Complexe aquatique de Sept-Îles : l'immeuble sera principalement vêtu d'aluminium

Par Marie Gagnon

La construction du complexe aquatique de Sept-Îles, un projet d’une valeur de 15 millions $ comprenant deux piscines, est en marche depuis le 28 mai. Au début de juillet, l’entrepreneur Pomerleau achevait les travaux d’excavation tout en procédant à la coulée des semelles des fondations et des bassins. Après les vacances de l’industrie, le bétonnage reprendra son rythme afin de respecter l’échéancier, qui prévoit une livraison pour le 30 juin 2015.

 

L’entrepreneur de L’Ancienne-Lorette aura à peine une quinzaine de mois pour donner forme au bâtiment de 2 160 mètres carrés qui se greffera au centre socioculturel de la municipalité, situé sur l’avenue Jolliet. Ce centre abrite entre autres la bibliothèque municipale ainsi qu’une piscine. Ce bassin, qui date de 1959, est aujourd’hui désuet et ne répond plus aux normes. Il sera éventuellement démantelé, mais pas dans le cadre du présent mandat.

 

Pour sa part, le nouveau centre aquatique respectera non seulement les exigences en matière d’accessibilité universelle, mais il se distinguera en outre par une conception facilitant les déplacements des personnes à mobilité réduite. Comme une rampe d’accès et des aménagements pouvant accueillir des baigneurs en réhabilitation dans le bassin récréatif.

 

Ce bassin de 1,2 mètre dans sa partie la plus profonde fera 19 mètres de longueur sur 13 mètres de largeur. Ces dimensions offrent suffisamment de latitude pour qu’une aire de jeu y soit aussi aménagée. Quant au bassin sportif, dont la profondeur variera de 1,2 mètre à 3,8 mètres, il alignera six couloirs d’une longueur de 25 mètres chacun. Au départ, la Ville prévoyait cinq tremplins, dont une tour de cinq mètres. Faute de budget, le projet ne compte plus que deux plongeoirs, l’un de un mètre, l’autre de trois mètres.

 

La firme DMG Architecture, qui assure aussi la surveillance du chantier, a choisi de traiter l’espace intérieur d’un seul geste. Les deux bassins seront donc contigus, mais isolés au moyen d’une barrière de sécurité, comme le veut la réglementation. Au pourtour de l’édifice, les concepteurs ont disposé les fonctionnalités dont, au rez-de-chaussée, une aire d’accueil, des locaux pour entreposer le matériel et l’équipement ainsi que des salles polyvalentes à l’usage des clubs de natation.

 

Les vestiaires trouveront également place sur ce niveau. On en comptera trois, dont un réservé aux familles. « Il y aura aussi une salle d’observation et un sauna sur la plage, du côté du bassin récréatif, indique Carol Martin, architecte associé chez DMG. Sur la mezzanine, qui surplombera les bassins, on aménagera la salle mécanique, des locaux de formation et une passerelle d’observation. Le sous-sol sera occupé par les équipements de traitement de l’eau. »

 

Toujours au premier niveau, une verrière en angle, faisant saillie sur l’extérieur, créera un mouvement dans la façade de l’immeuble qui sera principalement habillé d’aluminium, mais aussi de maçonnerie pour une allure plus contemporaine. « C’est plutôt un bâtiment standard, avec des murs de béton et des panneaux sandwich isolants, note Michel Tardif, directeur des travaux publics à la Ville, en soulignant la participation de la firme Axor dans la préparation des plans et devis et la surveillance du volet ingénierie au chantier. »

 

Rappelons que le projet est financé à hauteur de 3 millions $ par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport. Ces fonds proviennent du Programme de soutien aux installations sportives et récréatives – phase II du Fonds pour le développement du sport et de l’activité physique.

 


Cet article est paru dans l’édition du jeudi 24 juillet 2014 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous !