Autoroute métropolitaine : des travaux correctifs devront être apportés ce printemps

Le résultat des travaux d’amélioration de la surface de roulement réalisés en 2021 ne correspondant pas aux exigences du ministère des Transports du Québec (MTQ), une entente a été conclue avec Roxboro Excavation, l’entrepreneur responsable des travaux, pour qu’il procède rapidement à des correctifs.

En aout 2021, des déficiences ont été détectées sur des portions de l’autoroute Métropolitaine où la surface de roulement avait fait l’objet de travaux récents. Par conséquent, le MTQ a réalisé des analyses à partir d’échantillons prélevés entre septembre et novembre 2021.

 

Ces analyses ont démontré que le bitume utilisé était d’une qualité inférieure à celle spécifiée au contrat. Des expertises menées à l’interne par l’entrepreneur et son sous-traitant ont permis de conclure que deux classes de bitume avaient été mélangées lors de la fabrication des enrobés, ce qui explique le niveau de qualité inférieur.

 

Sans la réalisation de travaux correctifs sur certains segments de l’autoroute, la surface de roulement risquerait de s’user prématurément. Ainsi, afin d’assurer la durabilité des travaux réalisés l’an dernier, des interventions correctives seront effectuées par l’entrepreneur lors de blitz de fin de semaine.

 

Une retenue temporaire de paiement de 2,9 M$ a été appliquée à ce dernier. Cette retenue sera levée une fois que toutes les conditions du contrat seront respectées. De plus, l’entrepreneur a consenti à verser une indemnité sans condition de 820 000 $ au MTQ.

 

L’entente avec l’entrepreneur prévoit des modalités différentes selon les secteurs de l’autoroute :

  • secteur ouest (du chemin Canora jusqu’au chemin de la Côte-de-Liesse, en direction ouest) : reprise de la totalité des travaux d’amélioration de la surface de roulement réalisés en 2021;

 

  • secteur est (du boulevard Provencher jusqu’au boulevard Saint-Laurent) : garantie de durabilité de cinq ans. Durant cette période, l’entrepreneur doit exécuter à ses frais les travaux correctifs qui pourraient être nécessaires.

 

Source : Ministère des Transports