L’Innoparc de Lévis enfin sur ses rails

Par François G. Cellier

Les travaux d’infrastructures du futur Innoparc de Lévis ont pris du retard. Leur achèvement était escompté à l’été 2012, pour pouvoir ensuite émettre des permis de construction d’immeubles, mais quelques contraintes ont imposé des modifications au scénario initialement prévu.

 

Un premier appel d’offres a été lancé vers le début de l’année 2012, au terme duquel un premier contrat fut adjugé à la firme GPC Excavation. Valable pour une durée de trois mois, l’exécution de ce mandat était conditionnelle à une autorisation délivrée par l’ex-ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP), relative à la destruction de certains milieux humides se trouvant sur le site investi.

 

Pour accélérer le processus en vue d’amorcer les travaux à temps, Lévis a conclu une entente avec le MDDEP, en vertu d’une compensation in situ et hors site. Cette compensation prévoit la création d’une servitude de conservation écologique à perpétuité, sur le terrain voisin du futur Innoparc, propriété de la pétrolière Ultramar.

 

« Mais entre-temps, un jugement est venu invalider les pratiques du Ministère, en ce qui a trait à la gestion des milieux humides », indique Philippe Meurant, directeur du développement de Lévis. Cela a entraîné un « quasi moratoire » en cette matière, empêchant ainsi toute délivrance d’autorisation à court terme. Quand le certificat a finalement été obtenu, le premier mandat de construction était arrivé à échéance.

 

Retour en appel d'offres

Il a donc fallu retourner en appel d’offres en mai 2012, au terme duquel le même soumissionnaire s’est qualifié. Toutefois, cette seconde tentative a occasionné des pertes financières d'un million de dollars pour Lévis, car la période n’était pas propice à obtenir les meilleurs prix.

 

GPC Excavation était encore le plus bas soumissionnaire, mais son prix est passé de 6 à 7 millions $, avant taxes, pour exécuter les mêmes travaux. Lévis avait entre-temps obtenu une subvention de 2 millions $ du PIQM (Programme d’infrastructures Québec-Municipalités), mais cette somme s’est vu réduite de moitié, en raison des coûts additionnels associés au second contrat.

 

Le chantier est enfin en marche

Quoi qu’il en soit, la phase 1 du chantier est en marche depuis septembre 2012. Elle a été interrompue pendant la saison hivernale et reprendra au printemps. Les travaux d’infrastructures avancent à un bon rythme. L’aménagement d’un carrefour giratoire est maintenant terminé. Il représentera l’accès principal à l’Innoparc et conduira à la rue de la Pascaline, d’une longueur de 700 mètres, qui sera également construite en bordure de l’autoroute 20.

 

Ces travaux fourniront l’occasion de refaire d’autres tronçons routiers, soit les rues Louis-Hyppolite- Lafontaine et Charles-Rodrigue. Un passage à niveau fait également l’objet d’un aménagement.  Le tout devrait être complété en juin 2013.

 

Rappelons que la phase 1, qui porte sur la viabilisation d’un terrain d’une superficie de deux millions de pieds carrés, consiste à construire une vingtaine de lots (bâtiments), qui couvriront environ 650 000 pieds carrés de plancher. L’échéancier de ces travaux variera entre cinq et sept ans. À terme, ce technoparc aura une superficie de 5 millions de pieds carrés.

 


Cet article est paru dans l’édition du mardi 26 février 2013 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous !