BâtiGuide - Le répertoire des professionnels de la construction au Québec

BâtiGuide - Le répertoire des professionnels de la construction au Québec

BâtiGuide, c’est le répertoire de tous les professionnels et intervenants de la construction au Québec. Il répertorie plus de 44 000 entreprises, entrepreneurs, fournisseurs et professionnels de l’industrie.

 

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  • Durée
    3 h 30
    Organisme
    Contech bâtiment
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    Description

    Les concepts reliés aux moyens d’évacuation doivent être appliqués pour chaque nouvelle construction.

    Ces concepts seront expliqués en détail pour les bâtiments qui doivent respecter les exigences de la partie 3 ou de la partie 9 du Code.

  • Durée
    3 h 30
    Organisme
    Contech bâtiment
    Lieu
    En ligne
    Description

    Deux demi-journées : 13 et 20 avril 2022

    En complément des dessins, le devis constitue un document contractuel d’une importance capitale. Son contenu requiert la maitrise de sa discipline et sa forme obéit à une série de convention bien établies. Un bon devis est une sureté pour la bonne exécution des travaux, menant à la réception d’un ouvrage bien fait.

  • Durée
    7 h
    Organisme
    Contech bâtiment
    Lieu
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    Description

    Maintenant, tout est prioritaire, tout est urgent! Comment s’y retrouver tout en restant sain d’esprit et en atteignant les objectifs organisationnels? L’avenir appartient au plus rapide. Dans ce contexte, comment distinguer l’urgent de l’important? Quelles sont les stratégies à adopter pour éviter de se sentir constamment en mode survie? Comment communiquer avec nos clients de façon efficiente tout en donnant un excellent service à la clientèle? Comment demeurer structuré en travaillant sur plusieurs projets en parallèle? 

  • Tramway de Québec : le Gouvernement donne le feu vert

    Plusieurs décrets ont été adoptés par le Conseil des ministres afin de permettre à la Ville de Québec d’enclencher les prochaines étapes de son projet de tramway.

    La Ville peut désormais lancer ses appels de propositions : un premier pour retenir les services de fournisseurs de matériel roulant et un second pour retenir les services de fournisseurs d’infrastructures.

     

    Le gouvernement a également adopté deux décrets nécessaires à la poursuite du projet. Le premier concerne l’autorisation environnementale, et le deuxième, le versement d’une subvention additionnelle d’un maximum de 124 millions de dollars pour la réalisation des activités et travaux préparatoires.

     

    Le gouvernement a indiqué qu’il souhaitait, tout comme la Ville de Québec, que soient réunies les conditions de succès de ce projet, qui incluent son acceptabilité sociale et l’appui de la Ville dans les négociations entreprises par le Gouvernement du Québec avec le gouvernement fédéral. Ce dernier doit confirmer par écrit son financement à hauteur de 40 % de l’ensemble des couts du projet, incluant les hausses de couts constatées durant la dernière année et éventuelles.

     

    Source : Cabinet du ministre des Transports

  • Durée
    3 h 30
    Organisme
    Contech bâtiment
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    Description

    Cette formation vous amènera à vivre une expérience concrète basée sur les outils les plus récents en gestion inspirés du management 3.0. Nos ateliers innovants vous amèneront à réfléchir sur vos facteurs de motivation les plus importants en tant que gestionnaire.

  • Durée
    2 jours
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    Description

    Formation sur 2 jours

    Jour 1 - 4 mai 2022 / Jour 2 - 11 mai 2022

    Cette formation propose, via une présentation des normes applicables, des études de cas portant sur la performance et les désordres généralement retrouvés, de même qu’un survol des méthodes d’analyse, d’investigation, d’entretien et de réparation. Posez un regard pour mieux comprendre les systèmes de construction en maçonnerie qu’ils soient traditionnels en maçonnerie massive ou plus contemporaine lorsque la maçonnerie est installée en parement.

  • Durée
    7 h
    Organisme
    Contech bâtiment
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    Description

    Cette formation a pour but de familiariser les participants avec le contenu du plan de gestion BIM afin qu’ils soient en mesure d’appliquer les principes d’élaboration de ce document, de préciser les rôles et responsabilités attribués à chaque membre de l’équipe de projet, d’organiser la collaboration entre les acteurs et d’outiller ceux-ci, ainsi que d’énumérer les objectifs et les usages BIM et de décrire la manière de les atteindre.

  • Durée
    7 h
    Organisme
    Contech bâtiment
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    Description

    Cette formation vise à fournir une meilleure compréhension des différents enjeux et à faciliter la spécification de séparations coupe-feu conformes. Les séparations coupe-feu constituent un des impératifs réglementaires les plus importants à prendre en considération lors de la construction d’un bâtiment. 

  • Durée
    3 h 30
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    Description

    Les besoins et les habitudes de travail de chaque génération ne sont pas identiques. Les baby-boomers et les membres de la génération X ont leur expérience et leurs compétences à transmettre aux jeunes talents ! Pour tirer un maximum des forces de toutes les générations, cela requiert une certaine adaptation en matière de communication, de collaboration ou de gestion.  

  • Durée
    7 h
    Organisme
    Contech bâtiment
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    Description

    Vous êtes chargé de concevoir un petit bâtiment que vous croyez assujetti aux exigences de la partie 9 du Code de construction du Québec – chapitre I, Bâtiment, Code national du bâtiment – Canada, et vous devez déjà prévoir comprendre les nouvelles exigences bientôt adoptées et celles qui composent l’édition 2015 du CNB. Vous ne savez pas par où commencer? Ce cours s’adresse à vous!

  • Durée
    7 h
    Organisme
    Contech bâtiment
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  • Durée
    7 h
    Organisme
    Contech bâtiment
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    Description

    La formation vous familiarisera avec les principes fondamentaux de base nécessaires à la compréhension des phénomènes qui influencent sa performance. Nous aborderons les principes d’étanchéité à l’air, à l’eau, à la vapeur et à la transmission thermique. Un tour d’horizon des diverses approches constructives ainsi que le partage d’étude de cas complèteront cette formation.

  • Durée
    3 h 30
    Lieu
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    Description

    Cette formation présentera les principaux changements apportés par le nouveau Code de l’énergie dans le calcul de la performance énergétique des assemblages. Cette formation privilégie l’approche par résolution de problèmes et sera basée sur des détails types utilisés dans l’industrie. 

  • Durée
    7 h
    Organisme
    Contech bâtiment
    Description

    Cette formation est une présentation complète des produits et des articles de codes en vigueur de l’industrie des portes, des cadres et de la quincaillerie architecturale. Actualisez vos connaissances sur les certifications, les niveaux de qualité (grades), la rédaction d’un devis, les portes homologuées pare-flamme et les nouveaux finis antimicrobiens.

  • Durée
    7 h
    Organisme
    Contech bâtiment
    Lieu
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    Description

    Cette formation traite de l’ensemble des exigences techniques visant la conception des murs-rideaux à ossature d'aluminium fonctionnant sur le principe de l'écran pare-pluie, fabriqués en atelier et assemblés au chantier. Le formateur fera une analyse sommaire des caractéristiques des principaux composants des murs-rideaux.

  • Durée
    7 h
    Organisme
    Contech bâtiment
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    Description

    Cette formation s’adresse à ceux qui ont suivi le niveau 1 et qui souhaitent parfaire leur formation et passer maîtres dans l’art de négocier avec finesse avec tous les types de personnalité. S’adapter et « prévoir l’autre » sont les éléments essentiels à la stratégie de négociation. Il devient donc impératif de se préparer afin de bien les reconnaître et aussi de bien se connaître afin de s’assurer de garder la maîtrise de soi pour ne pas devenir son pire ennemi!

    PRÉALABLE : Art de négocier (niveau 1)

  • Durée
    7 h sur 2 jours
    Organisme
    Contech bâtiment
    Lieu
    En ligne
    Description

    Formation sur 2 jours

    Jour 1 - 8 juin 2022 (13h à 16h30) / Jour 2 - 15 juin 2022 (13h à 16h30)

    Dans le marché du travail actuel, la concurrence est forte entre les différents employeurs, et fidéliser ses employés représente un défi de taille. Cette formation vous permettra de mieux comprendre les besoins de votre équipe et vous outillera avec de nombreuses pratiques de gestion parmi les plus innovantes au monde pour fidéliser vos employés. 

  • Verchères
  • 23 mars 2022
    Par Elizabeth Pouliot

    Main-d’oeuvre, matériaux, transport, équipements, carburants, taux d’intérêt : les éléments à prendre en considération dans un budget de construction sont nombreux et leurs prix fluctuent sans cesse.

    Néanmoins, des spécialistes, des façons de faire et des outils existent pour mieux gérer le risque économique en construction au Québec. À la clé? Un meilleur respect des couts, mais aussi une relation entre donneur d’ouvrage et entrepreneur sous le signe de la bonne entente !

     

    La pandémie de COVID-19 le montre au grand jour, la gestion du risque économique en construction s’intègre encore peu aux projets dans la province. « La grande majorité des contrats de construction sont comme des boites noires. Les risques associés aux projets ne sont pas clairement définis et restent donc inconnus, non chiffrés et non attribués », constate Chantale Germain, ingénieure civile dotée d’une maitrise en gestion de projets et actuellement cheffe Optimisations et stratégies long terme chez Hydro- Québec et membre de l’AACE International (Association for Advancement of Cost Engineering International).

     

    « J’ai vu passer quelques contrats contenant un partage des risques, mais ce sont des exceptions. » Pourtant, chaque étape d’un projet comporte ses risques. Et leur influence se fait non seulement ressentir sur la facture, mais aussi sur la date de livraison des bâtiments et des infrastructures ou encore sur la bonne entente entre les parties prenantes.

     

    Chantale Germain, ingénieure civile, cheffe Optimisations et stratégies long terme chez Hydro-Québec et membre du AACEi. Crédit : Gracieuseté

     

    Recelant d’inconnus et d’imprévisibilité, un projet gagnerait donc à tenir compte des risques encourus. Le Brésil, entre autres, l’a compris. Une loi du pays oblige à la fois le donneur d’ouvrage et l’entrepreneur impliqués dans un même projet à lister ensemble les risques qui peuvent survenir durant son exécution. « Le donneur d’ouvrage liste tous les risques qu’il entrevoit et l’entrepreneur fait de même de son côté. Ensuite, ils répartissent entre eux la prise de risque, le tout avant de signer le contrat », précise Chantale Germain. De cette façon, non seulement les risques sont identifiés, mais l’entité la mieux placée pour les gérer est aussi déterminée à l’avance. « Par exemple, dans un projet hydroélectrique, la productivité de la main-d’oeuvre reviendrait à l’entrepreneur, alors que le débit de la rivière tomberait sous la gouverne du donneur d’ouvrage. »

     

    Cost engineer : une expertise

    Au Brésil, mais aussi en Norvège et en Angleterre, on se démarque donc en gestion du risque économique. Tellement qu’on se spécialise sur cet enjeu et qu’une profession à part entière est apparue : le cost engineer, que l’on pourrait traduire par « ingénieur des couts ». En effet, certains pays demandent, pour entreprendre de grands projets, de suivre des cours et d’obtenir des certifications. Il s’agit d’ailleurs de la mission de l’Association for Advancement of Cost Engineering International. Cette organisation travaille à la montée en compétences des ingénieurs et autres professionnels de la construction attitrés à la gestion des couts totaux des projets de construction afin que ces derniers approfondissent les concepts de planification, d’estimation, de gestion des risques et de bénéfices dans le but d’en limiter l’impact sur les investissements des entreprises et des institutions.

     

    Une fois formés, ces ingénieurs des couts et économistes sont au courant des tendances et des répercussions de la fluctuation des différents paramètres économiques en ce qui concerne la construction. Ils sont donc non seulement conscients du prix de l’acier aujourd’hui même, par exemple, mais aussi de son pourcentage d’augmentation possible l’année suivante et des tenants et aboutissants qui génèrent une telle situation.

     

    Chantale Germain propose l’exemple fictif suivant pour illustrer ses propos : « L’acier d’un pays X est souvent moins cher, mais de moins bonne qualité. Et, en plus, il peut y avoir des délais d’approvisionnement. L’ingénieur des couts ou l’économiste pourrait dire que ce pays est en train de racheter de la ferraille pour abaisser son prix au maximum. Une fois qu’il aura réussi à descendre les prix, il prendra tout le marché et il n’y aura plus de concurrence. La personne ou l’entité conseillée pourrait alors décider de s’engager avec ce pays ou encore de s’attacher à un fournisseur qu’elle connait, qui est un peu plus cher, mais avec qui elle compte développer une relation à long terme.

     

    C’est cette intelligence qu’il y a derrière l’imprévisibilité des indicateurs économiques qui est intéressante, parce que ça permet d’établir des stratégies pour couvrir les risques ». Toutefois, une telle expertise vaut son pesant d’or, voilà pourquoi l’ingénieure propose que les entreprises se regroupent afin de partager les couts reliés à l’embauche de tels professionnels.

     

    Collaborer, être transparent et proactif

    Pour la cheffe Optimisations et stratégies long terme chez Hydro-Québec, le point de départ lorsque l’on souhaite amorcer la gestion du risque économique est sans contredit d’identifier les risques et d’établir ensuite les stratégies pour y faire face, le cas échéant. Et le tout devrait être orchestré par une personne ou une équipe dotée d’une expertise en gestion de grands projets et en gestion de risques, et ayant atteint un niveau professionnel qui permet de travailler selon les bonnes pratiques de l’industrie. Le second point incontournable pour elle réside dans la transparence. « C’est le plus important, tient à mentionner Chantale Germain.

     

    Entre un entrepreneur et un donneur d’ouvrage, cha­cun a son objectif. Et quand tu ne travailles pas en mode collaboratif, cela finit par couter une fortune. Tandis qu’en se donnant un objectif commun et en partageant le risque équitablement, on se rapproche et on travaille main dans la main. On évite ainsi les réclamations interminables et les conflits qui pourraient aussi s’éterniser », croit l’ingé­nieure. Collaboration, transparence et équité : la sainte trinité que met de l’avant la gestion du risque économique en construction. Ainsi, la table serait mise pour établir un rapport contractuel plus équitable entre donneur d’ou­vrage et entrepreneur.

     

    QU’EST-CE QUE LA SIMULATION MONTE CARLO UTILISÉE
          DANS LE CADRE DU RISQUE ÉCONOMIQUE ?

    Outil de quantification probabiliste du risque économique, la simulation Monte Carlo fonctionne un peu à la manière d’un boulier. On y liste tous les indicateurs reliés à un projet de construction, comme les matériaux, la main-d’oeuvre, le transport, les équipements, le carburant. On définit ensuite les différents prix possibles de chacun de ces éléments. Certains prix s’influenceront entre eux, comme c’est le cas de l’acier d’armature et de l’acier de structure, par exemple. D’autres sont indépendants, comme le granulat. « On obtient alors une centaine de composantes qui comportent chacune une donnée optimiste et une donnée pessimiste », explique Chantale Germain. « Selon les milliers d’itérations envisageables, on arrive à une courbe de probabilité des couts. » En ayant toutes les cartes en main et en voyant toutes les possibilités de respect ou de dépassement de couts, le donneur d’ouvrage pourra ensuite déterminer s’il est prêt ou non à s’engager dans le projet. « C’est oser mettre sur la table tout ce qui pourrait arriver et ça donne alors l’intervalle de confiance. C’est encore une histoire de transparence ! », conclut Chantale Germain.

  • 23 mars 2022
    Par Jean Garon

    La transition numérique est bel et bien en marche dans l’industrie de la construction. Et le processus de modélisation des données du bâtiment ou BIM est au coeur de cette transformation majeure et incontournable qui touche tous les acteurs de ce milieu.

    « C’est un virage au niveau industriel », commente Martin Lafleur, directeur général du Groupe BIM du Québec. « Les entreprises québécoises n’ont pas d’excuse pour éviter d’aller de l’avant; elles ont tout ce qu’il faut pour prendre ce virage numérique », affirme-t-il, faisant référence aux programmes d’accompagnement et d’aide financière qui leur sont offerts.

     

    « Il faut bien commencer quelque part, dit-il, ne serait-ce qu’à partir de projets très modestes. Et il ne faut surtout pas croire que cette transition numérique ne concerne pas les petites organisations qui ne comptent que deux ou trois partenaires. On travaille justement à l’élaboration de plans d’implantation du BIM pour des entreprises de toutes tailles. »

     

    Martin Lafleur, directeur général du Groupe BIM du Québec. Crédit : Gracieuseté

     

    Plus de 250 entreprises ont déjà fait appel aux outils offerts dans le cadre de l’Initiative québécoise de la construction 4.0. Le Groupe BIM du Québec et l’Institut de la gouvernance numérique y collaborent à parts égales, que ce soit pour poser un diagnostic numérique de l’entreprise de construction ou du donneur d’ouvrage, ou pour élaborer un programme d’implantation numérique et d’accompagnement de leur cheminement technologique. De plus, ces démarches peuvent être assorties d’une aide financière pouvant aller jusqu’à 50 000$ sur des projets totalisant 100 000 $.

     

    Mobilisation de l’industrie

    Rappelons que le Groupe BIM du Québec a été mandaté pour mobiliser tous les acteurs de l’industrie de la construction afin qu’ils se préparent en vue de répondre aux cibles de la Feuille de route gouvernementale lancée l’an dernier. Cette Feuille de route planifie sur cinq ans le recours progressif à la modélisation des données du bâtiment (BIM) dans l’exécution des contrats publics.

     

    En décembre dernier, la Table multisectorielle BIM-PCI, largement représentée par l’industrie de la construction, a mandaté un comité consultatif piloté par le Groupe BIM du Québec pour mettre sur pied cinq comités de travail afin d’établir les priorités et de mettre en oeuvre des plans d’action pour faire avancer la Feuille de route gouvernementale. « Il y a beaucoup de choses qui s’en viennent pour accentuer les aides et les formations », annonce Martin Lafleur.

     

    Par exemple, le comité de formation va examiner les programmes offerts dans les cégeps et universités ainsi que dans l’industrie afin de noter les lacunes et de trouver des solutions pour rendre les formations plus accessibles. Les autres comités s’attarderont plus spécifiquement à l’intégration du BIM dans les PME, les fabricants et les fournisseurs. Ils s’attarderont également aux normes et aux systèmes de classification ainsi qu’à la terminologie utilisée afin que tout le monde concerné s’entende sur les termes et les définitions du BIM.

     

    L’ensemble de l’industrie de la construction et des plus petits donneurs d’ouvrage comme les municipalités et les centres de service scolaires, pour ne nommer que ceux-là, peuvent s’attendre à une évolution rapide de cette transition numérique. S’il avait un conseil à leur donner, Martin Lafleur leur dirait de ne plus attendre pour ne pas rester en plan. « C’est maintenant que ça se passe. L’industrie l’exige de plus en plus. On n’a qu’à penser aux grands entrepreneurs généraux qui y sont engagés auprès des grands donneurs d’ouvrage et qui l’exigeront progressivement à leurs sous-traitants spécialisés et fournisseurs. » Bref, c’est toute la chaine d’approvisionnement qui est concernée par cette transition numérique.

     

    Construction Longer prend les grands moyens

    Elles sont plusieurs centaines d’entreprises de construction à s’intéresser au phénomène BIM dans l’industrie. L’entrepreneur général Construction Longer a récemment pris les grands moyens en investissant dans l’engagement d’une ressource attitrée à sa transition numérique et à l’intégration du BIM dans ses pratiques contractuelles.

     

    S’il reconnait d’emblée la variété d’usages du BIM dans un projet de construction, et pas seulement pour la conception modélisée en 3D, le responsable des pratiques numériques et BIM chez Construction Longer, Alex Lalumière, prêche pour l’enrichissement des bases de données de l’entreprise, qui contribueront ainsi à faciliter le partage des informations utiles à la réalisation de ses projets. Au fond, il défend sa position parce que l’information se trouve au coeur du BIM qui, selon lui, constitue la valeur ajoutée à un projet.

     

    « Certes, admet-il, plusieurs choses peuvent freiner l’adoption du processus BIM dans la gestion des projets. Ça peut concerner l’étendue du mandat, les technologies utilisées, le partage de l’information entre les acteurs impliqués, la détection de problèmes ou d’interférences, etc. » Tout est une question de préparation. À titre d’exemple, ajoute-t-il, « on peut déterminer dans notre modèle, avec les paramètres définis, quels éléments sont prêts à être coordonnés et lesquels sont en cours de conception pour diminuer l’effort de détection d’interférences. Là, ça relève plus de la gestion de l’information. On peut ainsi être capable d’imputer un problème à un acteur particulier du projet et faire un suivi de ce problème à l’intérieur des données fournies dans le projet ».

     

    Il y a beaucoup à gagner en termes d’efficacité, assure-t-il. « La première étape, c’est de se lancer dans le BIM. Il ne faut pas se décourager au départ, parce que les premiers projets, effectivement, ce n’est pas là qu’on va obtenir un gain énorme en efficacité. C’est à la longue, en s’habituant, en standardisant ses données numériques. » Même dans de petites entreprises, ne serait-ce qu’en ajoutant une traçabilité à l’information quelque part, suggère-t-il, et pas seulement dans la tête d’un chargé de projet.

     

    Et ce n’est que le début, selon lui, quand on regarde comment ont évolué les choses au Royaume-Uni, par exemple. « Le gouvernement a mandaté ISO 19650 pour assurer une gestion de l’information standardisée sur tous les projets de construction de 5 M$ et plus. Ç’a incité les firmes à se standardiser et à se tourner vers le BIM et il continue de pousser dans cette direction. »

     

    En résumé, l’essentiel à retenir dans cette démarche d’entreprise pour l’adoption du BIM, c’est de bien cerner les besoins et les attentes de l’organisation. Pour Alex Lalumière, « c’est l’une des plus belles valeurs ajoutées d’ISO  9650. Ça peut paraitre banal, mais il y a beaucoup de non-dits dans l’industrie de la construction qui limitent ce qui devrait être documenté dans une perspective de partage d’information ».

  • Un pas de plus vers le projet de mise en valeur de Rivière-au-Renard

    Le conseil municipal de la Ville de Gaspé a octroyé le contrat des infrastructures pour le projet de revitalisation touristique de la Capitale des pêches maritimes du Québec à Rivière-au-Renard.

    Ce projet travaillé en collaboration avec la Corporation de développement de Rivière-au-Renard depuis plus de 10 ans vise à revitaliser le centre du village de Rivière-au-Renard en y aménageant une promenade, des places publiques, une tour d’observation, des jeux d’eau et de l’interprétation sur les pêches historiques et modernes, dont un volet multimédia.

     

    Les Entreprises Allen Dumaresq ont été sélectionnées à la suite de l’appel d’offres public pour la réalisation des infrastructures de ce projet pour un montant de 6,2 M$.

     

    En plus de la contribution municipale, la Ville bénéficie d’une aide financière de Développement économique Canada, du ministère du Tourisme du Québec, du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation, du ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec et de la MRC de La Côte-de-Gaspé.

     

    Source : Ville de Gaspé

  • BOMA Québec nomme sa nouvelle présidente

    À la suite de l’assemblée générale annuelle de BOMA Québec, Linda Plante a été nommée la 57présidente de l’organisation et sera ainsi la 4e femme à occuper cette fonction.

    Linda Plante est directrice principale à la gestion immobilière du Fonds immobilier de solidarité FTQ, où elle a aussi occupé le poste de conseillère principale à la gestion d’actifs.  Elle possède plus de 20 ans d’expérience dans le secteur de l’immobilier commercial, expérience qu’elle a acquise au sein de grandes sociétés immobilières canadiennes à titre de directrice générale et de directrice principale. Au cours de sa carrière, elle a notamment dirigé les activités de gestion de parcs immobiliers d’envergure dans la grande région de Montréal et de Québec. À sa grande expérience en gestion immobilière s’ajoutent la gestion d’actifs et la gestion de risques opérationnels.

     

    La nouvelle présidente s’implique depuis plusieurs années dans la communauté immobilière de Montréal et son dévouement au sein de BOMA Québec ne date pas d’hier. Elle est membre du conseil d’administration depuis 2016, en plus d’avoir présidé le comité gestion des immeubles de 2012 à 2016.

     

    « Je suis honorée de cette nomination. Toutes les personnes qui m’ont précédée à la barre de BOMA Québec ont fait un travail remarquable, notamment dans les dernières années alors que le contexte était particulièrement difficile et changeant. Dans les années à venir, nous continuerons d’être une ressource de premier plan et de soutenir nos membres de toutes les manières possibles afin de continuer à faire briller l’immobilier du Québec », a commenté Linda Plante.

     

    Source : BOMA Québec 

  • Un centre de distribution Nespresso à Pointe-Claire

    Nespresso Canada a installé son nouveau centre de distribution de Pointe-Claire dans un immeuble du groupe immobilier Rosefellow.

    Situées à proximité des grands axes autoroutiers, les nouvelles installations d’une superficie de plus de 30 000 mètres carrés (m2) permettront à Nespresso Canada d’entreposer la majorité des produits en voie d’être acheminés vers ses points de vente québécois ainsi que directement aux consommateurs qui achètent en ligne. Le bâtiment comprend un entrepôt de quelque 28 000 m2 et un secteur de 1 600 m2 regroupant des bureaux. Ceux-ci sont actuellement en aménagement et accueilleront les équipes à l’été.

     

    Ce nouveau centre de distribution est le premier dont Nespresso est le locataire. Propriété de l’entreprise de développement immobilier Rosefellow et de ses partenaires Skyline Commercial REIT et F.I.T. Ventures, le bâtiment moderne a été construit sur un site qui abritait autrefois un petit bâtiment industriel. La nouvelle construction érigée sur 400 pieux battus en raison des conditions du sol a été achevée en mars 2022. Elle est dotée d’un système d’éclairage DEL DLC Premium avec détecteur de présence individuel, d’une unité à compensation d’air à haute efficacité et d’un toit à membrane blanche permettant de réduire les ilots de chaleur.

     

    Ce projet de Rosefellow évalué à 58 M$ a pris forme grâce à une équipe notamment composée de GKC architecture, SINA construction, Équipe Laurence, Structures Sim-Con, Navada et Projet Paysage extérieur.

     

    Sources : Nespresso, Rosefellow et SINA construction

  • Une première pelletée de terre pour le pavillon de recherche et d’innovation en forêt boréale

    Le Cégep de Baie-Comeau a souligné l’avancement des travaux de construction du pavillon de recherche et d’innovation en forêt boréale destiné à son centre collégial de transfert de technologie (CCTT), le CEDFOB.

    D’une superficie de près de 1400 mètres carrés (m2), le bâtiment de trois étages mettra en valeur le bois et l’aluminium et consacrera plus de 460 m2 de sa superficie pour des laboratoires dédiés à la recherche appliquée au transfert de connaissances vers les PME et partenaires de la région.

     

    Le Gouvernement du Québec a contribué à hauteur de 8,1 millions de dollars (M$) à ce nouveau pavillon d’une valeur de 9,2 M$. Le Cégep et le CEDFOB ont également obtenu des appuis de taille de la communauté, notamment de Produits forestiers Résolu, qui a offert gracieusement le bois requis pour la structure légère du pavillon.

     

    Ce projet conçu par les firmes STGM Architectes et Éric Lirette Architecte est mis en chantier par les entreprises G&M Laplante et une dizaine d’entreprises locales. Les travaux devraient être finalisés au début de l’année 2023.

     

    Source : Cégep de Baie-Comeau

  • Budget fédéral 2022-2023 : de nombreuses mesures en matière d'habitation

    Le budget fédéral déposé le 7 avril 2022 par la ministre des Finances Chrystia Freeland comporte un plan visant à rendre le logement plus abordable et à faciliter l’accès à la propriété. Comment ces mesures  sont-elles accueillies par les différents acteurs concernés ?

    La publication du Budget 2022 : Un plan pour faire croître notre économie et rendre la vie plus abordable consacre 10 milliards de dollars en cinq ans à l'habitation.  Les mesures sont résumées comme suit par le gouvernement :

     

    • Permettre au Canada d’être en mesure de doubler la construction de logements au cours des 10 prochaines années;
    • Aider les Canadiens à acheter leur première maison;
    • Protéger les acheteurs et les locataires;
    • Mettre un frein aux pratiques déloyales qui font grimper le prix du logement;
    • Continuer de lutter contre l’itinérance et d’appuyer les logements abordables, particulièrement pour les plus vulnérables;
    • Répondre aux besoins des Autochtones en matière de logement.

     

    Réagissant à ces annonces, l'Association des professionnels de la construction et de l'habitation du Québec (APCHQ) s’est dite satisfaite des nombreuses mesures liées au secteur de l'habitation. L'association considère que les leviers d'intervention du gouvernement en matière d'habitation sont nombreux et diversifiés. Elle a également souligné l’ajout de nouvelles mesures qui encourageront la location avec option d'achat, les rénovations de maisons pour qu'elles soient bigénérationnelles, la réalisation de coopératives d'habitation, les rénovations écoénergétiques et plusieurs autres mesures de soutien direct aux clientèles dans le besoin.

     

    L'Union des municipalités du Québec (UMQ) accueille elle aussi positivement plusieurs mesures du budget fédéral 2022-2023. L’UMQ approuve notamment les sommes annoncées afin de répondre à la pénurie de logements, soit 1,5 milliard de dollars (G$) sur deux ans pour prolonger l'Initiative canadienne pour la création rapide de logements (ICRL), ainsi que 4 G$ sur cinq ans pour créer un nouveau fonds permettant d'accélérer la construction de logements.

     

    La Ville de Montréal a pour sa part salué « un budget qui répond, par des mesures concrètes, à la crise de l'abordabilité qui affecte la population montréalaise et d’autres villes canadiennes ».

     

    Les coopératives d’habitation, qui offrent un modèle de logements abordables distincts, figurent également au programme fédéral en matière d’habitation qui prévoit 500 M$ en fonds et 1 G$ de prêts. Une annonce qui a réjoui la Fédération de l'habitation coopérative du Québec (FHCQ) qui félicite par ailleurs l'approche du gouvernement fédéral qui prévoit travailler de concert avec le milieu coopératif.

     

    De son côté la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) espère que les sommes en matière de logement permettront de doter les régions des logements abordables nécessaires afin d'attirer des travailleurs.

     

    Le budget de la ministre Freeland laisse toutefois le Front d'action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) sur sa faim. Selon l’organisme, le gouvernement a « préféré multiplier les initiatives dont bien peu bénéficieront aux ménages à faibles revenus qui sont les premières victimes des crises actuelles ».

     

    Sources : Ministère des Finances du Canada, APCHQ, UMQ, Ville de Montréal, FHCQ, FCCQ, FRAPRU

  • Lancement du Plan de mise en valeur du territoire public 2022-2026

    Le Gouvernement du Québec propose 21 actions pour mettre en valeur le territoire public et assurer la vitalité économique des régions.

    Le Plan de mise en valeur du territoire public 2022-2026, qui s’accompagne d’un nouveau programme d’aide financière de 24 M$ sur quatre ans, est structuré autour de quatre grands axes :

     

    • Favoriser l’accessibilité des citoyens et citoyennes au territoire public
    • Accroitre la contribution du territoire public au développement économique et à la vitalité des régions
    • Promouvoir les actions écoresponsables sur le territoire public
    • Gérer le territoire de manière transparente et concertée

     

    Plus précisément, l’aide financière servira à soutenir différentes initiatives de la part de municipalités, de petites et moyennes entreprises, d’organismes à but non lucratif et de communautés autochtones.

     

    Deux appels de projets sont d’ailleurs déjà lancés : le premier a pour but de soutenir la réalisation d’aménagements publics et communautaires sur le territoire public et s’adresse notamment aux municipalités régionales de comté, aux municipalités locales, aux petites et moyennes entreprises et aux organismes à but non lucratif; le second a pour but la réalisation d’études complémentaires favorisant le développement durable de la villégiature et s’adresse uniquement aux MRC délégataires.

     

    D’autres appels de projets suivront plus tard cette année.

     

    Le Plan de mise en valeur du territoire public 2022-2026 et le programme d’aide financière font suite aux échanges et commentaires reçus lors de la tournée régionale de consultation tenue au cours de l’automne 2020.

     

    Source : Cabinet du ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles

  • 23 mars 2022
    Par Diane Martin-Graser

    En 2020, l’annonce de la formation continue rendue obligatoire signe le début d’un nouveau chapitre dans le secteur de la construction. À compter du 1er avril 2022, cette mesure touchera l’ensemble des entrepreneurs généraux et spécialisés qui devront suivre des formations spécifiques sur une période de référence de deux ans. Car la réalisation de projets réussis passe aussi par la mise à jour de nos compétences.

    Avec cette nouvelle résolution, la Régie du bâtiment du Québec (RBQ), la Corporation des maitres mécaniciens en tuyauterie du Québec (CMMTQ) et la Corporation des maitres électriciens du Québec (CMEQ) rejoignent la trajectoire des ordres professionnels, déjà rodés sur l’encadrement normatif de leurs membres. Et l’objectif est simple : mobiliser les répondants d’une licence en construction autour de bonnes pratiques. Cette collaboration vise à renforcer la sécurité du public et le savoir-faire des entrepreneurs manipulant de la technologie de pointe.

     

    Sylvain Lamothe, porte-parole de la RBQ. Crédit : RBQ

     

    Sylvain Lamothe, porte-parole de la RBQ, met en lumière la progression du secteur: « On ne construit plus un bâtiment comme il y a vingt ans. À titre d’exemple, les matériaux et les connaissances en efficacité énergétique et résistance thermique évoluent constamment. Cette mise à jour profite aux entreprises pour préserver leur compétitivité et cela rehausse la valeur de leur licence.

     

    Colmater les lacunes

    Durant la première phase, plus de 27 000 entreprises sont visées sur les 48 734 détenteurs de licence. Les catégories de licence concernées par cette période détermineront l’obligation de commencer les formations durant celle-ci. Sitôt son entrée en vigueur, seuls les entrepreneurs en exécution de travaux de construction (ETC) répondront à un total de 16 heures de formation reconnues par la RBQ pour conserver leur qualification. D’autres devront acquérir 24 ou 32 heures de formation selon le nombre de sous-catégories détenues ou s’ils possèdent une licence dans plusieurs sous-catégories visées par le règlement.

     

    « Dans deux ans, les répondants ciblés auront suivi leurs heures de formation obligatoires, assure Sylvain Lamothe. Il s’agit d’une première phase, mais nous visons à l’élargir à d’autres répondants. D’où l’importance d’assimiler cette mesure et de l’élargir par la suite à un plus grand nombre de catégories de licence. »

     

    Steve Boulanger, directeur général adjoint de la CMMTQ. Crédit : CMMTQ

     

    Plus loin, le directeur général de la CMMTQ, Steve Boulanger, offre un éclairage intéressant sur ces exigences de formation inhérentes aux sous-catégories de licence des maitres mécaniciens en tuyauterie du Québec. Le répondant en plomberie ou en chauffage aura 16 heures de formation à déclarer tous les deux ans, alors que celui qui est répondant à la fois en plomberie et en chauffage devra suivre 24 heures de formation, minimalement 8h dans chacune des spécialités. La CMMTQ sera attentive à la formation disponible pour ses membres et s’assurera d’offrir des formations diversifiées.

     

    Une mesure bien accueillie

    Concernant l’acceptabilité, les instigateurs affichent leur optimisme, car le milieu était favorable aux conditions du règlement lors de sa publication en 2020. Les entrepreneurs concernés par l’aspect concurrentiel suivaient déjà des formations, bien que rien n’encadrait cette initiative. Steve Boulanger rappelle qu’auparavant les formations étaient suivies sur une base volontaire. L’entrepreneur exerçait sa profession en passant par un processus de qualification pour obtenir sa licence. Par la suite, il maintenait sa licence sans conditions concernant la qualification et sans l’obligation de mettre à jour ses connaissances, alors que les codes et les technologies évoluent sans cesse.

     

    Depuis toujours, la CMEQ, la CMMTQ et la RBQ fournissent des renseignements et s’assurent que les entrepreneurs accomplissent leur travail dans les meilleures conditions en vue d’assurer la sécurité du public. Malgré ce travail d’appui, un écart existait entre les connaissances des personnes exécutant les travaux sur les chantiers et les exigences de la réglementation. Cette mesure représente donc un tournant décisif, non seulement dans le respect des normes, mais également dans la garantie de la qualité de l’ouvrage.

     

    Où trouver les références ?

    La RBQ constitue un catalogue de références dans lequel les entrepreneurs trouveront les formations qui les concernent. Disponible à partir du 1er avril 2022, ce répertoire présentera quelques centaines de programmes accessibles en ligne ou donnés en présentiel. Un minimum de 50 % de leur formation devra être lié à leur domaine d’expertise. La RBQ constitue ainsi le répertoire des formations reconnues et proposées par des organismes offrant de la formation professionnelle, tels que corporations, associations, écoles des métiers de la construction ou autres établissements d’enseignement.

     

    Pour apparaitre dans cet inventaire, chacun des programmes doit être analysé et évalué au préalable par la RBQ, la CMMTQ et la CMEQ. Une fois accrédité comme dispensateur de formation, l’organisme achemine à la RBQ le programme détaillé de ses cours. Ce processus de soumission assure la pertinence du répertoire, véritable « Bible » de l’entrepreneur en construction. Steve Boulanger préconise pour ses membres un accompagnement sur mesure. Selon leur statut et les spécialités pour lesquelles ils sont répondants, la CMMTQ mentionnera les démarches à adopter. Lorsque les normes vont entrer en vigueur, ils recevront une correspondance personnalisée leur indiquant le nombre d’heures et la spécialité qu’ils devront suivre.

     

    LA MARCHE À SUIVRE DES RÉPONDANTS

    Les formations accréditées seront disponibles sur le portail développé avec la RBQ. En consultant le répertoire, le répondant s’assurera que la formation qu’il veut suivre est reconnue dans son domaine ou en entrepreneuriat général. Une fois la sélection faite, celui-ci aura la possibilité de s’inscrire auprès du formateur. Puis après avoir assisté aux cours (en ligne ou sur place), il recevra son attestation de participation. À l’intérieur de cette période de deux ans, l’entrepreneur déclarera à la RBQ les heures de cours qu’il a suivis en y joignant son attestation de participation. L’enregistrement des heures de formation sera centralisé. À l’échéance de la période de référence, si l’entrepreneur n’a pas mis à jour ses connaissances, sa licence sera suspendue.

     

    CITATION DU PRÉSIDENT DE LA RBQ

     

    Michel Beaudoin, président-directeur général de la RBQ. Crédit : RBQ

     

    « Dès son arrivée en 2018, la ministre Andrée Laforest était déterminée à apporter des changements dans l’industrie de la construction afin de rehausser la qualité des travaux et de mieux protéger les consommateurs québécois. La formation continue obligatoire devenait alors une priorité pour la RBQ et ses collaborateurs. D’ailleurs, il existe un consensus sur le fait que la qualité de la construction passe naturellement par la compétence des entrepreneurs et sur l’importance de maintenir à jour ses connaissances pour y arriver. L’entrée en vigueur des exigences de formation n’est qu’une étape de cette réelle volonté, car nous avons l’intention d’aller encore plus loin par la suite. »

    - Michel Beaudoin, président-directeur général de la RBQ

     

  • Un projet de 55 M $ pour Savoura à Sainte-Sophie

    Le Groupe SAVOURA entreprend son plus important projet d’investissement à Sainte-Sophie, la municipalité qui a vu naitre l’entreprise.

    Représentant le plus important chantier jamais entrepris par Savoura, le nouveau complexe de serres qui sera érigé au printemps 2022 s’étendra sur une superficie de neuf hectares et abritera une production de tomates en culture conventionnelle.

     

    Ces infrastructures seront issues des plus récentes avancées technologiques de l’industrie afin de répondre notamment à des normes élevées en matière d’environnement. Ainsi, des écrans protecteurs seront installés afin de réduire au minimum les ondes lumineuses issues de l’éclairage de croissance pour les plants.

     

    De plus, « l’éclairage intelligent DEL de Sollum » sera utilisée sur une superficie d’un hectare de production, ce qui représente un investissement majeur pour le développement de nouvelles technologies au Québec.

     

    Ce projet d’une valeur de 55 millions de dollars est géré par Gobeil Dion & Associés et réalisé en collaboration avec les partenaires financiers Desjardins Entreprises et Financement Agricole Canada.

     

    La construction sera complétée à l’automne prochain.

     

    Source : Savoura

     

  • Solution Usinage modernise ses installations

    L’entreprise de fabrication et d’assemblage de Mirabel profitera d’un prêt gouvernemental de 2,25 millions de dollars (M$) pour acquérir de l’équipement et procéder à l’agrandissement de son usine.

    Solution Usinage consacrera 2,6 M$ à la construction d’un agrandissement de 370 mètres carrés (m2) qui logera des bureaux, une cafétéria ainsi que divers autres locaux. Ce déménagement des espaces administratifs dans une nouvelle partie libèrera 353 m2 qui seront utilisés pour agrandir l’usine. L’entreprise a également récupéré les locaux d’anciens locataires pour y déménager son département de fabrication, portant ainsi à 1160 m2 l’espace total de nouveau plancher disponible.

     

    L’entreprise investira par ailleurs 2,84 M$ pour le renouvellement de ses équipements.

     

    Groupe Progima et Coursol-Miron Architectes participent notamment à ce projet qui se poursuivra jusqu’à la fin 2023.

     

    Sources : Cabinet de la ministre déléguée à l'Économie et Solution Usinage

  • Investissements de 350 M$ pour la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine

    Le ministère des Transports prévoit réaliser 74 projets routiers, ferroviaires et portuaires dans cette région du Québec au cours des deux prochaines années.

    Un montant total de 349 510 000 $ sera injecté par le gouvernement provincial en 2022-2024 pour la mise en œuvre de projets ferroviaires, des mises à niveau de la chaussée et des infrastructures ainsi que le maintien d’un réseau efficace et sécuritaire en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine.  Des projets aéroportuaires sont également prévus.

     

    Ces investissements se traduiront notamment par :

     

    • Le réaménagement de la route 132, à partir de la rue de l’Église jusqu’au nouveau raccordement à la route 132, à Chandler
    • La réfection d’éléments de tablier du pont situé sur la route 132, au-dessus de la rivière Dartmouth, et l’asphaltage de la route 132, à partir des ponts de la traverse de Saint-Majorique vers l’est, sur 5,4 kilomètres, à Gaspé
    • La construction d’un ouvrage de protection de la route 199 contre l’érosion, dans le secteur de la jetée du Détroit, aux Îles-de-la-Madeleine

     

    Source : Cabinet du ministre des Transports

  • Une 20e usine pour Groupe Lebel

    Groupe Lebel construira une nouvelle usine de production de granules industriels de bois à Cacouna.

    Les nouvelles installations d’une superficie totale d’environ 2000 mètres carrés permettront de transformer 100 000 tonnes métriques de produits conjoints du sciage (sciures, écorces, copeaux, etc.) et de bois de qualité inférieure dès la première année d’exploitation.

     

    L’usine sera munie d’une centrale thermique alimentée à la biomasse forestière résiduelle comme combustible pour faire sécher les sous-produits du bois servant à la production des granules. En préférant ainsi la bioénergie aux énergies fossiles pour ses chaudières, ce projet évitera l’émission d’environ 30 470 tonnes d’équivalent CO2 par année.     

     

    Les travaux réalisés par Kamco Construction ont débuté à l’automne 2021. La première phase d’implantation est prévue à l'hiver 2022-2023.

      

    Ce projet de 40 millions de dollars (M$) pourra compter sur une aide conjointe de 15 M$ des gouvernements du Québec et du Canada.

     

    Sources : Groupe Lebel et Cabinet du ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles

  • Un projet de 42,5 M$ pour le MNBAQ

    Le Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ) sollicite les propositions architecturales pour la conception du futur Espace Riopelle, un nouveau pavillon qui ouvrira ses portes en 2025.

    La réalisation de l’Espace Riopelle se veut le point culminant des célébrations entourant le centenaire de Jean-Paul Riopelle.  Le MNBAQ entend créer un lieu de convergence au sein de son complexe muséal avec ce nouveau bâtiment qui abritera de façon permanente la plus grande collection publique au monde d’œuvres du peintre.

     

    L’implantation des nouveaux espaces est souhaitée au-dessus du pavillon central, en retrait du pavillon Charles-Baillairgé, dans le respect des gabarits des bâtiments voisins. L’espace Riopelle aura une superficie brute de 4795 mètres carrés (m2), soit 1562 m2 de réaménagement et 3233 m2 de construction neuve.

     

    Ce projet, qui s’inscrira dans une démarche de développement durable, devra notamment être pourvu d’une enveloppe à la fois performante et facilitant la fenestration et l’éclairage naturel. L’utilisation du bois est par ailleurs souhaitée, dans les finis comme en structure. Une certification LEED sera visée.

     

    La date limite pour déposer les dossiers de candidature est le 29 avril 2022.

     

    Source : Musée national des beaux-arts du Québec

  • Nouveau nom et nouvelle image pour Construction M. Grégore-Camax

    L’entrepreneur général beauceron Construction M. Grégore-Camax devient CONCREA.

    CONCREA est issue de l’alliance entre Construction M. Grégore et Construction Camax, qui s’est officialisée en novembre 2021. Cette fusion s’inscrit dans le vouloir des deux entreprises d’atteindre des objectifs ambitieux et d’unir leurs forces afin de conquérir de nouveaux marchés dans le domaine de la construction à travers la province de Québec.

     

    Les deux entrepreneurs généraux cumulent 150 employés et plus de 20 ans d’expérience dans le domaine de la construction dans les secteurs public et privé. Cette union positionne avantageusement l’organisation dans sa volonté d’explorer de nouvelles avenues et de rayonner encore plus dans ses marchés actuels.

     

    Source : CONCREA

  • Un nouveau projet de 500 unités résidentielles à Mont-Tremblant

    Groupe Brivia lance un nouveau projet immobilier en plusieurs phases sur le Versant Soleil du Mont-Tremblant.

    L’aménagement résidentiel de type « ski-in/ski-out » proposé sur le côté ouest du Versant Soleil comprendra des maisons, des maisons de ville et des condos en montagne. Ces 500 unités seront bonifiées par de nombreux espaces communs. De plus, une nouvelle remontée de ski privée sera installée par Brivia.

     

    Ce projet résidentiel de la marque YOO vise à atteindre les plus hautes normes en matière d’immobilier écoresponsable. L’équipe de concepteurs composée de Menkès Shooner Dagenais LeTourneux Architectes, Projet Paysage et des urbanistes Fahey et Associés ont conçu un milieu bâti intégré à un environnement naturel de premier choix. Les matériaux choisis seront en symbiose avec la montagne et la forêt, mais aussi avec le roc omniprésent sur le territoire.

     

    Le Groupe Brivia entame actuellement les travaux d’infrastructures et de préparation du site. La première phase de ce projet sera présentée officiellement à l’automne 2022.

     

    Source : Groupe Brivia

  • Campus Mongrain : un siège social conçu pour le bien-être des employés

    L’entreprise spécialisée dans l’enveloppe du bâtiment a opté pour un siège administratif vert à Mirabel.

    Situé non loin des grandes voies d’accès, le terrain de 6000 mètres carrés du Campus Mongrain accueille depuis peu non seulement les bureaux de l’entreprise, mais également une fermette, des sentiers pédestres, une cabane à sucre, une piste de motoneige, un étang, un jardin collectif et un centre d’entrainement extérieur. Au cours des prochains mois, la centaine d’employés pourra de plus profiter d’un terrain de baseball et d’une piscine.

     

    Pour Karl Mongrain, président et chef de la direction, cette décision de quitter un parc industriel au profit d’un milieu semi-rural s’inscrit dans les changements de paradigmes des travailleurs qui recherchent aujourd’hui un milieu de travail correspondant à leurs attentes en termes de qualité de vie, de conciliation travail-famille et de stabilité professionnelle.

     

    Ce nouveau style de gestion entrepreneuriale est appuyé par l’implantation d’un programme de formation à l’efficacité professionnelle, appelé M1, auquel tous les employés participent.

     

    Outre son siège social de Mirabel, Mongrain possède des installations à Ottawa, en Montérégie et en Estrie.

     

    Source :  Mongrain

  • Un partenariat pour la réalisation de trois projets éoliens

    Boralex, Énergir et Hydro-Québec s’associent pour le développement de trois projets éoliens de 400 MW chacun sur le territoire de la Seigneurie de Beaupré.

    L’entente prévoit une participation égale des trois partenaires dans ces projets, par l’entremise de sociétés affiliées. L’énergie produite serait achetée par Hydro-Québec en vertu de trois contrats d’achat d’électricité pour être intégrée dans le volume d’énergie disponible pour alimenter ses différents marchés. La décision d’aller de l’avant avec chacun des projets dépendra de l’évolution des besoins de la société d’État.

     

    Plus concrètement, les partenaires proposent les projets suivants, adjacents aux parcs éoliens existants de la Seigneurie de Beaupré qui sont exploités par Boralex et Énergir :

     

    • parc éolien des Neiges - secteur sud, dans la MRC de La Côte-de-Beaupré ;
    • parc éolien des Neiges - secteur Charlevoix, dans la MRC de Charlevoix ;
    • parc éolien des Neiges - secteur ouest, dans la MRC de La Côte-de-Beaupré et potentiellement dans la municipalité de Stoneham-et-Tewkesbury dans la MRC de La Jacques-Cartier.

     

    Les études sur le terrain et les études d’impact sur l’environnement sont en cours de réalisation, de même que l’ingénierie préliminaire des projets qui en précisera les configurations. Des séances d’information et de consultation du public se poursuivent par ailleurs en continu avec plusieurs intervenants des collectivités d’accueil et des communautés autochtones des territoires concernés.

     

    Source : Hydro-Québec

  • Installation de la plus haute passerelle résidentielle suspendue au Québec

    Le Groupe Devimco et ses partenaires du projet Maestria Condominiums, le Fonds immobilier de solidarité FTQ et Fiera Immobilier, ont procédé à l’installation de la plus haute passerelle résidentielle suspendue au Québec.

    Installée aux 26e et 27e étages, cette passerelle de plus de 56 tonnes relie les aires communes des deux tours aériennes de 58 et 61 étages du projet résidentiel à usage mixte Maestria Condominiums situé dans le Quartier des spectacles. Cet espace offrira des panoramas sur le centre-ville de Montréal et le fleuve Saint-Laurent, en plus de donner une vue exceptionnelle sur la Place des festivals.

     

    L’opération, réalisée en collaboration avec NCK, Lemay, RJC Ingénierie, Sofab et Édyfic Construction, a nécessité 1 500 heures d’installation en deux semaines et impliqué plus de 100 travailleurs. Le travail a été minutieusement orchestré par les professionnels et entrepreneurs spécialisés qui ont dû faire face à plusieurs enjeux de coordination afin d’arrimer la logistique du site tout en assurant la sécurité et la fluidité de la circulation du Quartier des spectacles.

     

    Évalué à 730 M$, le projet Maestria Condominiums, réparti sur deux phases, comprendra 700 appartements locatifs et 1 042 unités de condominium. L’occupation de la phase 1 est prévue en 2023 et celle de la phase 2 en 2024.

     

    Source : Groupe Devimco

  • 1 avril 2022
    Par Elizabeth Pouliot

    Sur la rive nord de Montréal s’amorce la construction d’un gigantesque congélateur industriel. Il sera loué par la compagnie d’entreposage alimentaire réfrigéré Congebec. L’entreprise québécoise a d’ailleurs pu ajouter son grain de sel lors de l’élaboration des plans.

    C’est avec joie que le développeur immobilier Rosefellow et le fonds de placement immobilier Skyline ont récemment mis la main sur le terrain de 500 000 pieds carrés (m2) se situant au coin de la rue Louis-Blériot et de l’avenue de la Gare, à Mascouche. Après la démolition du bâtiment actuel ils y en construiront un nouveau de 260 000 m2, destiné à accueillir sur la majorité de sa surface Congebec. Un autre locataire occupera les 40 530 m2 restants. « Notre entreprise est toujours en mode acquisition un peu partout dans le Grand Montréal et en Ontario. Et on a toujours eu beaucoup d’intérêt pour la Rive-Nord », raconte Mike Jager, cofondateur et coprésident de Rosefellow. Lui et son équipe ont trouvé une belle opportunité à Mascouche. « Aussitôt qu’on a annoncé cette acquisition sur les réseaux sociaux, Congebec nous a contactés, elle qui était à la recherche depuis un peu plus de deux ans d’un emplacement idéal sur la Rive-Nord », ajoute-t-il.

     

    Formant une seule et même bâtisse, le projet immobilier compte, à l’intérieur, deux projets distincts qui comportent leurs propres défis de construction. Du côté loué par la compagnie d’entreposage alimentaire réfrigéré, une structure d’acier dégagera un espace de 50 pieds de haut, ce qui permettra d’accueillir plusieurs congélateurs sur 155 000 m2. Le projet compte aussi un quai de réception réfrigéré à quatre degrés plutôt impressionnant, qui pourra héberger une trentaine de quais pour les opérations de Congebec. « C’est quand même un des plus gros entrepôts réfrigérés et congélateurs qu’on a dans la province ! Et ça engendre des défis de construction qui sont assez énormes, mais qui sont très intéressants pour nous », mentionne Mahmoud El-Koury, l’un des quatre associés de SINA Construction, l’entrepreneur général. L’enveloppe sera faite de panneaux réfrigérés Norbec et la toiture d’une membrane TPO. « Le système de réfrigération que Congebec a choisi fonctionne au CO2, un système de choix dans l’industrie et l’entreposage agroalimentaires, et efficace énergétiquement », fait remarquer M. El-Koury.  

     

    Aperçu du site où sera construit le bâtiment. Crédit : Rosefellow/Skyline Commercial REIT

     

    La protection incendie doit particulièrement être prise en compte dans une telle construction et l’équipe l’a élaborée avec soin, sous les conseils des experts de Tyco, JCI et Quest Design & Consulting Inc. L’architecture est l’œuvre de GKC, la structure d’acier a été conçue par BCA et Cartier, le génie civil a été confié à l’Équipe Laurence, la réfrigération et la ventilation à Zéro-C, l’électricité à EEGT et le paysage à Serge Gallant. La plomberie est prise en charge par PCG.

     

    L’équipe en est à mettre la touche finale à l’élaboration du projet. « On a commencé la conception à l’automne 2021 et on est dans la coordination très avancée en ce moment. Les plans sont coordonnés à 90 % environ », précise Mahmoud El-Koury. La démolition du bâtiment existant est donc pratiquement complétée. Les travailleurs s’attaqueront sous peu au décapage de l’asphalte présent sur les lieux. Le début du chantier devrait se faire le 25 avril prochain avec la préparation du site. S’ensuivront les fondations, tout de suite après le dégel. La structure devrait quant à elle apparaitre vers le début du mois d’aout.

     

    Ce congélateur industriel construit à hauteur de 70 millions devrait être opérationnel à compter de la fin du mois de juillet 2023, moment où, à l’intérieur, on amorcera la baisse de la température.

    Cet article est paru dans l’édition du 31 mars 2022 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous.

  • 1 avril 2022
    Par Me Evelyne Morin

    Faut-il toujours se conformer au procédure contractuelle de réclamation ?

    Le 24 janvier 2022, la Cour d’appel s’est prononcée dans le cadre d’une affaire pilotée par l’équipe de Miller Thomson qui avait notamment trait à la procédure prévue au Cahier des charges et devis généraux du Québec (« CCDG ») à laquelle doit se conformer un entrepreneur qui souhaite présenter une réclamation. La Cour a maintenu, en grande partie, le jugement rendu en première instance et a condamné le Procureur général du Québec au paiement de la somme de 866 975,38[1] au bénéfice de l’entrepreneur général Opron inc. (« Opron »).

     

    Les faits

    En 2008, le ministère des Transports du Québec (« MTQ ») lançait un appel d’offres pour l’exécution de travaux de réfection de deux viaducs et de leurs approches situés au-dessus de l’autoroute 10 dans la municipalité de Marieville. Le 11 aout 2008, Opron signait un contrat forfaitaire d’un montant approximatif de 8 249 980,78 $ avec le MTQ.

     

    Le devis prévoyait que les travaux seraient réalisés en deux phases. Les travaux de la phase 1 consistaient en la reconstruction des deux viaducs et à la pose d’un pavage temporaire, et ceux de la phase 2, à la pose du pavage final sur les viaducs et en la mise en place de leur approche. Les travaux de la phase 1 devaient prendre fin le 19 décembre 2008, et ce, afin de permettre la circulation des usagers sur l’un des ponts pour la période des Fêtes. Pour ce faire, Opron aurait dû bénéficier d’un délai de 20 semaines préalable à cette date, mais n’a disposé que de 18 semaines en raison de l’octroi tardif du contrat par le MTQ. Les travaux de la phase 2 devaient être réalisés après le dégel au printemps 2009, à l’intérieur d’un délai de 4 semaines.

     

    Dès le début des travaux, plusieurs éléments de nature à retarder leur progression sont survenus si bien qu’Opron produisait, le 27 octobre 2008, un nouvel échéancier indiquant que les ponts ne seraient ouverts à la circulation qu’au mois de juin 2009. Cet échéancier a donné lieu à une rencontre avec les représentants du MTQ au terme de laquelle les parties ont conclu verbalement qu’Opron verrait à mettre en place des mesures d’accélération dans le but de permettre l’ouverture d’un des viaducs le 19 décembre 2008. En contrepartie, le MTQ s’engageait à payer, en régie contrôlée, les couts supplémentaires engagés par Opron à cette fin, incluant les frais découlant des conditions d’hiver. Or, malgré la mise en place de ces mesures, Opron n’a finalement pas été en mesure de mener à bien les travaux avant la période des Fêtes. L’un des viaducs sera finalement ouvert à la circulation le 13 février 2009.

     

    Le 11 février 2009, soit deux jours avant l’ouverture du premier pont, Opron présentait au MTQ la compilation des frais associés à l’accélération des travaux et aux conditions hivernales ainsi qu’une compilation des frais anticipés pour la continuation des travaux.

     

    Le MTQ a refusé de payer à Opron les frais résultant de la mise en place des mesures d’accélération si bien que l’entrepreneur entreprendra finalement un recours en réclamation de ces frais et ceux découlant de la prolongation du chantier.

     

    Le jugement de première instance[2]

    L’argument principal mis de l’avant par le MTQ était que la procédure de réclamation prévue au CCDG n’avait pas été suivie par Opron. L’entrepreneur était donc forclos de lui réclamer quelque somme que ce soit. Le juge de première instance a toutefois conclu que, de par sa gestion des contrats, le MTQ n’avait pas respecté les termes de la clause 8.8 du CCDG. Par conséquent, Opron n’était pas forclos de présenter sa réclamation.

     

    En effet, selon cette clause, l’entrepreneur dispose d’un délai de 120 jours à compter de l’émission d’une estimation finale ou d’un décompte final par le MTQ pour lui soumettre sa réclamation. Or, la preuve présentée indiquait que le MTQ n’avait jamais émis d’estimation ou de décompte final. Le juge estimait donc que le délai de 120 jours n’avait jamais commencé à courir. En conséquence, le MTQ ne pouvait reprocher à Opron de ne pas lui avoir présenté de réclamation dans le délai imparti.

     

    L’appel

    La Cour d’appel a rejeté l’argument soulevé par le MTQ quant au non-respect de la procédure contractuelle pour un motif différent de celui retenu par le juge de première instance.

     

    Partant du principe que le contrat conclu entre Opron et le MTQ est un contrat de nature forfaitaire, la Cour d’appel considère la procédure de réclamation comme étant une exception à la règle selon laquelle, dans le cadre d’un contrat à forfait, l’entrepreneur doit exécuter les travaux à gain ou à perte pour la somme prévue au contrat.

     

    En effet, la procédure de réclamation permet à l’entrepreneur de présenter une réclamation sur les travaux additionnels à réaliser et les couts y étant associés en cas de mésentente avec le donneur d’ouvrage.

     

    La Cour d’appel interprète ainsi l’entente intervenue entre Opron et le MTQ au mois d’octobre 2008 comme étant un avenant au contrat. Or, la procédure de réclamation est plutôt utile dans les cas où l’entrepreneur se sent lésé par les clauses prévues au contrat ou dans les cas où il se voit confronté à des conditions inattendues. Dans le cas présent, la difficulté rencontrée par les parties a été réglée lorsqu’elles ont conclu l’entente prévoyant qu’Opron mettrait en place des mesures d’accélération en contrepartie d’une juste compensation. Le recours d’Opron avait notamment comme objectif d’obtenir ce que le MTQ s’était engagé à lui compenser au terme de l’avenant. Opron ne se trouvait donc pas dans un cas de figure nécessitant que la procédure de réclamation soit suivie.

     

    Conclusion

    La jurisprudence récente nous enseigne que le défaut pour l’entrepreneur de suivre rigoureusement les termes stipulés au contrat en matière de réclamation lui est généralement fatal. Toutefois, le litige en l’espèce se basait plutôt sur une entente conclue entre les parties en cours d’exécution des travaux. Le fait qu'Opron n'ait pas respecté les termes de la procédure contractuelle de réclamation n’a donc pas été considéré comme étant fatal puisque cette procédure ne s’appliquait pas en de telles circonstances. L’entrepreneur placé dans une situation similaire devrait toutefois demeurer prudent dans son évaluation de la nécessité de présenter une réclamation.

     


    1. Procureur général du Québec c. Opron inc., 2022 QCCA 98
    2. Opron inc. c. Procureur général du Québec, 2019 QCCS 1672

     

    Miller Thomson avocats

     

    Miller Thomson avocats

    Cet article est paru dans l’édition du 31 mars 2022 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous.

  • 23 mars 2022
    Par Maude Ferland

    En 1967, une importante infrastructure québécoise est inaugurée : le pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine. Réputée pour sa fiabilité sur le plan de la mécanique et pour sa durabilité, cette infrastructure est néanmoins représentative d’une époque révolue en ce qui concerne la conception d’un projet. Les travaux, aujourd’hui en rupture avec les pratiques courantes en matière d’acceptabilité sociale, auraient certainement rencontré plus d’un obstacle.

    Cet ouvrage en béton précontraint est effectivement construit à une époque où environnement et collectivités s’adaptaient aux projets, et non l’inverse. Érigé sur les berges du fleuve Saint-Laurent, le pont-tunnel a alors engendré des impacts environnementaux majeurs. Répercussions sous-estimées, voire ignorées, à une époque où peu de considération était portée à l’environnement.

     

    « C’est devenu un critère incontournable », mentionne Mathieu Pelletier, vice-président, Acceptabilité sociale et relations avec les communautés chez Pilote groupe-conseil. En effet, l’environnement est de nos jours un élément incontournable dans l’adoption d’un projet par la communauté, et un projet conçu tel que celui du pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine se disqualifierait dans l’opinion publique en regard des dommages écologiques. Le facteur environnemental est un pilier du principe de l’acceptabilité sociale, au même titre que l’ESG (environnement, social et gouvernance).

     

    Mathieu Pelletier, vice-président, acceptabilité sociale et relations avec les communautés chez Pilote groupe-conseil.Crédit : Gracieuseté

     

    Dans ce type d’investissement, un projet n’est plus dirigé par une simple logique comptable : il prend aussi en compte les facteurs environnementaux et sociaux. Par sa nature même, l’investissement responsable prend sa pleine signification en appliquant le principe d’acceptabilité sociale dans sa vision du patrimoine bâti. Dorénavant, un projet ne s’impose plus de force ou sans consultation préalable dans un habitat naturel ou au sein d’une collectivité : il est élaboré en collaboration avec elle. La société doit effectivement être prise en compte dans ses nuances et ses particularités, son historique et ses enjeux, ainsi que ses préoccupations et ses besoins. Il s’agit d’un processus qui permet d’évaluer la faisabilité d’un projet et dont la finalité recherchée est l’approbation majoritaire – et non unanime, précisons-le – d’un projet et qui accompagne toutes ses phases de réalisation, et ce, jusqu’à l’après-projet.

     

    Une démarche gagnante

    Mais par où commencer ? « Dans un premier temps, la démarche doit être entamée en amont du projet, le plus rapidement possible », mentionne Mathieu Pelletier. Le spécialiste en aménagement du territoire et en développement régional pose les bases d’une série d’actions à effectuer dans une démarche concrète d’acceptabilité sociale. Le dialogue doit être engagé dès que possible, car un projet, même bien ficelé, comporte des pièges et peut être voué à l’échec.

     

    Une étude préalable de la communauté visant à développer une bonne compréhension du milieu et du contexte d’accueil du projet est primordiale. Qui sont les parties prenantes ? Quelles sont ses caractéristiques sociogéographiques et socioéconomiques ? Le projet s’implantet- il dans un milieu où la population dépend des ressources naturelles qui s’y trouvent ? Y a-t-il, au sein de la communauté, un biais en faveur de la main-d’oeuvre locale? Quel est l’historique des projets similaires précédents ? La consultation des membres de la communauté bonifie cette recherche préalable.

     

    Une meilleure compréhension initiale du milieu d’accueil permet ainsi de présenter un canevas du projet déjà plus en phase avec le milieu dans lequel il s’inscrira à l’étape suivante, soit celle de l’information, de l’évaluation et de la consultation. Cette phase permet quant à elle de bonifier ou de modifier le projet. Des négociations peuvent intervenir à ce stade. L’intégration d’éléments observés par les parties prenantes peut d’ailleurs encourager leur adhésion au projet. « Les participants aux négociations peuvent même en devenir des ambassadeurs », ajoute Mathieu Pelletier.

     

    Deux grandes règles régissent une démarche d’acceptabilité sociale. À toutes les étapes de conception, le dialogue doit être maintenu. Celui-ci doit débuter le plus tôt possible et l’information, pour sa part, doit être communiquée en tout temps. Transparente, elle ne se limite pas qu’à une simple transmission, mais se traduit par un échange. Nul besoin de mentionner que les stratégies propagandistes et de storytelling sont contraires au principe d’acceptabilité sociale. Un processus qui est mené jusqu’au bout permet donc de maintenir le contact avec la communauté, et ce, au-delà d’une clôture de chantier.

     

    L’après-projet peut en effet être riche de renseignements nouveaux émanant de toutes les parties prenantes. Parmi les autres pratiques de suivi de projet, un comité peut être mis sur pied afin d’assurer un suivi auprès de la communauté après l’inauguration du chantier.

     

    Acceptation et réputation

    Au-delà de la simplification de l’implantation d’un projet au sein d’un milieu d’accueil, l’acceptabilité sociale favorise en bout de ligne des profits nets. Bien effectuée, elle permet la réduction des délais supplémentaires, voire un possible arrêt de production. Miser sur une telle démarche permet d’investir dans les étapes classiques préalables de la conception d’un projet et dans un chantier exempt de litige et d’ainsi réduire les couts engendrés par une possible paralysie en cas d’opposition.

     

    Sans compter que l’adoption de cette façon de faire constitue un investissement dans la réputation et l’image de marque du promoteur. Non seulement le projet visé s’en trouve gagnant, mais également les futures réalisations du promoteur, qui ont plus de chances de jouir d’un préjugé favorable.

     

    Malgré la mise en place d’une démarche d’acceptabilité sociale, un projet pourrait toutefois avorter. Certains cas de figure pourraient suggérer au promoteur de se retirer honorablement d’un projet plutôt que de construire en dépit d’une résistance locale ou d’un rejet complet du projet, même s’il est juridiquement en phase avec les dispositions législatives en vigueur. Une fracture avec la population locale ne mettra sur le chemin de l’entrepreneur qu’un barrage qu’il lui faudra déconstruire avant de poser les premières pierres d’un projet futur.

     

    L’acceptabilité sociale s’impose de plus en plus comme une norme dans le secteur de la construction. Aujourd’hui, les projets doivent s’inscrire dans leur milieu d’accueil, qu’il s’agisse de considérations écologiques ou sociales. Si conception d’un futur pont-tunnel il y avait, l’acceptabilité sociale en ferait alors un véritable projet de société.

  • Début du chantier sur l’ancien site du Théâtre Loew’s

    Groupe Brivia a procédé à la pelletée de terre symbolique de son nouveau projet immobilier mixte situé sur l’ancien site du Théâtre Loew’s, au centre-ville de Montréal.

    L’édifice de 19 étages qui sera érigé au 1228 rue Mansfield comportera 226 unités résidentielles et sera doté d’une piscine extérieure sur le toit. Des espaces commerciaux sont également prévus dans les étages inférieurs de l’immeuble.

     

    La firme Béïque Legault Thuot Architectes (BLTA) a été mandatée pour dessiner ce projet, dont l’architecture rappellera les différentes vocations du site.  Une ruelle d’ambiance piétonnière comportant des éléments iconographiques de l’ancien théâtre Loew’s sera notamment aménagée entre le nouvel ouvrage et l’Édifice Sunlife voisin. Ce nouveau lien piétonnier privé, accessible au public, bonifiera par ailleurs la mobilité piétonne du secteur entre le Carré Dorchester, la nouvelle station McGill du REM et le Carré Phillips.

     

    Ce projet devrait être complété en 2024.

     

    Source : Groupe Brivia

  • Travaux en cours à l’école Christ-Roi de Longueuil

    Le Centre de services scolaire Marie-Victorin a récemment entrepris les travaux d’agrandissement de l’école primaire Christ-Roi, à Longueuil.

    Réalisé par Leclerc Architectes, le projet consiste en la construction d’un bâtiment de deux étages, en forme de L, situé le long de la rue Duhamel.

     

    Ce bâtiment comprendra 15 nouvelles classes, dont trois de maternelles, des espaces collaboratifs, des locaux d’arts dramatiques et d’arts plastiques ainsi qu’un nouveau gymnase double de 610 mètres carrés. Les travaux permettront également une accessibilité universelle à l’école, notamment par l’implantation d’un ascenseur.

     

    Des travaux sont également prévus au bâtiment existant à l’été 2024. L’ensemble du projet sera terminé pour la rentrée scolaire 2024.

     

    Ce projet est rendu possible grâce à une contribution de plus de 41,3 M$ de la part du Gouvernement du Québec.

     

    Source : Centre de services scolaire Marie-Victorin

  • Une première pelletée de terre pour Virtuo

    Ce nouveau projet de Cogir Immobilier sera situé au cœur du quartier Sainte-Rose, à Laval.

    Construit au coin des boulevards Curé-Labelle et Roi-du-Nord, Virtuo comptera près de 130 condos locatifs abondamment fenestrés de type studio, d’une, deux ou trois chambres, répartis sur huit étages accessibles par ascenseur.

     

    Ce projet haut de gamme comprendra notamment un stationnement intérieur, un gymnase entièrement équipé, un golf virtuel et une salle de massothérapie. Des aires communes, une cuisine communautaire, un potager urbain et des terrasses extérieures avec barbecues agrémenteront également le quotidien des usagers.

     

    Ce projet de plus de 50 millions de dollars accueillera ses premiers occupants à l’été 2023.

     

    Source : Cogir Immobilier

  • Inauguration d’un nouveau Centre de services exo

    Exo a inauguré son tout nouveau Centre de services Repentigny, adjacent au terminus du même nom.

    Cette nouvelle installation de 150 mètres carrés remplace celle qui était située à près de 5 km du terminus Repentigny. Elle permet dorénavant aux usagers d’acheter leurs titres de transport, de trouver l’information nécessaire pour leurs déplacements et de prendre l’autobus sous un même toit, dans des espaces épurés et conviviaux.

     

    Exo a également profité des travaux de construction du centre pour améliorer l’accessibilité de ses installations en ajoutant un débarcadère pour le transport adapté et deux places de stationnement pour personnes à mobilité réduite.

     

    Ce projet de 4,525 M$ a été conçu par STGM Architectes et Associés et mis en chantier par L’Archevêque et Rivest.

     

    La Société de financement des infrastructures locales du Québec et le ministère des Transports du Québec ont contribué à la réalisation de ce projet à hauteur de 3 528 618 $.

     

    Source : exo

  • Réseau express de la Capitale : le gouvernement annonce une réduction de 25 % des couts

    Le Gouvernement du Québec a présenté une importante mise à jour du projet de tunnel reliant Québec et Lévis.

    Le projet se présente désormais sous la forme d’un tunnel bitube de diamètre réduit, ce qui permettra de diminuer les couts et de réduire des risques inhérents à la construction d’un tunnel de très grande envergure. Cette modification ouvrira également la porte à plus de concurrence à l’étape des appels d’offres.

     

    L’enveloppe budgétaire pour ce 3e lien est maintenant estimée à 6,5 milliards de dollars (G$), ce qui représente une réduction des couts de plus de 25 %.

     

    Au cours des prochains mois, le Bureau de projet du tunnel Québec-Lévis analysera en détail ce concept révisé qui devra respecter les nouvelles balises gouvernementales, soit :

     

    • une réduction des couts de plus de 25 %, pour un projet estimé à 6,5 G$;
    • un tunnel bitube de diamètre réduit permettant, notamment, une diminution des risques liés à la construction;
    • un tracé de centre-ville à centre-ville;
    • une solution immobilière permettant la circulation des voitures, des véhicules lourds et du transport collectif.

     

    Cette mise à jour a lieu un an après la présentation du projet initial de Réseau express de la Capitale.

     

    Source : Cabinet du ministre des Transports

  • Deux professeurs québécois participent à la publication d’un ouvrage de référence majeur sur le BIM

    Publié en anglais par la maison d’édition Edward Elgar, Research Companion to Building Information Modeling présente un survol de la recherche et du développement du BIM (Building Information Modeling).

    Cet ouvrage de référence propose une analyse des diverses contributions de la modélisation au domaine du bâtiment et une synthèse prospective de son évolution à l’échelle internationale. Plus de 70 spécialistes nord-américains, européens et asiatiques signent les 35 chapitres, dont deux professeurs québécois. En effet, les professeurs Roger-Bruno Richard de l’École d’architecture de l’Université de Montréal et Ivanka Iordanova de l’École de technologie supérieure (ÉTS) de Montréal ont rédigé le chapitre « Complicities between Industrialized Building Systems and Building Information Modeling ».

     

    L’ouvrage est divisé en quatre parties :

     

    • Theory Fusion and Facilitators of Building Information Modeling
    • Technological developments of Building Information Modeling
    • Building Information Modeling-Enabled Construction and Engineering Management Innovations
    • Prospects and Challenges on the Horizon

     

    Source : École d’architecture – Université de Montréal

  • Appel de projets pour la Ville de Laval

    Les organismes et les promoteurs de Laval sont invités à soumettre des projets de développement et de valorisation de leur communauté dans le cadre de l’appel de projets 2022-2023 du Fonds régions et ruralité (FRR).

    Pour 2022-2023, une somme de près de deux millions de dollars a été octroyée par le Gouvernement du Québec afin d’appuyer des projets structurants répondant aux neuf priorités de développement déterminées par les élus municipaux et régionaux lavallois. Les initiatives soumises devront notamment avoir des retombées sur le territoire de plus d’une municipalité régionale de comté (MRC).

     

    Le volet « Soutien au rayonnement des régions » du FRR contribue à réaliser des projets porteurs pour Laval, et ce, en fonction des neuf priorités régionales de développement. Ainsi, les projets retenus pourraient par exemple viser le réaménagement de quartiers, le développement de la vitalité sociale, la mise en valeur de projets culturels ou encore la lutte contre les changements climatiques.

     

    Les organismes admissibles ont jusqu’au 27 mai 2022 pour déposer une demande d’aide financière sur le site Web du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation.

     

    Source : Cabinet de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation

  • Travaux d'agrandissement pour Charl-Pol à La Baie

    L’entreprise de fabrication et d’usinage de pièces et de composantes mécano-soudées Charl-Pol annonce un investissement de six millions de dollars pour l’agrandissement de son usine à La Baie.

    Le nouvel espace de production aura une superficie de 910 mètres carrés (m2) ainsi qu’une capacité de levage de 100 tonnes. Le projet sera complété par l’aménagement de nouveaux locaux de 230 m2 pour les travailleurs.

     

    Charl-Pol annonce un investissement de six millions de dollars pour l’agrandissement de son usine à La Baie. Crédit : Charl-Pol

     

    Ces installations permettront d’élargir et de varier l’offre de services de l’entreprise dans la région et de poursuivre son développement dans le secteur minier ainsi que dans les secteurs de l’aluminium et de la construction navale.

     

    Ces travaux d’agrandissement devraient être terminés en septembre 2022.

     

    Source : CHARL-POL

  • Des écoles nouvelle génération en Abitibi-Témiscamingue

    Le ministère de l’Éducation a annoncé la construction de deux écoles primaires dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue.

    Le Centre de services scolaire du Lac-Abitibi débutera les travaux de construction du pavillon Victor-Cormier de l’école de l’Envol à La Sarre, qui avait été incendié en 2019. À terme, la nouvelle école pourra accueillir deux groupes préscolaires et six groupes à l’enseignement primaire, soit près de 175 élèves.

     

    Les élèves de l’école Le Prélude du Centre de services scolaire de Rouyn-Noranda auront pour leur part prochainement accès à un gymnase double et à quatre nouvelles classes. Ce projet représente des investissements de plus de 10 millions de dollars.

     

    Ces travaux seront réalisés selon la nouvelle vision gouvernementale en matière de construction, d’agrandissement et de rénovation d’écoles qui favorise les nouvelles méthodes d’enseignement, l’intégration à la communauté et le développement durable. Les constructions devront également mettre en valeur des accents de bleu et des matériaux du Québec, principalement le bois et l’aluminium.

     

    Source : Cabinet du ministre de l’Éducation

  • Une construction par glissement pour le pont d'étagement de la route 157

    Le ministère des Transports a annoncé qu’il utiliserait la méthode de construction par glissement pour remplacer la structure du pont d'étagement de la route 157 situé au-dessus du chemin de fer Québec-Gatineau, à Trois-Rivières.

    Les travaux de reconstruction du pont d'étagement de la route 157 seront les premiers dans le cadre desquels une méthode de construction par glissement sera mise à profit sur le territoire de la Mauricie et du Centre-du-Québec.

     

    Cette technique, qui fait partie des méthodes de construction dite accélérée, consiste à construire le futur tablier sur des appuis temporaires à côté de la structure à remplacer, et ce, dans un axe parallèle à cette dernière. Une fois le pont existant démoli et les nouvelles unités de fondation construites, le nouveau tablier est glissé latéralement sur un système de rails jusqu'à son emplacement définitif. Cette solution permet notamment de diminuer la durée des travaux et de réduire les entraves à la circulation routière.

     

    La reconstruction de cette structure représente un investissement de 7,1 millions de dollars. Les travaux s'échelonneront sur environ 29 semaines.

     

    Source : Cabinet du ministre des Transports

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