Les mises en chantier sont demeurées stables en décembre 2017

Selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), la tendance des mises en chantier d’habitations pour le mois de décembre 2017 est restée stable au Canada.

Au Canada, toutes régions confondues, le nombre mensuel désaisonnalisé et annualisé de mises en chantier d’habitations se situait à 216 980 en décembre, en baisse par rapport à celui de 251 675 enregistré en novembre. Dans les centres urbains, ce nombre a diminué de 15,1 % en décembre, pour s’établir à 198 132. Il a régressé de 22 % dans la catégorie des logements collectifs, pour se situer à 135 176, tandis qu’il a augmenté de 4,7 % du côté des maisons individuelles, où il s’est élevé à 62 956.

 

Ville de Québec

L’activité de construction résidentielle a été forte en 2017 dans la région de Québec. Au total, 6 640 mises en chantier d’habitations ont été enregistrées, soit une hausse de 39 % par rapport à 2016. Cette augmentation s’explique par le démarrage tout au long de l’année de plusieurs grands ensembles d’appartements.

 

En particulier, la construction de logements locatifs traditionnels s’est maintenue à un rythme historiquement élevé, avec plus de 2 500 unités mises en chantier. De plus, le segment des résidences pour personnes âgées s’est démarqué avec un niveau record de 1 334 unités. Le dynamisme du marché du travail et les besoins et préférences des ménages plus âgés semblent avoir stimulé la demande d’appartements dans la région, mais la prudence est de mise puisque la croissance rapide de l’offre pourrait surpasser cette demande.

 

Montréal 

La grande région de Montréal a conclu l’année avec 24 756 mises en chantier, un niveau élevé par rapport aux dernières années. De ce nombre, environ 19 400 étaient des appartements (locatifs et copropriétés), un niveau sans précédent depuis la fin des années 1980. Plusieurs éléments peuvent d’ailleurs expliquer cet engouement : la diminution du stock de copropriétés neuves et existantes à vendre sur le marché, la densification du territoire, ainsi que la diminution du taux d’inoccupation sur le marché locatif montréalais.

 

Source : SCHL