouveau pavillon de l’Hôpital du Haut-Richelieu. Le projet comprendra également un laboratoire associé de biologie médicale, la clinique de grossesse à risque et des locaux pour bureaux et espaces publics pour une superficie additionnelle de 1 500 m2.

     

    Le projet permettra de remédier à plusieurs lacunes actuelles du service de périnatalité, notamment la vétusté et l’étroitesse des lieux. Il offrira un environnement accueillant, moderne et plus fonctionnel, tant pour les usagers que pour le personnel.

     

    Le cout total du projet est estimé à 28,8 millions de dollars et les travaux débuteront en juin 2022.

     

    Source : Cabinet du ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux

  • La Ville de Sherbrooke modifie les ententes avec les promoteurs

    Certains couts liés à la construction de projets seront dorénavant assumés par les promoteurs plutôt que par la ville.

    La Ville de Sherbrooke adopte des modifications aux ententes et aux contributions rattachées à des travaux ou à des services municipaux pour mieux partager les couts liés aux projets résidentiels, commerciaux et intégrés.

     

    Une analyse comparative avec 12 autres villes révèle que certains couts associés aux développements de projets sont généralement assumés par le promoteur. Ce rapport a soulevé plusieurs points qui ont guidé les recommandations pour la modification de 21 éléments du règlement 1204.

     

    Parmi les éléments pour lesquels la Ville assumait les couts et qui seront dorénavant entièrement déboursés par les promoteurs on retrouve :

     

    • Les frais d’analyse de dossier.
    • Le paiement des plans directeurs et des études de circulation.
    • Tous les frais reliés à la signalisation et au marquage.
    • Les frais d’abat-poussière avant le pavage.
    • Le paiement des modifications aux infrastructures existantes (réseaux et équipements).
    • Les trottoirs ainsi que les pistes cyclables et multifonctionnelles.
    • Le paiement des appels d’offres.
    • Les couts des affichages pour l’identification du promoteur en cas d’appel d'urgence.

     

    Source : Ville de Sherbrooke

  • Lancement du projet Savana sur le Parc

    Ce nouveau projet de condominiums situé dans l’arrondissement Côte-des-Neiges—Notre-Dame-de-Grâce à Montréal est piloté par Omnia Technologies, Claridge Immobilier et Groupe HD Immobilier.

    Comptant 84 condos répartis sur 10 étages, Savana sur le Parc sera composé de studios ainsi que d’unités d’une, deux ou trois chambres à coucher. Les unités bénéficieront toutes de balcons privés et les résidents pourront également profiter d’un toit végétalisé, d’aires communes, d’une salle d’entrainement complète et d’un élégant lobby. De plus, un stationnement intérieur comprenant des espaces à vélo et des bornes de recharge pour voitures électriques sera aménagé.

     

    L’immeuble signé par Geiger Huot Architectes sera mis en chantier par Omnia Technologies. Les travaux débuteront au printemps 2022 et seront complétés à l’automne 2023.

     

    Sources : Omnia Technologies, Claridge Immobilier et Groupe HD Immobilier

  • Guide sur l’accessibilité des bâtiments aux personnes à mobilité réduite

    La Régie du bâtiment du Québec (RBQ) a publié le nouveau Guide sur l’accessibilité des bâtiments, une référence pour le milieu de la construction.

    Ce guide réunit l’ensemble des normes de conception en matière d’accessibilité et fournit des renseignements sur les motifs de certaines exigences. Il contient plus de 150 bonnes pratiques qui vont au-delà des exigences minimales du Code, 69 articles ainsi que 16 exemples d’erreur d’interprétation en lien avec la conception sans obstacles.

     

    Ce document propose également des commentaires, par l’entremise de textes et d’illustrations, sur la façon dont bon nombre d’exigences peuvent être appliquées. On y retrouve par ailleurs de nombreuses innovations, notamment concernant l’accessibilité aux bornes de recharge pour véhicules électriques.

     

    Conçu pour des architectes, des concepteurs, des entrepreneurs et d’autres intervenants du milieu, cet outil pédagogique est publié à la suite de la dernière révision du chapitre I, Bâtiment, du Code de construction, entrée en vigueur le 8 janvier 2022.

     

    Le Guide est disponible sur le site Web de la RBQ.

     

    Source : Régie du bâtiment du Québec

  • Cowansville lance l’un de ses plus gros projets en infrastructures et bâtiments

    Une aide financière de 3,2 M$ accordée par le Gouvernement du Québec permettra à la Ville de Cowansville de construire deux garages municipaux.

    Les deux nouveaux bâtiments de deux étages érigés sur la rue d’Albany seront réalisés par Chantal Brodeur Architecte et l’entrepreneur Comco.

     

    Le plus grand bâtiment, d’une superficie de 1 100 mètres carrés, comprendra une aire de garage, des ateliers de mécanique et de lavage avec portes sectionnelles mécaniques, des espaces de rangement, des bureaux administratifs et une salle de conférence.

     

    Le bâtiment de 845 mètres carrés sera pour sa part voué à l’entreposage des véhicules municipaux. Il sera également muni de plusieurs portes mécaniques et abritera un vestiaire, une salle de formation et une salle de repos avec cuisine.

     

    Des aménagements extérieurs seront par ailleurs réalisés dans le cadre de ce projet.

     

    Les travaux devraient être complétés en mars 2023.

     

    Sources : Cabinet de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation et Ville de Cowansville

  • Le projet de voie de contournement de Saint-Lin-Laurentides passe en seconde vitesse

    Le Gouvernement du Québec va de l’avant avec le projet de contournement de Saint-Lin-Laurentides et de réaménagement de la route 335.

    Les travaux, répartis sur 6,5 kilomètres, seront divisés en trois phases. La première phase du projet débutera à l’été 2022 avec le réaménagement de la route 335 au sud de la côte de Grâce. Cette intervention permettra d’améliorer la sécurité des usagers de la route, y compris celle des piétons et des cyclistes.

     

    Par la suite, lors de la deuxième phase, l’ajout d’une voie de contournement dans le secteur nord de la ville offrira une autre option de déplacement aux automobilistes qui transitent par les routes 158, 335 et 337 dans Lanaudière. Le ministère des Transports devrait amorcer et terminer le processus d’acquisition de cette phase en 2022.

     

    La phase 3 consistera pour sa part en le contournement de la route 335-337 dans le secteur sud.

     

    Ce projet a été priorisé par le gouvernement et a profité des mesures prévues à la Loi sur l'accélération de certains projets d'infrastructure, lesquelles permettent qu'il soit réalisé plus rapidement.

     

    Source : Cabinet du ministre des Transports

     

  • Un motel converti en logements communautaires

    La Fédération régionale des OSBL d’habitation de la Montérégie et de l’Estrie (FROHME) a fait l’acquisition du Motel Rustik à Châteauguay dans le but de le convertir en 31 logements sociaux et communautaires.

    Ce projet permettra d’offrir des studios meublés aux personnes itinérantes ou à risque d’itinérance, un type de logement rare dans les municipalités régionales de comté et les villes avoisinantes, alors qu’il est particulièrement convoité.

     

    L’immeuble abritant le Motel Rustik représente un choix d’intérêt pour réaliser le projet puisque la bâtisse est en bon état et permet une transformation relativement rapide. Sa situation géographique, à proximité de la communauté Mohawk de Kahnawake et des transports en commun, favorisera par ailleurs l’accès aux services pour les personnes ciblées.

     

    La FROHME prendra possession de l’immeuble de 31 mars 2022. Le financement public et les couts prévus d’acquisition et de rénovation sont de 5 982 544 $. Les travaux débuteront dès que possible et les logements seront livrés avant le 31 décembre 2022.

     

    Ce projet est rendu possible grâce à un investissement de 6 M$ dans le cadre de la Seconde Entente Canada-Québec concernant l’Initiative pour la création rapide de logements pilotée par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) et la Société d’habitation du Québec (SHQ).

     

    Source : Ville de Châteauguay

  • Les éditions 2020 des codes modèles nationaux sont maintenant accessibles

    Les codes élaborés par la Commission canadienne des codes du bâtiment et de prévention des incendies (CCCBPI) et publiés par le Conseil national de recherches du Canada (CNRC) sont maintenant accessibles gratuitement en ligne.

    Les codes modèles nationaux 2020 remplacent les éditions de 2015 et de 2017 des Code national du bâtiment, Code national de prévention des incendies, Code national de la plomberie et Code national de l’énergie pour les bâtiments. La CCCBPI a incorporé près de 400 modifications à ces nouvelles publications.

     

    La réglementation provinciale et territoriale actuelle dans les domaines du bâtiment, de la prévention des incendies, de la plomberie et de l’énergie demeurent toutefois en vigueur jusqu’à ce que les plus récentes éditions des codes modèles nationaux soient adoptées, avec ou sans modifications, par l’autorité compétente provinciale ou territoriale.

     

    Les éditions de 2020 des codes modèles nationaux sont offertes gratuitement en format électronique et sont en vente en format imprimé à partir du Magasin virtuel du CNRC.

     

    Source : Conseil national de recherches du Canada

  • 30 mars 2022
    Par Diane Martin-Graser

    À deux pas de l’ancienne Tour d’aiguillage, le dernier projet Wellington sur le Bassin progresse à grands pas.

    Ce 24 février 2022, le vice-président de la firme Devimco, James Goulet, affiche un sourire enthousiaste lors de la pelletée symbolique. Même si les premières excavations ont eu lieu en novembre dernier, le Groupe a souhaité marquer le coup avec son partenaire, le Fonds immobilier de solidarité FTQ. Pour nous faire connaitre davantage ce projet phare, l’architecte du projet, William Atkinson, a accepté de nous confier les particularités et les défis de cette réalisation monumentale. 

     

    À la une, de gauche à droite, James Goulet, vice-président, acquisitions et développement, Groupe Devimco et Martin Raymond, vice-président principal des investissements immobiliers, Fonds immobilier de solidarité FTQ. Crédit : Devimco

     

     

    Les particularités du chantier signature

    S’inscrivant dans la lignée de District Griffin, le dernier projet de Devimco se termine sur une note originale le long de la promenade Smith. Au XIXe siècle, le quartier aux allures industrielles répondait à une forte demande de produits manufacturés. D’où les nombreux vestiges remarquables postés aux abords du canal de Lachine, très actif avant sa fermeture à la navigation commerciale dans les années 70. Les futurs habitants seront ainsi aux premières loges d’une vue sur les artefacts venant de cette époque effervescente. De plus, les acquéreurs auront un panorama dégagé sur le mont Royal et le centre-ville, sans risque de vis-à-vis à l’avenir. Située à l’angle des rues Wellington et de la Montagne, cette structure haute de 23 étages présente 380 unités de condos réparties sur 320 000 mètres carrés et sur deux niveaux de stationnement en souterrain. Les couts estimés à 160 millions de dollars réservent un défi des plus ambitieux.

     

    Le style architectural se démarque du contexte environnant. Les architectes ont imaginé des formes angulaires qui s’inscrivent dans la configuration du site. William Atkinson s’explique : « Le site a une géométrie irrégulière, ce qui a permis de moduler une volumétrie en angle très dynamique. La moitié de la façade sud s’implante dans la trame régulière de Montréal et la portion nord, qui s’inscrit dans l’axe de la rue de la Montagne, pivote. » Le revêtement de la façade marque un contraste chromatique pour souligner le mouvement entre ses deux parties distinctes. Côté sud, la couleur anthracite détonne avec la portion nord, plus lumineuse, faite d’aluminium. Le chantier compte une pléiade d’intervenants. Tandis que Forme Studio Architectes a réalisé les plans du bâtiment, Relief Design a poursuivi avec la configuration du paysage. Reconnue pour ériger des édifices d’envergure, Bastium Construction (en consortium avec Édyfic) assurera la livraison de l’immeuble qui s’échelonnera jusqu’en 2024. Pour la partie génie civile, le projet compte sur les services de GeniMac et sur BCA pour des conseils en structure.

     

    Quelques défis à relever

    Certains défis d’ordre historique et patrimonial ajoutent un degré de complexité au projet. Le site présente une servitude qui borde le chantier et qui empêche les entreprises d’exercer certains droits sur une partie adjacente au futur bâtiment. Cette portion accordée au réseau public accentue la logistique de mobilisation sur le chantier. Les experts tirent des lignes claires pour éviter les passages d’aqueduc souterrain ou encore le tunnel historique passant sous le canal. Sur le terrain, le promoteur rénovera également les anciennes vespasiennes du square Gallery, monument de style art déco classé. Leur présence crée un niveau de contraintes supplémentaire mais essentiel au rayonnement du patrimoine montréalais. Les acteurs du projet font donc preuve de prudence dans la phase d’excavation afin de ne pas changer la condition du sol dans ce périmètre.

     

    Autre détail, mais pas des moindres : la pandémie mondiale qui affecte les couts et la chaine d’approvisionnement des matériaux. L’ensemble des professionnels et des entrepreneurs de la construction au Québec n’ont pu passer à côté de ces problèmes paralysants. William Atkinson précise que c’est le principal défi de tous les chantiers en cours et il poursuit : « C’est un enjeu auquel nous devons faire face au quotidien, mais nous sommes optimistes car la situation va se stabiliser. » Selon lui, cette situation demande à tous les intervenants un degré de flexibilité, de rigueur et d’entraide. D’où l’importance de s’entourer de gens de confiance.

    Cet article est paru dans l’édition du 17 mars 2022 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous.

  • 23 mars 2022
    Par Sandra Soucy

    L’année 2021 aura permis à l’industrie de la construction d’atteindre des sommets sans précédent avec un nombre total de 197,5 millions d’heures travaillées, soit le volume de travail le plus élevé de son histoire, pulvérisant le dernier record de 177 millions d’heures enregistrées en 2019. Et à en croire les prévisions de la CCQ, les perspectives demeurent des plus optimistes pour l’année en cours.

    Pas de doute, le contexte s’avère favorable pour la filière du bâtiment au Québec cette année, et ce, plus particulièrement dans les secteurs commercial et institutionnel. Selon Mélanie Ferland, auteure du rapport des perspectives économiques de la CCQ, rien de cela n’était prévisible à l’automne 2020, en plein coeur de la pandémie, alors que régnait l’incertitude et que les prévisions annonçaient un retour graduel à la normale.

     

    « Ce n’est pas du tout ce qui s’est passé, s’exclame-t-elle. Les choses se sont replacées très vite! La raison de cette accélération? On la retrouve principalement du côté de l’institutionnel avec le plan de relance très ambitieux du gouvernement provincial qui a mis l’accent sur les infrastructures, notamment dans les domaines de la santé et de l’enseignement. En comparaison, le secteur commercial se replace graduellement par rapport à l’année 2019, bien qu’il n’ait pas retrouvé sa pleine vitesse de croisière. »

     

    Éric Côté, président-directeur général de la Corporation des entrepreneurs généraux du Québec (CEGQ). Crédit : Photographes commercial

     

    Malheureusement, le secteur industriel a particulièrement fait les frais de la pandémie, ayant vu l’annulation ou le report de plusieurs projets. Malgré tout, comme le souligne Mélanie Ferland, plusieurs grands chantiers ont été complétés au cours de la dernière année avec une accumulation de 11 millions d’heures travaillées, ce qui signifie une augmentation de 20 % par rapport à 2020 avec ses 9,5 millions d’heures travaillées. Ce niveau d’activité demeure toutefois inférieur à celui qui a été observé en 2019 avec un total de 12 millions d’heures à son actif.

     

    L’auteure du rapport des perspectives économiques de la CCQ estime qu’il y a de bonnes raisons de croire que l’activité poursuivra légèrement sa hausse en 2022 avec une prévision de 12 millions d’heures travaillées qui s’appuie sur l’arrivée de projets considérables, comme la construction d’une usine commerciale de transformation graphite par Nouveau Monde Graphite et l’expansion de l’usine de fabrication de papier tissu de Produits Kruger.

     

    Un marché en pleine lancée

    Autant dire que les perspectives concernant l’ensemble de l’industrie de la construction sont plutôt encourageantes pour les années à venir; celle-ci, qui plus est, a vu son nombre de salariés grimper à 189 000 en 2021, un record si l’on compare aux 177 500 recensés en 2020. « Il ne s’agit pas tant de gros projets, bien qu’on en compte plusieurs, mais plutôt d’une situation de projets multiples à travers la province, notamment d’agrandissements d’écoles, de rénovations, de constructions de maisons des ainés, de CHSLD, tient à préciser Mélanie Ferland. Et du côté du génie civil, nous ne pouvons passer sous silence l’imposant projet du REM qui à lui seul frôle les sept milliards de dollars. »

     

    Le défi du marché du bâtiment

    Mais alors que le dynamisme du secteur s’active, les difficultés de recrutement s’intensifient. Le Québec bénéficiant d’un taux de chômage très bas, l’heure est à la prudence et requiert une attention particulière envers la rétention des travailleurs. Pour combler les besoins et répondre à la demande provoquée par la hausse des chantiers, l’une des pistes de solution consiste à recruter parmi les groupes sous-représentés, notamment auprès des femmes, de membres des Premières Nations et de minorités visibles, fait valoir Mélanie Ferland.

     

    Christian Tétreault, directeur relations du travail et affaires juridiques à l'Association des constructeurs de route et grands travaux du Québec (ACRGTQ). Crédit : ACRGTQ

     

    Pour Christian Tétreault, directeur, relations du travail et affaires juridiques à l’Association des constructeurs de routes et grands travaux du Québec (ACRGTQ), il ne fait pas de doute qu’en termes d’attractivité, il faut solliciter et intégrer tout le bassin de main-d’oeuvre issu de la diversité culturelle. « Il y a certes certains programmes qui ont été mis en place et qui ont donné des résultats, mais il y a encore du travail à faire, estime-t-il. On a beau vouloir inciter des gens à faire carrière dans l’industrie de la construction, mais encore faut-il qu’ils aient la possibilité que cela leur soit accessible. »

     

    Pour Éric Côté, président-directeur général de la Corporation des entrepreneurs généraux du Québec (CEGQ), il s’agit d’une tempête parfaite. « Nous sommes vraiment dans une situation où jamais il n’y a eu autant de travail. Le secteur de la construction attire des travailleurs, mais pas assez pour fournir à la demande. Malheureusement, cette pénurie ne semble pas être à court terme, mais plutôt une tendance lourde puisque plusieurs milliers de travailleurs manquent à l’appel pour couvrir tout le travail à accomplir dans une perspective de 5 à 10 ans. Alors, il faut imaginer des solutions. »

     

    Les assouplissements apportés par le gouvernement sur la Loi sur les relations du travail, la formation professionnelle et la gestion de la main-d’oeuvre dans l’industrie de la construction, communément appelée loi R-20, dont les huit mesures entrées en vigueur en avril 2021, permettront d’augmenter la disponibilité de la main-d’oeuvre sur les chantiers. Une solution qui, à première vue, semble salutaire aux employeurs, fait aussi remarquer le directeur de l’ACRGTQ. Néanmoins, bien que l’on rende l’industrie de la construction plus attrayante et que l’on en facilite l’accessibilité en assouplissant les règles, encore faut-il être en mesure d’y retenir les gens, souligne-t-il. « L’étude qui a été menée par la CCQ il y a quelques années révèle que 35 % des gens qui ont obtenu un certificat de compétence pour travailler dans l’industrie l’ont abandonnée au cours des cinq premières années suivant leur intégration. »

     

    Et cela touche particulièrement les femmes, renchérit Éric Côté, qui croit qu’il faudra de plus en plus investir dans la rétention pour remédier à la situation. « On aura beau instaurer toutes les mesures qui soient, si ça rentre d’un côté et que ça sort de l’autre, cela se traduit malheureusement par beaucoup de temps, d’énergie, d’investissements et d’argent jetés littéralement par les fenêtres, se désole-t-il. »

     

    Pour maintenir sa main-d’oeuvre, la CEGQ met en oeuvre diverses actions ayant pour intérêt d’inverser la tendance, dont une formation aux entrepreneurs très attendue qui vise à prévenir le harcèlement psychologique. « Tout cela passe inévitablement par l’éducation », soutient Éric Côté.

     

    Un secteur qui tient tête aux difficultés

    Doit-on craindre que l’industrie ne puisse répondre à la demande ? « Plutôt préoccupant, affirme Éric Côté. Si on n’a plus la capacité, cela veut dire que le gouvernement va lever le pied sur les projets. Cela est bien connu, les investissements publics ont un effet sur les investissements privés. Si le gouvernement arrête d’investir dans les écoles, dans les hôpitaux ou qu’il diminue sa contribution, ça envoie un signal aux gens qui investissent dans le secteur privé que nous pourrions aussi commencer à ralentir. »

     

    Christian Tétreault est bien d’accord : « Cela reste inquiétant, et les employeurs devront une fois de plus faire preuve de créativité en 2022. Cependant, avec un pas de recul, je me dis que si nous avons réussi à passer à travers tant bien que mal en 2021, alors je crois qu’avec la prédiction d’augmentation de 1 % d’heures travaillées en 2022 de la CCQ, les employeurs devraient être capables de répondre à la demande. Le défi est toujours là, mais il sera de toute évidence moins complexe que celui qu’on a eu en 2021. »

  • 20 janvier 2022
    Par Jasmin Lefebvre, associé de Miller Thomson

    Les contrats CCDC 2 2020 et ACC 1 2021 sont-ils des contrats respectueux de la réalité juridique québécoise ? Le présent article vise à faire connaitre quelques-unes de nos réflexions à ce sujet.

    À la mi-décembre, le Comité canadien des documents contractuels (CCDC) et l’Association canadienne de la construction (ACC) ont procédé au lancement de deux nouveaux contrats‑types destinés à occuper une place importante au sein de l’industrie : les contrats à forfait CCDC 2 2020 et ACC 1 2021, respectivement, un contrat d’entreprise générale et un contrat de sous‑traitance.

     

    Comme c’était le cas pour les versions 2008 qu’ils sont destinés à remplacer, les nouveaux contrats CCDC 2 et ACC 1 sont conçus pour être coordonnés. Or, du point de vue de l’observateur québécois, des questions se posent quant au degré de compatibilité de ces nouveaux textes avec la réalité juridique propre au Québec.

     

    Depuis toujours, l’objectif du CCDC et de l’ACC est de procurer à l’ensemble de l’industrie canadienne de la construction un jeu de formules contractuelles adaptées à diverses réalités commerciales. Qu’il s’agisse de contrats à forfait, à taux unitaires ou de contrats de design-construction, l’utilisateur des formulaires du CCDC saura trouver un contrat répondant à ses besoins d’un point de vue commercial.

     

    Par contre, en ce qui a trait au contexte juridique qui diffère de façon appréciable dans chaque province canadienne, le CCDC prend le parti d’une certaine uniformité. Or, le droit commun applicable aux contrats de construction n’a jamais été uniforme au Canada et, de fait, en raison de l’adoption récente de lois sur les paiements, il l’est de moins en moins. Ce droit est d’ailleurs particulièrement singulier au Québec où l’on vit sous le régime du droit civil, alors que les autres provinces sont régies par la common law, un droit auquel se sont greffées diverses pièces législatives destinées à le compléter et à le moderniser. Il existe des différences considérables entre les deux régimes et la première qui vient en tête en matière de droit de la construction est celle qui existe entre l’hypothèque légale de la construction au Québec et les « construction liens » dans les autres provinces. Pour illustrer lesdites différences, on peut mentionner les règles relatives au temps prescrit pour publier la sureté. Celui-ci est régi par une démarche d’affichage au site de l’ouvrage dans les provinces de la common law, alors qu’au Québec, l’inscription de l’hypothèque est tributaire de la « fin des travaux », une notion qui a fait couler beaucoup d’encre et a donné lieu à de multiples jugements au fil du temps.

     

    Dans les versions 2008 du CCDC 2 et de l’ACC 1, la section traitant des modalités de paiement comportait certaines dispositions faisant textuellement référence aux particularités du régime juridique québécois en lien avec les hypothèques légales. Elles contribuaient à établir plus clairement un régime contractuel propre à la situation du Québec, tout en définissant en parallèle un régime applicable aux territoires de common law. Or, dans les dispositions équivalentes du CCDC 2 2020, il n’y a plus aucune référence au régime québécois. Exit la formulation qui envisageait les deux régimes de droit coexistant au Canada.

     

    Dans les nouvelles formules contractuelles, on retrouve toujours un système binaire déterminant les modalités applicables à la libération des paiements, mais les deux pôles ne sont plus le droit québécois et la common law. Ces pôles ont été remplacés par une alternative entre deux situations : d’une part, celle qui prévaut lorsque les contrats s’exécutent sous le régime d’une « loi sur les privilèges » et, d’autre part, celle où les parties sont soumises aux « exigences d’une législation sur les paiements ». Or, actuellement, au Québec, il n’existe ni l’une ni l’autre et rien ne laisse entrevoir un changement à cet état de choses dans un avenir prévisible. Dans les faits, plusieurs dispositions cruciales des nouveaux contrats oscillent dorénavant entre la situation qui s’applique sous les régimes des législations sur les paiements (Ontario, Saskatchewan) et celle des provinces où il n’existe qu’une loi sur les privilèges (les autres provinces, exception faite du Québec).

     

    Face à ces carences apparentes, il sera bien sûr possible pour les parties de réaménager le nouveau CCDC 2 de façon à mieux l’adapter à la situation qui leur est propre[1]. Une telle pratique était déjà répandue sous le règne de la version de 2008.

     

    On ne peut toutefois s’empêcher de regretter un peu l’ancien libellé dont la langue était certes moins soignée, mais qui avait le mérite de chercher à mieux embrasser notre réalité juridique propre. Qui dit contrat mieux adapté à une réalité juridique dit contrat mieux à même de jouer son rôle. En outre, un contrat mieux adapté à son environnement juridique sera de nature à prévenir les litiges plutôt qu’à les provoquer. On peut aussi regretter que l’avènement des nouveaux contrats CCDC 2 et ACC 1 n’ait pas été l’occasion de rehausser le degré d’adaptation de ces contrats à la réalité juridique québécoise plutôt que celle de la passer complètement sous silence. À notre avis, les quelques innovations procurées par ces nouveaux contrats, dont la notion de « Prêt pour l’occupation », ne contrebalanceront pas la perte de compatibilité avec le droit québécois dont il est fait état dans notre texte et que nous déplorons.

     

    À quand des contrats-types de construction d’usage général taillés sur mesure pour l’industrie québécoise de la construction? Nul doute que cette industrie, innovante et florissante, les mériterait amplement.

     


    1. Pour l’ACC 1, c’est aussi vrai, sous réserve toutefois des exigences prescrites par le Code du BSDQ.

     

    Miller Thomson avocats

     

    Miller Thomson avocats

    Cet article est paru dans l’édition du 20 janvier 2022 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous.

  • Le futur aréna de Sainte-Thérèse présenté au public

    La Ville de Sainte-Thérèse a dévoilé les esquisses du nouvel aréna qui sera construit sur le terrain du Collège Lionel-Groulx.

    Les esquisses montrent un bâtiment à l’allure moderne et épurée, mettant en valeur des éléments en bois. Une fenestration abondante en façade laissera place à la lumière naturelle.

     

    Le bâtiment comprendra une glace et des gradins pouvant accueillir 336 personnes. Six vestiaires et divers locaux administratifs, fonctionnels et techniques complèteront les installations.

     

    Durant les derniers mois, la société d’ingénierie FNX-INNOV et la firme TLA Architectes ont établi les plans et devis afin de proposer un bâtiment qui répondait aux différents critères établis par la Ville, tels que :

     

    • La conception d’équipements permettant l’économie d’énergie.
    • La recherche de pratiques exemplaires, de mesures d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre et de mesures d’efficacité énergétique.
    • L’accès universel au bâtiment.
    • L’utilisation douze mois par année.

     

    L’étape de la planification du projet tirant à sa fin, l’appel d’offres public pour la réalisation des travaux sera lancé ce printemps. La première pelletée de terre est prévue à l’automne 2022.

     

    Ce projet évalué à quelque 20 millions de dollars est rendu possible grâce à une aide financière obtenue dans le cadre du Programme d’aide financière aux infrastructures récréatives et sportives (PAFIRS).

     

    Source : Ville de Sainte-Thérèse

  • Le Spa Eastman s’offre de nouveaux pavillons

    Le projet, qui soulignera les 45 ans du centre d’hébergement touristique, sera réalisé en partenariat avec Solution Era et l’entrepreneur Benoît Lavigueur, tous deux experts en bâtiments écologiques.

    Le Spa Eastman aménagera quatre nouveaux pavillons sains, résilients et autonomes sur son domaine de 326 acres : deux bâtiments d’une superficie de 370 mètres carrés ainsi que deux autres de 500 m2.

     

    De conception bioclimatique, les nouvelles constructions, qui visent les certifications LEED Platine, Carbone neutre et Net zéro, privilégieront l’utilisation de matériaux sains et locaux, tels que le bois, et viseront de hauts standards énergétiques. Elles seront par ailleurs munies de panneaux solaires qui assureront leur autonomie énergétique.

     

    Le projet comprendra également l’aménagement d’un jardin comestible, d’une petite forêt nourricière avec des arbres fruitiers et des plantes médicinales ainsi que d’un petit étang baignable.

     

    Le premier bâtiment sera inauguré à l’automne 2022, alors que les trois autres seront complétés au cours de l’année 2023.

     

    Sources : Spa Eastman et Les éco-bâtisseurs

  • Des projets routiers et aéroportuaires pour le Nord-du-Québec

    Le Gouvernement du Québec investira près de 125 M$ au cours des deux prochaines années afin d’assurer le maintien et l’amélioration de l’état des infrastructures routières et aéroportuaires de la région du Nord-du-Québec.

    Ces investissements permettront la concrétisation de 48 projets, dont 18 pour le Nunavik.

     

    Les sommes investies se répartissent comme suit :

     

    • 30 162 000 $ pour des chaussées en bon état;
    • 11 896 000 $ pour des structures en bon état;
    • 1 023 000 $ pour un réseau efficace et sécuritaire;
    • 81 711 000 $ pour des projets aéroportuaires.

     

    Les projets incluent notamment le rechargement en gravier de la route entre Matagami et Lebel-sur-Quévillon; la reconstruction du pont au-dessus du lac aux Dorés, à Chibougamau; ainsi que la réfection de la route 113, à Eeyou Istchee Baie-James.

     

    Source : Cabinet du ministre des Transports

  • Construction de 22 logements abordables à Sherbrooke

    Le projet de l’organisme Mon Shack, Mes choix, Mon avenir bénéficiera d’une contribution financière des gouvernements du Canada et du Québec.

    L’aide financière de plus de 5,9 M$ allouée par les deux paliers gouvernementaux permettra la construction de 22 nouveaux logements abordables. Situés à proximité de la phase 1 du projet, les unités résidentielles sous supervision de Mon Shack 2.0 seront offertes à de jeunes adultes de 18 à 35 ans vivant avec une problématique de santé mentale.

     

    Les locataires auront par ailleurs accès à des services offerts en partenariat avec l’Université de Sherbrooke et l’Université Bishop’s, via « l’Univers Shack », qui consiste dans le développement d’un espace collaboratif vivant, contribuant à l’innovation des pratiques en milieu de vie tout en favorisant la recherche.

     

    Le financement de ce projet a été accordé dans le cadre de la Seconde Entente Canada-Québec concernant l’Initiative pour la création rapide de logements.

     

    Sources : Cabinet de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation et Gouvernement du Canada

  • 31 mars 2022
    Par Camille Beaudry, Sociétaire

    Partenariat public-privé : attention à ne pas fausser l’évaluation du risque de son cocontractant.

    Les partenariats public-privé (« PPP ») sont couramment employés pour la réalisation de projets d’infrastructure. Dans une décision rendue récemment[1], la Cour supérieure a été appelée à déterminer si un donneur d’ouvrage public avait manqué à ses devoirs de renseignement, de collaboration et de loyauté envers son partenaire privé en ce qui concerne la rentabilité d’un projet.

     

    Faits

    Le 15 octobre 2005, la Ville de Sherbrooke (la « Ville ») lance un appel d’offres visant à conclure un contrat de partenariat public-privé pour la construction et la gestion d’un centre de soccer intérieur (le « Centre de soccer »). Au terme de l’appel d’offres, le contrat est octroyé à Groupe Axor inc. (« Axor »), l’unique soumissionnaire, qui confie à sa filiale, Sherax immobilier inc. (« Sherax »), la gestion du Centre de soccer.

     

    Dans les documents de soumission, la Ville indiquait que ses besoins de location pour les terrains de soccer, ainsi que ceux des organismes ayant pour mandat d’encadrer la pratique du soccer sur son territoire, étaient estimés à 4 943 heures par année. En outre, la Ville garantissait un minimum de 400 000 $ en revenus de location.

     

    Durant les treize années d’exploitation du Centre de soccer, Axor et Sherax constatent que les heures de location desdits terrains sont nettement inférieures à ce qui était prévu lors de l’appel d’offres.

     

    En effet, pendant cette période, les subventions accordées par la Ville aux différents organismes étaient limitées au minimum nécessaire pour générer le revenu de location garanti, soit 400 000 $.

     

    En aucun temps ces subventions ne suffisaient à l’atteinte des 4 943 heures de location évoquées lors de l’appel d’offres. De plus, dans l’année suivant l’ouverture du Centre de soccer, la Ville a aménagé un terrain synthétique à proximité de celui-ci, faisant ainsi directement concurrence à ses partenaires, Axor et Sherax.

     

    Axor et Sherax entreprennent donc un recours afin de récupérer leur gain manqué. Ils invoquent que les documents de soumission de la Ville prévoyaient qu’un soutien financier serait offert aux organismes de façon à permettre un nombre d'heures de location des terrains de soccer suffisant pour assurer la viabilité financière du Centre de soccer. Sans cela, les entreprises n’auraient jamais accepté d’être liées par ce contrat.

     

    Axor et Sherax reprochent à la Ville d’avoir omis de leur fournir toute l’information pertinente pour leur permettre de mieux évaluer les risques financiers du contrat. Ils reprochent également à celle-ci d’avoir refusé de collaborer à l’atteinte des objectifs de location du Centre de soccer.

     

    En défense, la Ville prétend qu’elle ne peut encourir aucune responsabilité quant aux besoins de location estimés dans l’appel d’offres, car cette estimation n’était présentée qu’à titre indicatif. Elle prétend également qu’elle a rempli ses obligations prévues au contrat en s’assurant de garantir un revenu minimal de 400 000 $.

     

    Jugement

    Dans sa décision, la Cour retient que les représentants de la Ville savaient que les estimations sur le plan des heures de location prévues au contrat n’allaient pas être atteintes sans une contribution financière suffisante de la Ville aux organismes. En l’absence d’une telle contribution, les organismes n’étaient pas en mesure de louer les terrains de soccer pour un nombre suffisant d’heures.

     

    La Cour estime que la Ville a manqué à son obligation de renseignement, de collaboration et de loyauté en ne mentionnant pas à Axor et Sherax au moment de la conclusion du contrat qu’elle comptait limiter sa contribution financière au strict nécessaire permettant d’atteindre le niveau de revenu de location minimal garanti de 400 000 $.

     

    La Ville a ainsi omis de fournir à Axor et Sherax toutes les informations nécessaires pour leur permettre d’évaluer les risques financiers du contrat. L’utilisation des termes « estimé » et « indicatif » dans les documents d’appel d’offres ne pouvait permettre à la Ville d’induire en erreur son cocontractant. Au surplus, en faisant concurrence à celle-ci, la Ville a manqué à ses obligations de collaboration et de loyauté, lesquelles découlent de l’obligation générale de bonne foi contractuelle.

     

    La Cour a donc déterminé que les manquements représentaient des fautes intentionnelles pour lesquelles la Ville devait être tenue entièrement responsable. La présence d’une clause prévoyant une garantie de revenus de location de 400 000 $ ne pouvait permettre à la Ville d’exclure ou de limiter sa responsabilité. La Ville a donc été condamnée à payer la somme de 2 686 492,28 $.

     

    Conclusion

    Cette décision est intéressante puisqu’elle rappelle l’importance pour un donneur d’ouvrage d’agir de bonne foi, notamment en ce qui a trait aux informations contenues dans ses documents d’appel d’offres, et ce, indépendamment du modèle de réalisation choisi.

     

    En manquant à ses devoirs de renseignement, de loyauté et de collaboration dans le cadre d’un partenariat public-privé, un donneur d’ouvrage s’expose à devoir dédommager son partenaire privé.

     


    1. Ville de Sherbrooke c. Sherax Immobilier inc., 2021 QCCS 5018 (CanLII).

     

    Miller Thomson avocats

     

    Miller Thomson avocats

    Cet article est paru dans l’édition du 17 mars 2022 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous.

  • 1 avril 2022
    Mise à jour le

    L’agrandissement et le réaménagement de l’Hôpital de Lachine visent à offrir à la population des locaux mieux adaptés et plus accessibles, et au personnel médical un environnement de travail plus fonctionnel.

    Une mise à niveau du bâtiment historique principal assurera à la Santé publique qu’il répondra aux normes actuelles en matière d’infrastructure, de contrôle des infections, de confidentialité et de sécurité.

     

    Le projet se divise en deux grands volets. On prévoit ainsi la construction d’un nouveau bâtiment de plus de 18 727 mètres carrés et le réaménagement des niveaux 1 et 6 du bâtiment existant sur une superficie de plus de 2 673 mètres carrés.

     

    On trouvera, dans le nouveau bâtiment :

    • l’urgence;
    • les soins intensifs;
    • la médecine de jour;
    • les unités de soins de médecine, de chirurgie et de soins palliatifs;
    • le bloc opératoire;
    • l’unité de retraitement des dispositifs médicaux (URDM);
    • 29 lits dans l’unité de médecine, 16 en chirurgie et 10 en soins palliatifs.

     

    Quant aux niveaux 1 et 6, ils accueilleront, une fois réaménagés :

    • les suites endoscopiques;
    • les cliniques externes;
    • le centre de prélèvements.

     

    Couts

    223 millions de dollars

     

    Donneur d’ouvrage

    • Centre universitaire de santé McGill (CUSM)

     

    Gestion du projet

    • Société québécoise des infrastructures

     

    Principales étapes

    2021

    • Acceptation définitive par le gouvernement du Québec du dossier d’affaires du projet – mars

     

    2022

    • Mise en chantier (phase 1) – printemps

     

    2024

    • Fin des travaux (phase 1) – octobre
    • Mise en chantier (phase 2) – octobre

     

    2025

    • Mise en service du nouveau bâtiment (phase 1)

     

    2026

    • Fin des travaux (phase 2) – mars

     

    2027

    • Livraison des travaux de réaménagement dans les bâtiments existants (phase 2)

     

    Équipes de réalisation (mars 2022)

    Architecture :

    • Provencher_Roy BBBL

    Génie mécanique/électrique :

    • Stantec/SNC-Lavalin

    Génie génie civil et structure :

    • SDK/Stantec

    Gérance de construction :

    • Groupe AXOR

     

    Sources :

    • Centre universitaire de santé McGill (CUSM)
    • Ministère de la Santé et des Services sociaux 

     

    À consulter :

    HOP LACHINE | Centre universitaire de santé McGill (cusm.ca)

  • La formation continue maintenant obligatoire pour les entrepreneurs en construction

    Cette initiative de la Régie du bâtiment du Québec (RBQ), de la Corporation des maîtres mécaniciens en tuyauterie du Québec (CMMTQ) et de la Corporation des maîtres électriciens du Québec (CMEQ) entre en vigueur le 1er avril 2022.

    Cette nouvelle obligation de formation, qui touche près de 30 000 répondants en exécution de travaux, vise notamment à réduire le risque de voir un écart se créer entre les pratiques du répondant en exécution de travaux et les règles de l’art les plus à jour.

     

    Selon Michel Beaudoin, président-directeur général de la RBQ, « la formation continue permettra de renforcer la sécurité du public, de rehausser la valeur de la licence ainsi que d’augmenter la confiance des consommateurs ».

     

    Les répondants actuellement visés par la formation continue sont ceux en exécution de travaux en bâtiment, plomberie, chauffage ou électricité. Ils devront suivre des formations qui ont été reconnues par la RBQ, la CMMTQ et la CMEQ et qui figurent au Répertoire de la formation continue, et déclarer de 16 à 32 heures de formation d'ici le 31 mars 2024.

     

    Source : Régie du bâtiment du Québec

  • Un appui de 22,5 M$ à Recyclage Lithion

    Le Gouvernement du Québec accordera une aide financière de 22,5 millions de dollars à Recyclage Lithion pour la revalorisation des matériaux critiques des batteries lithium-ion.

    Une nouvelle usine de broyage de batteries de véhicules électriques de plus de 2 700 mètres carrés sera mise en chantier dès ce printemps. Ces installations pourront traiter jusqu’à 7 500 tonnes de batteries par année, soit l’équivalent des batteries de 25 000 véhicules électriques.

     

    L’aide financière soutiendra aussi la mise en place d’un centre de développement technologique ainsi que la conception de l’ingénierie détaillée pour l’implantation, en 2023, d’une future usine d’hydrométallurgie.

     

    L’aide gouvernementale allouée comprend une prise de participation, par l’entremise d’Investissement Québec, de 15 millions de dollars dans le capital-actions de Recyclage Lithion. Des subventions totalisant 7,5 millions de dollars sont également accordées à l’entreprise et à une filiale de celle-ci par le biais du Plan pour une économie verte 2030.

     

    Au cours des deux prochaines années, Recyclage Lithion investira plus de 80 millions de dollars dans cette première phase de son projet.

     

    Source : Cabinet du ministre de l’Économie et de l’Innovation et ministre responsable du Développement économique régional

  • La Ville de Sherbrooke annonce le début des travaux rue Galt Ouest

    L’important chantier de reconstruction de la rue Galt Ouest permettra le réaménagement en profondeur de cette porte d’entrée du centre-ville de Sherbrooke.

    Les travaux exécutés par l’entrepreneur Germain Lapalme et Fils visent la reconstruction des infrastructures souterraines de la rue Galt Ouest ainsi que son réaménagement en phase avec le Plan directeur d’aménagement durable du centre-ville et le Plan directeur du transport actif, notamment par l’aménagement de bandes cyclables et d’un terre-plein central végétalisé.

     

    Le chantier débutera à l’angle de la rue Alexandre, puis progressera graduellement vers l’ouest jusqu’à l’intersection de la rue Belvédère Sud. Il comprendra d’abord des travaux d’excavation et la pose de conduites pour ensuite faire place aux travaux de bétonnage et à l’installation des lampadaires et des feux de circulation. Le pavage final et la plantation de végétaux complèteront le projet vers la fin de l’été.

     

    Ces travaux représentent un investissement de 7,7 millions $ dont 1,1 million provient d’une subvention octroyée en vertu du Programme d’infrastructures Québec-Municipalités.

     

    Source : Ville de Sherbrooke

  • Une première adresse sur la rive sud de Montréal pour Patrick Morin

    L’entreprise québécoise de centres spécialisés dans la quincaillerie et la rénovation Patrick Morin a annoncé l’ouverture d’une succursale à grande surface à Brossard.

    Située sur le boulevard Taschereau, cette 22e succursale d’une superficie de 8600 mètres carrés sera dotée d’un vaste entrepôt intérieur pour les matériaux, d’un comptoir de services pour les entrepreneurs ainsi que d’une multitude de sections de rénovation avec leurs spécialités.

     

    L’aménagement extérieur comprendra des espaces végétalisés ainsi que des bornes de recharge pour véhicules électriques.

     

    Les appels d’offres sont actuellement en cours pour la construction de ce projet de près de 20 millions de dollars. La firme Hétu-Bellehumeur architectes est responsable de la conception.

     

    L’ouverture du magasin est prévue en octobre 2022.

     

    Source : Patrick Morin

  • La construction d’écoles bat son plein dans la région de Drummondville

    Des représentants du Gouvernement du Québec et du Centre de services scolaire des Chênes ont récemment souligné l’ouverture d’une nouvelle école primaire et officialisé le début des travaux de reconstruction de deux établissements d’enseignement de la région de Drummondville.

    Depuis septembre dernier, l’école de la Marconi accueille ses nouveaux élèves, qui sont répartis dans 24 classes d’enseignement primaire, préscolaire et d’adaptation scolaire. La nouvelle école se distingue, entre autres, par sa classe extérieure aménagée sur un balcon, son gymnase double et sa salle multifonctionnelle amplement fenestrée. S’inscrivant dans une perspective de développement durable, cet établissement est pourvu d’un système de chauffage géothermique.

     

    La reconstruction de l’école primaire des 2 Rivières de Saint-Lucien respectera également la vision des nouvelles générations d’écoles du gouvernement. Le Ministère a accordé une aide de plus de 17 millions de dollars pour la réalisation de ce projet qui devrait être complété en mars 2023.

     

    La nouvelle école secondaire de Drummondville ouvrira pour sa part ses portes pour la rentrée scolaire 2024. D’une capacité d’accueil de 1 256 places-élèves, elle comprendra 43 classes, un auditorium de 400 places, cinq plateaux sportifs, une place publique extérieure ainsi qu’un terrain sportif multisports de soccer extérieur en gazon naturel. Ce projet sera réalisé par la Société québécoise des infrastructures.

     

    Source : Cabinet du ministre de l’Éducation

  • Walmart s’installe au Marché central

    La nouvelle succursale Supercentre, Walmart Canada ouvrira ses portes au Marché central à l’été 2023.

    Le projet évalué à 20 millions de dollars consiste en la construction d’un bâtiment de 13 000 mètres carrés à la fine pointe de la technologie qui servira les achats en magasin et ceux en ligne.

     

    La succursale du Marché central comprendra certaines caractéristiques durables, notamment :

     

    • Un réfrigérant naturel pour les unités de réfrigération en magasin fonctionnant avec un système de réfrigération au CO2 transcritique.
    • Éclairage DEL avec commandes d’éclairage avancées dans toute la succursale, la réserve et les bureaux.
    • Lavabos, urinoirs et toilettes à très faible débit.
    • Contenu recyclé dans les matériaux de construction et finitions à faible émission de COV.
    • Un toit vert de plus de 11 000 mètres carrés.

     

    Ce projet s’inscrit dans ce qui sera la sixième phase de commerces de détail du Marché central, situé sur les 30 acres de terrain adjacents qui ont été débloqués par Groupe immobilier QuadReal aux fins de construction.

     

    Sources  : Groupe immobilier QuadReal et Walmart

  • Construction d'une deuxième tour au 1 Square Phillips

    Le Groupe Brivia a annoncé le lancement d’une seconde phase du développement du 1 Square Phillips, qui aura sa propre identité à même l’ensemble du projet.

    Conçue par la firme MSDL Architectes, la nouvelle tour de 21 étages offrira 324 unités de type condo d’une à deux chambres ainsi que des studios.

     

    Le complexe proposera à ses résidents des aménagements de cotravail, de nombreux espaces communs et des lounges feutrés, le tout d’une superficie de près de 1580 mètres carrés.

     

    Les espaces extérieurs comprendront pour leur part un parc pour chiens, une cour intérieure de même qu’une terrasse sur le toit dessinée par l’architecte-paysagiste Claude Cormier.

     

    Les premières livraisons de ce nouveau projet sont prévues pour 2025.

     

    Notons par ailleurs que la construction de la première phase du 1 Square Phillips est toujours en cours. La tour atteindra les 20 étages dès cet été, pour ensuite continuer sa progression jusqu’au sommet de 61 étages, ce qui en fera la plus haute tour résidentielle de Montréal.

     

    Source : Groupe Brivia

  • Le projet Solaris en chantier à Boisbriand

    La société immobilière Helisis et l’entrepreneur général Syscomax poursuivent la construction de Solaris, un bâtiment résidentiel à haute densité situé à Boisbriand.

    Conçu par Forme Studio Architectes, le nouvel immeuble de neuf étages en construction depuis l’automne abritera 133 unités de logement locatif.

     

    Ce projet d’une superficie de 18 820 m2 proposera notamment une terrasse au toit avec piscine et spa, un gymnase, une salle de réception ainsi qu’un lounge adapté pour le cotravail. Un stationnement de 199 cases (dont 180 souterraines) sera également aménagé.

     

    La construction de ce projet est évaluée à 32 millions de dollars. Les premiers résidents sont attendus en avril 2023.

     

    Sources : Syscomax et Helisis

  • Les architectes invités à présenter leur vision de l’Espace Rivière

    La Ville de Montréal a lancé le concours d’architecture pluridisciplinaire pour le projet Espace Rivière dans l’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles.

    Situé sur le site de l’actuelle bibliothèque de Rivière-des-Prairies, le projet Espace Rivière a été élaboré selon une approche intégrée de design centré sur l’humain ainsi que le développement et l’aménagement du territoire.

     

    Le concours d’architecture pluridisciplinaire vise plus précisément la réalisation de quelque 10 060 m2 de superficie brute de plancher qui incluront :

     

    • Une maison de la culture avec des espaces de diffusion et de médiation culturelle, notamment une salle de spectacles de 325 places, une salle d’exposition et des espaces de médiation et de résidence.
    • Une bibliothèque agrandie comportant une collection d’environ 100 000 documents.
    • Un bureau Accès Montréal.
    • Des locaux pour bureaux pour accueillir des organismes du milieu et leur offre de services.
    • Plusieurs autres espaces, tels un salon pour les adolescents, une ruche d’art, un café bistro, une cuisine communautaire, des espaces pour la famille, un laboratoire technologique et des salles d’activités physiques.

     

    Le budget pour la réalisation du projet est de 46,3 M$.

     

    Source : Ville de Montréal - Arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles

  • Un nouvel édicule à la gare Montréal-Ouest

    Exo procèdera à des travaux de réaménagement de la gare de train Montréal-Ouest afin d’améliorer la sécurité et la fluidité des accès à la gare pour les clients.

    Ce projet de 29,5 M$ confié à Sid Lee Architecture et Norda Stelo consiste principalement en la construction d’un nouvel édicule sur la rue Sherbrooke Ouest, du côté nord des voies ferrées, qui sera relié au tunnel existant sous les voies. Ainsi, les clients pourront se rendre sur l’un des trois quais sans avoir à traverser les passages à niveau situés sur les avenues Elmhurst ou Westminster.

     

    Les travaux incluent également la mise en permanence du quai nord, aménagé temporairement en 2019, pour limiter les interactions des clients avec les passages à niveau. Dans le même objectif, les accès aux quais depuis le passage à niveau Westminster seront fermés de façon permanente.

     

    Une rampe d’accès sera par ailleurs aménagée en remplacement des escaliers existants entre le chemin Broughton et le quai sud pour faciliter l’accès à ce dernier.

     

    Les nouveaux aménagements seront accessibles aux clients au cours de l’année 2023.

     

    Source : Exo

  • Une nouvelle étape franchie en vue d’importants travaux routiers à Gatineau

    Le ministère des Transports a octroyé le contrat de conception du projet de réaménagement du pont d’étagement de la montée Paiement et de son échangeur avec l’autoroute 50, à Gatineau. 

    Ce projet consiste à réaménager le pont de la montée Paiement en vue d’ajouter une deuxième voie en direction sud ainsi qu’à construire une bretelle et à reconfigurer les deux intersections sur l’autoroute 50, à la hauteur de la montée Paiement.

     

    Le mandat de conception octroyé récemment à WSP Canada pour environ 850 000 $ inclut la réalisation des avant-projets préliminaire et définitif, la préparation des plans et devis ainsi que le service d’accompagnement durant les travaux.

     

    Le Ministère poursuit la préparation du projet en vue de son inscription au Plan québécois des infrastructures.

     

    Source : Cabinet du ministre des Transports

  • 1 avril 2022
    Par Jean Garon

    La Ville de Trois-Rivières vient d’accorder un important contrat de réfection d’une partie des installations de son réseau d’eau potable du secteur ouest à Construction Deric totalisant un peu plus de 77 M$.

    Le contrat comporte deux volets de travaux; le premier concerne la réfection des installations du réservoir Saint-Jean pour une somme d’un peu plus de 38 M$, le deuxième, la réfection des installations d’élimination de fer et de manganèse et des huit puits artésiens qui alimentent le réservoir au montant de 39 M$. Les architectes de la firme Bilodeau Baril et les ingénieurs de la firme EXP sont également mandatés pour la préparation des plans et devis.

     

    Le calendrier des travaux n’est pas encore défini, souligne le chargé de projet pour la direction du génie de la Ville, Guillaume Lafortune. Il estime que chacun des deux volets (ou phases) devrait nécessiter environ 70 semaines de travaux. Ceux du premier volet débuteront ce printemps et la mise en service complète des nouvelles installations devraient avoir lieu quelque part à la fin de 2023.Pour ce qui est du deuxième volet du projet, il doit d’abord faire l’objet d’un règlement d’emprunt à adopter par la Ville. Les travaux pourraient se dérouler parallèlement à ceux exécutés sur le réservoir Saint-Jean.

     

    Le chargé de projet rappelle que ces travaux au réservoir sont justifiés, car les installations de celui-ci étaient rendues en fin de vie utile, leur construction remontant à plus de 70 ans. Le réservoir Saint-Jean dessert présentement les quartiers résidentiels situés de part et d’autre de l’autoroute 55, entre l’autoroute 40 et le boulevard Jean-XXIII.

     

    Trois-Rivières : réfection du réservoir Saint-Jean. Crédite : Ville de Trois-Rivières

     

    Guillaume Lafortune ajoute que le volume d’eau potable accessible et la stabilité de la pression constituaient également des enjeux importants pour le secteur industriel en développement. En résumé, ce chantier permettra non seulement de stabiliser la pression dans ce secteur, en plus de permettre un mélange avec l’eau provenant de l’usine de filtration, mais les nouvelles installations sécuriseront l’approvisionnement en eau en contribuant ainsi à rendre tout le réseau trifluvien résilient et durable.

     

    La réalisation de ce projet marque en quelque sorte la fin d’un cycle de rénovation du réseau d’eau potable de Trois-Rivières et constituera l’étape finale permettant de connecter l’ensemble des installations de ce dernier. En outre, son intégration au réseau de la Ville rendra cette partie des infrastructures opérable à distance à partir de son système de gestion programmé en langage orienté-objet Scala.

     

    En terminant, rappelons que la Ville de Trois-Rivières a déjà fait d’importants investissements dans la réfection de son réseau de production et de distribution d’eau potable. Elle a auparavant modernisé son usine de filtration, construit les réservoirs Vachon et des Chenaux, et restauré ses réservoirs Cardinal-Roy et des Érables. Le nouveau projet lui permettra d’offrir un réseau fiable d’eau potable de qualité et en très grande quantité.

    Cet article est paru dans l’édition du 24 mars 2022 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous.

  • 23 mars 2022
    Par Mathieu Ste-Marie

    Véritable fléau dans le domaine de la construction, les retards de paiement minent la productivité et la rentabilité des entreprises, dont plusieurs n’ont désormais plus les moyens de leurs ambitions.

    Entrepreneur pendant plus de 30 ans, Marc Bilodeau a passé une bonne partie de sa carrière à « courir après son argent ». Pourtant, lorsqu’il s’est lancé en affaires en 1988, il pouvait s’attendre à être payé dans les 30 jours suivant la réalisation des travaux, ce qui était la norme dans le domaine de la construction.

     

    Les choses ont rapidement changé au cours des années suivantes, si bien qu’aujourd’hui un entrepreneur se fait payer en moyenne 80 jours après avoir fait parvenir sa facture au donneur d’ouvrage. Et lorsqu’il y a des extras, le paiement peut venir huit mois, voire un an plus tard, déplore Marc Bilodeau. « Plusieurs entrepreneurs se lèvent le lundi et se demandent comment ils vont faire pour payer leurs employés le jeudi. Leurs entreprises font de l’argent, mais ils ont un problème de liquidités. »

     

    Maintenant à la retraite, celui-ci se bat depuis près d’une décennie afin que les entrepreneurs puissent être payés dans des délais raisonnables. Même si la situation n’a pas changé depuis, l’ex-homme d’affaires, aujourd’hui président de la Fédération québécoise des associations d’entrepreneurs spécialisés en construction du Québec (FQAESC), ne jette pas l’éponge.

     

    En effet, le projet de loi 12 sur l’achat québécois et les marchés publics déposé en février dernier à l’Assemblée nationale a permis à la Coalition contre les retards de paiement, dont il est le porte-parole et qui regroupe plusieurs associations de l’industrie de la construction, de lancer une nouvelle offensive. Son but : convaincre le gouvernement Legault de mettre en place une loi afin de mieux encadrer les délais de paiement.

     

    Marc Bilodeau, président de la Fédération québécoise des associations d'entrepreneurs spécialisés en construction du Québec (FQAESC). Crédit : Dominique Lafond

     

    Cette loi assurerait aux entrepreneurs une plus grande productivité sur les chantiers de construction. « Pendant qu’un entrepreneur court après son argent, il n’en a pas pour investir dans de nouvelles machines et de nouveaux équipements qui l’aideraient à produire davantage. De plus, au lieu de mettre son cerveau au service du projet et être plus efficient sur les chantiers, il doit se casser la tête dans son bureau pour trouver de l’argent et faire rouler son entreprise », explique-t-il, ajoutant que certains entrepreneurs sont contraints de retarder leur paiement à leurs fournisseurs.

     

    Si ce manque de liquidités découlant de retards de paiement a poussé certaines entreprises à la faillite, d’autres ont été freinées dans leur développement. « Un entrepreneur qui est mal payé ne peut pas accepter de nouveaux contrats puisqu’il n’a pas de liquidités. Et si l’argent n’entre plus, il ne peut pas démontrer au banquier qu’il est capable de réaliser d’autres projets. »

     

    Parmi les entrepreneurs pouvant accepter un nombre accru de projets, trois sur quatre vont tout de même systématiquement refuser de soumissionner pour des projets publics, craignant de ne pas être payés dans des délais raisonnables. C’est souvent le cas pour ceux du secteur public, dont le processus décisionnel est compliqué et les niveaux d’approbation multiples, déplore Marc Bilodeau.

     

    Conséquemment, seuls les entrepreneurs ayant un volume d’affaires imposant et qui peuvent manoeuvrer malgré des retards de paiement sont susceptibles d’afficher un intérêt pour les projets publics. « Plus il y aura de soumissionnaires, plus les entreprises vont être innovatrices et moins les prix vont être élevés. Au final, ce sont les contribuables qui vont en sortir gagnants », estime le président de la FQAESC.

     

    Peu de solutions

    À l’heure actuelle, peu de solutions sont en place pour éviter les problèmes de paiement. Les entreprises peuvent prendre des hypothèques légales sur le bâtiment, bien que cette solution ne s’applique pas pour les contrats publics. Sinon, il y a l’option de poursuivre en cour son client, mais cette voie peut être longue et rien n’assure que l’entrepreneur aura gain de cause. De plus, comme les entreprises de construction se retrouvent souvent dans un rapport de force inégale face au donneur d’ouvrage, les recours pour obtenir leur paiement plus rapidement sont limités.

     

    La solution passe inévitablement par une loi provinciale, croit la Coalition contre les retards de paiement. Celle-ci demande principalement au gouvernement d’établir une norme sur les délais de paiement comme le suggérait la commission Charbonneau en 2015. Plusieurs pays, dont les États-Unis et le Royaume-Uni, ont déjà imposé une telle norme aux donneurs d’ouvrage.

     

    La Coalition propose également l’embauche d’un intervenant expert qui agirait en tant qu’arbitre entre l’entrepreneur et le client. Cet intervenant pourrait régler rapidement, le cas échéant, un conflit opposant deux parties quant au paiement d’une facture. Ces trois dernières années, un médiateur faisait d’ailleurs partie d’un projet pilote visant à faciliter les paiements dans l’industrie de la construction.

     

    Aujourd’hui, il est grand temps que ce projet pilote laisse place à une loi votée à l’Assemblée nationale, croit Marc Bilodeau. « Toutes les planètes sont maintenant alignées pour que le gouvernement ajoute nos recommandations au projet de loi 12 », s’enthousiasme-t-il.

     

    DES IMPACTS ÉCONOMIQUES IMPORTANTS ?

    Selon une étude de Raymond Chabot Grant Thornton menée pour le compte de la Coalition contre les retards de paiement dans la construction en 2014, les retards de paiement privent les entreprises de la construction de près d’un milliard de dollars chaque année – cette somme est certainement plus élevée aujourd’hui :

    • 709 millions $ en perte de rendement annuel potentiel sur les capitaux immobilisés dans les comptes clients;
    • 137 millions $ en couts de financement de toutes sortes, tels que les frais d’intérêt découlant des comptes à recevoir au-delà de 30 jours;
    • 132 millions $ en perte de productivité des entreprises liées au recouvrement des paiements tardifs.
  • Durée
    2 jours
    Organisme
    Contech bâtiment
    Lieu
    En ligne
    Description

    Formation sur 2 jours

    Jour 1 - 10 mai 2022 (13h à 16h30) / Jour 2 - 17 mai 2022 (13h à 16h30) 

    Les professionnels qui ont des profils de spécialistes dans le secteur de la construction, tels que les ingénieurs, les architectes, les techniciens ou les chargés de projet, sont rarement outillés pour devenir gestionnaires. 

  • Durée
    7 h
    Organisme
    Contech bâtiment
    Lieu
    En ligne
    Description

    Cette formation présente les bases de la structure des bâtiments. Les solutions les plus communes en matière de fondation et de charpente seront abordées : celles utilisées il y a plus de 100 ans et celles les plus courantes de nos jours.

  • Durée
    7 h
    Organisme
    Contech bâtiment
    Lieu
    En ligne
    Description

    Les différents principes associés à l'acoustique et l'insonorisation des bâtiments : apprendre à prévenir les problèmes éventuels.

  • Durée
    3 h 30
    Organisme
    Contech bâtiment
    Lieu
    En ligne
    Description

    Cette formation vous donnera des bases en droit contractuel et vous donnera tous les avantages et inconvénients des principaux types de documents du CCDC. Venez poser vos questions et vous exercer à appliquer ces contrats!

  • Durée
    3 h 30
    Organisme
    Contech bâtiment
    Lieu
    En ligne
    Description

    La conception ou l’aménagement d’une mezzanine ou d’ouvertures architecturales dans un bâtiment sont des opérations qui peuvent susciter de l’incertitude. Cette formation vous permettra de mieux connaître les mezzanines et les aires communicantes et de les utiliser au gré de vos besoins tout en vous assurant de respecter toutes les dispositions afférentes du Code de construction du Québec.

  • Durée
    7 h
    Organisme
    Contech bâtiment
    Lieu
    En ligne
    Description

    L’humidité est l’une des principales causes qui influent sur la durabilité de l’enveloppe des bâtiments. Cette humidité non désirée engendre des problèmes prématurés sur les ouvrages et peut également compromettre la sécurité et santé des personnes.

  • Durée
    7 h
    Organisme
    Contech bâtiment
    Lieu
    En ligne
    Description

    Nous savons tous qu’aujourd’hui, le monde de la construction n’est plus le même et qu’il faut posséder plus que des compétences techniques pour réussir et se démarquer. Il faut développer son savoir-être! Que ce soit sur le plan commercial, institutionnel ou résidentiel, le client ainsi que l’ensemble des parties prenantes du projet exigent que les relations entre eux soient harmonieuses et empreintes de bienveillance.

  • Durée
    3 h 30
    Lieu
    En ligne
    Description

    Cette formation présentera les principaux changements apportés par le nouveau Code de l’énergie dans le calcul de la performance énergétique des assemblages. Cette formation privilégie l’approche par résolution de problèmes et sera basée sur des détails types utilisés dans l’industrie. 

  • Durée
    7 h
    Organisme
    Contech bâtiment
    Lieu
    En ligne
    Description

    Cette formation vise à vous montrer comment planifier la conception d’une toiture végétalisée en fonction des avantages recherchés tels que la biodiversité, la gestion des eaux de pluie et l’efficacité énergétique. À l’aide d’un guide technique, maîtrisez les critères visant la construction de toits végétalisés de la Régie du bâtiment du Québec.

  • Durée
    2 jours
    Organisme
    Contech bâtiment
    Lieu
    En ligne
    Description

    Formation sur 2 jours

    Jour 1 - 28 avril 2022 / Jour 2 - 5 mai 2022

    Définition et raison d'être de la programmation fonctionnelle et technique. Méthodologies d'application et organisation du travail de programmation.

    Description du système d'analyse et de traitement des données de projet. Intégration du PFT dans le système de réalisation de projet.

  • Durée
    3 h 30
    Organisme
    Contech bâtiment
    Lieu
    En ligne
    Description

    Les modifications au Code de construction, Chapitre I Bâtiment, sont entrées en vigueur le 8 janvier 2022. 

  • Durée
    3 h 30
    Organisme
    Contech bâtiment
    Lieu
    En ligne
    Description

    Cette formation présente les qualités esthétiques et les avantages environnementaux des murs végétaux. Tendance marquée en conception, la biophilie améliore la qualité de l’air, régule le taux d’humidité et apporte un cachet bienfaisant aux occupants. Apprenez la conception et l’installation des différents types de murs végétaux.

     

  • Durée
    14 h sur 2 jours
    Organisme
    Contech bâtiment
    Lieu
    En ligne
    Description

    Formation sur 2 jours

    Jour 1 - 2 juin 2022 (8h30 à 16h30)  / Jour 2 - 9 juin 2022 (8h30 à 16h30)  

    Cette formation en mode pratique vous permettra de maîtriser chacune des étapes d’un projet de construction. Le but est de vous transmettre à travers un cas pratique une méthodologie complète pour réussir vos projets. Vous comprendrez le cycle de vie et les processus et saurez utiliser tous les outils nécessaires qui vous serviront à planifier et à piloter vos projets, et ce, afin d’atteindre l’efficience.

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