Un nouveau souffle pour la tour du Stade olympique

Si la signature d’un bail de 15 ans avec le plus gros employeur du Québec implique évidemment des aménagements particuliers, la rénovation de la tour était prévue depuis 2014, un budget de 213 millions de dollars y étant alloué.

À l’époque, on prévoit déjà repeindre la partie supérieure de l’édifice en acier et appliquer une membrane sur les parties en béton présentant des signes d’usure. On opte également pour le remplacement des murs-rideaux, installés sur trois des quatre faces de la tour.

Cette métamorphose ambitieuse, entamée cet été, a nécessité la mise en place de la plus haute grue jamais utilisée au Canada. Un colosse de plus de 200 mètres et 600 tonnes, monté au sein même de l’enceinte olympique à l’aide de plusieurs autres grues de tailles diverses. Il demeurera en place jusqu’à la fin 2017. Au final, le remplacement des murs-rideaux permettra aux nouveaux occupants de bénéficier d’une pleine fenestration et d’une utilisation optimale de la lumière. Cette dernière révèlera désormais de manière plus avantageuse la structure intérieure.

Au cœur de celle-ci, les employés de Desjardins occuperont à terme sept étages. Les travaux prévoient l’ajout d’un ascenseur à l’entrée, ainsi que la construction d’un nouveau bloc d’ascenseurs afin de fluidifier les déplacements au sein du bâtiment. Trois planchers devront être prolongés et deux autres détruits. À cela s’ajoute la mise aux normes des issues de secours, inchangées depuis 30 ans, le remplacement de l’éclairage et de la distribution électrique, ainsi que la démolition de la salle de treuils.

Ces opérations d’aménagement intérieur seront complétées par des ouvrages de finition architecturale. Ainsi, les courbes du hall d’entrée de la future structure Desjardins devraient évoquer en un rappel harmonieux celles de l’extérieur du bâtiment.

Pour ce qui est de l’aménagement extérieur, l’accès à la station de métro Viau depuis le stade sera repensé, en donnant la priorité aux piétons et au verdissement des espaces.