[COVID-19] Quoi faire lorsque la distanciation ne peut être respectée sur le chantier

Quelques précisions ont été apportées au Guide de la CNESST concernant les tâches ne pouvant être réalisées en respectant les deux mètres de distance entre travailleurs.

 

S’il est recommandé que l’employeur planifie ses travaux de sorte à respecter cette mesure, le Guide prévoit aussi les éventualités où cela s’avère impossible pour une courte période, en raison de la nature de certaines tâches.

 

Dans de telles occasions, les travailleurs doivent évidemment tousser dans leur coude et éviter de se toucher le visage. Mais à ces notions de base, l’Institut national de santé publique du Québec ajoute des recommandations intérimaires concernant le secteur de la construction (chantiers d’infrastructures, routiers ou domiciliaires et aménagement urbain).

 

Il est ainsi demandé de privilégier de petites équipes stables pour éviter la multiplication des interactions, de conserver la même position lors des tâches autant que possible, d’éviter de partager les outils et les équipements et de les nettoyer à chaque quart de travail, avec les produits d’entretien utilisés habituellement.

 

Le port de gants, d’un masque de procédure (chirurgical) et de lunettes de protection (ou d’une visière) doit être privilégié lorsque les tâches nécessitent absolument d’être réalisées à moins de deux mètres d’une autre personne et pour une période de plus de 15 minutes sans barrière physique. Mais seulement si le port des lunettes ou de visière ne représente pas un risque pour la sécurité des travailleurs.

 

Ces protections ne seront pas nécessaires si une telle situation ne survient qu’une seule fois dans la journée et pour une durée moindre de 15 minutes. Mais si les travaux qui nécessitent un rapprochement de courte durée (moins de 15 minutes) à moins de deux mètres sont susceptibles de se reproduire plus d’une fois dans la journée, le port des équipements mentionnés sera considéré comme obligatoire.

 

La CNESST pourrait d’ailleurs prendre des mesures dissuasives ou punitives en cas de non-conformité aux mesures de prévention à mettre en place afin de protéger la santé des travailleurs.

 

Source : Association de la construction du Québec (ACQ)

 

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