21 février 2019
Par Marie Gagnon

Même s’il n’a rien à voir avec le célèbre festival international du film de Venise, le nouveau complexe résidentiel Mostra de Candiac n’en offrira pas moins à ses occupants un cadre de vie hors de l’ordinaire avec ses 183 condos locatifs réinventés et ses services tout inclus.

Le projet d’une valeur de 51 millions de dollars, dont le coup d’envoi a été donné le 12 décembre, prévoit entre autres une piscine, un gymnase, une cuisine communautaire jumelée à une salle de réception ainsi que plusieurs espaces de loisir et de détente.

 

Pour Cogir, son promoteur et gestionnaire immobilier, il s’agit d’un deuxième opus pour le Mostra, le premier étant présentement en construction à Longueuil. « On peut presque parler d’une marque, parce qu’il pourrait bien y avoir d’autres Mostra », confie Jean Martel, vice-président construction et gestion de projets.

 

Il constate du même souffle que le marché locatif neuf a été délaissé ces dernières années, sur la rive sud de Montréal comme ailleurs au Québec, mais qu’il connaît aujourd’hui un regain de popularité auprès de clientèles désireuses d’habiter un immeuble de qualité.

 

Le Mostra de Candiac répond à ce souhait. Le bâtiment d’une superficie de 277 341 pieds carrés, en incluant les deux niveaux de stationnement souterrain, se distinguera d’abord par sa conception soignée, signée Forme Studio. Tout de béton, l’immeuble en forme de L sera habillé de maçonnerie rouge et noire ainsi que de blocs architecturaux gris clair. L’ensemble sera rehaussé d’insertions métalliques combinant l’anthracite, le brun et le gris clair, tandis que des sections de murs-rideaux offriront des percées visuelles vers l’extérieur, du rez-de-chaussée au septième étage.

 

À l’intérieur, les espaces communs n’auront rien à envier aux immeubles de copropriétés en vogue depuis une dizaine d’années. Pour le Mostra de Candiac, Act Design a conçu des espaces communs raffinés et très actuels, où se côtoieront finis luxueux et mobiliers de bon goût. Par exemple, le hall d’entrée jouxtera un lounge agrémenté d’un foyer au gaz double face.

 

Les occupants disposeront par ailleurs de plusieurs services. Ils trouveront notamment au sous-sol un atelier et un enclos à vélos, tandis qu’au rez-de-chaussée ils profiteront de casiers postaux et de livraison, d’une salle de massage et d’une salle de réunion. C’est également à ce niveau que sera aménagée la piscine, qui ouvrira sur une terrasse extérieure avec zone BBQ. Au septième et dernier étage, une vaste terrasse communiquera avec un lounge et une cuisine communautaire entièrement équipée.

 

Les 183 appartements ne seront pas en reste, tant sur le plan des finitions que du design. Les concepteurs ont notamment tablé sur de hauts plafonds, qui atteindront neuf et quinze pieds au dernier étage, et des fenêtres surdimensionnées pour donner l’impression que les logements, dont les superficies varient de 614 pieds carrés pour un studio à 1 216 pieds carrés pour une unité de trois chambres, sont plus spacieux qu’ils ne le sont en réalité.

 

Ils ont également spécifié des matériaux de finition durables, comme des lattes de vinyle dans les aires de vie et des carreaux de céramique dans les salles de bains. Les armoires seront en mélamine et les comptoirs en granit, sauf aux salles de bains, où le stratifié remplacera le granit.

 

Sur le plan énergétique, le bâtiment sera efficace, même si aucune certification environnementale n’est visée. Les murs de maçonnerie seront ainsi isolés à l’uréthane giclé alors que ceux revêtus d’un parement métallique le seront au moyen d’isolants semi-rigides et en matelas, pour une enveloppe d’une résistance thermique minimale de R 20.4. Les fenêtres hybrides avec verres à faible émissivité et remplis à l’argon, tout comme l’éclairage à DEL, contribueront à l’efficacité énergétique du bâtiment et se traduiront, pour les occupants, par des dépenses énergétiques moindres.

 

Le chantier, qui vient tout juste de s’amorcer, sera complété en juin 2020. À la mi-janvier, l’excavation était toujours en cours et le début des travaux de coffrage était prévu pour le 4 février. Pour Jean Martel, il s’agit d’une construction standard, sans défi particulier. « La seule contrainte, c’est de travailler à travers des infrastructures existantes, ce qui est normal lorsqu’on construit en milieu urbain, fait-il valoir. Les négociations avec la Ville se sont aussi bien déroulées et les permis ont été délivrés rapidement. »

 

Cet article est paru dans l’édition du 07 février 2019 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous.