Les Marronniers deviennent la plus grande résidence au pays

26 septembre 2019
Marie Gagnon

Lancée en octobre 2018, la 6e et dernière phase des Marronniers fera de la résidence pour ainés de Laval le plus important complexe de retraités du Canada avec quelque 1 800 résidents.

Cet agrandissement, qui nécessite un investissement de 70 millions de dollars de la part du Groupe Morzaco, ajoutera en effet 273 appartements-services modernes à l’offre actuelle. Selon l’échéancier établi, la nouvelle tour de 15 étages qui s’élèvera sur le boulevard René-Laennec sera livrée au printemps 2020.

 

« Il est clair que pour nous, ce n’est pas une finalité en soi d’être la plus grande résidence au Canada », a dit en conférence de presse le président du Groupe Morzaco, Gaston Morzadec, lors du lancement officiel du projet l’automne dernier. « C’est davantage le résultat d’une promesse : celle de desservir notre clientèle de la meilleure façon possible. »

 

Cette promesse se concrétisera entre autres à travers une offre de services bonifiée qui ajoutera environ 55 000 pieds carrés (pi2) d’espaces communs, dont six allées de quilles, quatre terrains de pétanque intérieurs ainsi que de nouvelles aires de repos et salles d’exercice. Les résidents profiteront également d’un immense jardin intérieur de 7 000 pi2. À terme, les superficies réservées aux loisirs et à la détente sur l’ensemble du complexe seront pratiquement doublées.

 

Dans la foulée, la salle à manger, le salon de billard et la bibliothèque seront aussi agrandis. « En fait, à la salle à manger, on va agrandir un peu, mais on parle surtout de rénovation et de réaménagement, signale Jean-Philip Robitaille, vice-président Développement des affaires pour Syscomax. La cuisine sera par exemple optimisée en fonction des besoins opérationnels et la salle à manger sera redessinée au gout du jour. »

 

Il ajoute que les nouveaux espaces de loisirs et de détente seront aménagés au rez-de-chaussée de la nouvelle tour, dont le design porte le sceau de la firme Ruccolo + Faubert. En forme de L et d’une superficie hors sol de 298 000 pi2, elle se distinguera par les vastes balcons-terrasses qui ceintureront ses extrémités et un revêtement constitué de maçonnerie et de panneaux architecturaux en aluminium s’harmonisant avec l’existant. Elle sera reliée au reste du complexe par une salle polyvalente se connectant à la phase 5.

 

On se souviendra par ailleurs que le projet devait initialement comprendre 77 unités de soins pour les personnes en perte d’autonomie et que ces unités devaient être gérées indépendamment par la Villa Ste-Rose. Le Groupe Morzaco a finalement renoncé à offrir ce service pour se concentrer sur l’hébergement de personnes âgées autonomes. Les 273 nouveaux logements se déclineront donc en unités d’une et de deux chambres à coucher baignées de lumière naturelle grâce à une fenestration aussi généreuse qu’abondante.

 

« Le projet ne vise pas de certification environnementale, que ce soit LEED ou une autre, précise Jean-Philip Robitaille. Mais pour Syscomax, c’est important de construire durablement, on n’est pas axés sur le bas-de-gamme. Le bâtiment est donc conçu pour bien vieillir dans le temps et être efficace énergétiquement parlant. » Le chantier, qui s’est amorcé en novembre 2018 par les deux étages de stationnement qui totalisent 152 750 pi2, évolue conformément à l’échéancier établi. Début juillet, les équipes de Syscomax s’affairaient à couler le béton du deuxième niveau. Le bâtiment devrait en partie être fermé à la fin de l’année.

Cet article est paru dans l’édition du 20 août 2019 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous.