30 mars 2015
Par Marie Gagnon

Deux nouvelles écoles primaires sont en voie de sortir de terre sur le territoire de Sherbrooke, l’une à Saint-Élie (école A), l’autre à Rock Forest (école B).

Deux écoles à l’architecture résolument moderne, où les nouvelles technologies – des bornes wifi et des tableaux interactifs – seront mises de l’avant pour promouvoir l’apprentissage. En tout, 35 nouvelles classes seront construites, pour un investissement global de 17,2 millions $. Elles seront prêtes à temps pour la prochaine rentrée scolaire.

 

« On construit pour répondre à la croissance démographique, qui a explosé dans la région ces dernières années, commente Mario Flibotte, coordonnateur des ressources matérielles à la Commission scolaire de la Région-de-Sherbrooke (CSRS). La nouvelle école de Saint-Élie permettra de rapatrier les élèves du secteur qui fréquentent actuellement l’école Laporte, à Fleurimont, et qui sont voyagés matin et soir. »

 

Il ajoute que, du côté de Rock Forest, une école a déjà été construite et trois autres ont été agrandies au cours des années passées pour faire face à l’augmentation de la population scolaire. Ces quatre écoles ont déjà atteint leur limite de capacité, d’où la nécessité d’en construire une toute neuve.

 

Toujours à Rock Forest, la construction de l’école B s’est amorcée à la mi-octobre rue André-Mathieu, sur un site de 14 550 mètres carrés. D’une superficie de 2 826 mètres carrés, l’établissement s’élèvera sur deux étages et comptera 14 salles de classe, dont deux de niveau préscolaire. Ses coûts de construction se chiffrent à 7,3 millions $. Début mars, la mécanique et la plomberie étaient avancées à 25 % et l’enveloppe était en voie d’être complètement scellée. Quant à l’installation des fenêtres, elle devrait débuter autour de la mi-mars. La réception du bâtiment est prévue le 16 juillet.

 

« Ce bâtiment a été configuré pour accueillir éventuellement sept classes additionnelles, précise Mario Flibotte. La mécanique a d’ailleurs été pensée dans cette optique, le gymnase aussi, puisque les nouvelles classes seront ajoutées de ce côté. Ses murs sont constitués de blocs de béton, et deux d’entre eux ne sont pas porteurs, ce qui facilitera les travaux lorsque le moment sera venu. Le gymnase verra alors sa superficie passer du simple au double, comme celui de l’école A. »

 

Construite au coût de 9,9 millions $, l’école A sera pour sa part située rue Cardinal à Saint-Élie, sur un terrain de 25 360 mètres carrés comportant un milieu humide. Elle comptera deux niveaux et abritera 21 classes, dont trois de niveau préscolaire. Lancé à la fin août, le chantier progresse selon l’échéancier établi. À l’heure actuelle, l’intérieur est complété à 90 %, tandis qu’à l’extérieur, les travaux sont avancés à 75 %. L’acceptation provisoire de ce bâtiment est fixée au 9 avril et sa réception, le 13 juillet.

 

Sur le plan du design, les deux édifices à structure d’acier sur dalle de béton se distingueront par leur caractère ludique et avant-gardiste. Composés de volumes de différentes hauteurs, ils seront revêtus d’une combinaison de maçonnerie et de panneaux d’aluminium, dont certains imitant le bois. Une fenestration imposante, teintée de vert pour l’école A et de jaune pour l’école B, marquera l’entrée principale des bâtiments et en dynamisera les façades.

 

Les bâtiments se distingueront également en matière de construction durable. Les toits des parties hautes seront recouverts de membranes élastomères blanches, tandis que les parties basses seront végétalisées. De plus, les fonctions de chauffage et de climatisation seront assurées par géothermie, soit 26 puits pour l’école A et 18 pour l’école B. Un éclairage à DEL et des détecteurs d’absence dans les locaux contribueront en outre à leur efficacité énergétique.

 

Les deux projets sont menés de front par Construction Longer qui, jusqu’ici, ne rapporte aucune difficulté majeure. Comme l’indique Mario Flibotte, les principaux défis étaient liés à la conception, notamment à Saint-Élie, où les concepteurs du consortium formé des firmes Vincent Leclerc et associés et Espace vital devaient composer avec la présence d’un ruisseau. Une difficulté qu’ils ont contournée par l’aménagement d’un pont et dont ils ont tiré profit pour positionner le débarcadère d’autobus.

 


Cet article est paru dans l’édition du vendredi 13 mars 2015  du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous !