Les chances d’être frappé par la foudre sont estimées à moins d’une sur un million. N’empêche, selon Environnement Canada, entre six et douze personnes remportent cette triste loterie chaque année au pays, alors que de soixante à soixante-dix autres se voient blessées sérieusement. Ce pourquoi l’Association des constructeurs de routes et grands travaux du Québec (ACRGTQ) rappelle les mesures à suivre pour prévenir de tels accidents.

Les travailleurs de la construction, les équipes de voirie et les paysagistes, comme toute autre personne travaillant à l’extérieur, doivent connaitre la marche à suivre lorsque la foudre sévit à proximité de leur lieu de travail. D’autant plus que la saison estivale se veut la plus propice aux orages électriques.

 

Nombre de décès et blessures attribuables à la foudre pourraient être évités moyennant la préparation d’une procédure d’urgence adéquate et l’application de six mesures de base, recommandées par l’ACRGTQ :

 

  • Désigner un membre d’équipe pour assurer un suivi des prévisions météorologiques quotidiennes, observer les conditions météorologiques locales et avertir les autres membres de l’équipe en cas de danger potentiel de foudroiement.
  • À l’approche d’une tempête, ne pas commencer ni continuer aucune tâche ne pouvant être interrompue immédiatement.
  • Prévoir les situations à haut risque et réagir rapidement en se déplaçant vers une zone à faible risque.
  • S’il y a de la foudre, s’enfuir, et s’il y a du tonnerre, s’éloigner.
  • Ne pas suivre la consigne obsolète indiquant de se mettre à l’abri lorsque le temps entre l’apparition d’un éclair et le coup de tonnerre associé est de 30 secondes ou moins. Cela ne laisse pas suffisamment de temps pour se mettre en sécurité.
  • Demeurer à l’emplacement sécuritaire pendant 30 minutes après l’apparition du dernier éclair ou le dernier coup de tonnerre.

 

L’Association rappelle également qu’un bâtiment fermé et suffisamment grand demeure l’abri le plus sécuritaire, le courant électrique circulant dans le câblage ou la plomberie, puis dans le sol, en cas de coup de foudre.

 

Si aucun grand bâtiment n’est accessible, l’intérieur d’un véhicule complètement fermé et muni d’un toit, de portes et d’ailes métalliques, s’avère la meilleure alternative, alors que l’énergie électrique des coups de foudre s’y voit transmise au sol par les surfaces extérieures métalliques conductrices.

 

C’est ce qu’on appelle l’effet pelliculaire, grâce auquel une machinerie lourde dotée d’un dispositif protecteur contre le capotage (ROPS) complètement fermé se veut également une protection face aux orages.

 

Pour plus de détails concernant les mesures à suivre sur le chantier en cas d’orage, rendez-vous sur le site web de l’ACRGTQ.

 

Source : ACRGTQ