Une nouvelle vision architecturale pour le REM de l’Est

CDPQ Infra a mobilisé une équipe de conception composée d’urbanistes, d'architectes et d'autres professionnels afin de développer la vision d’intégration urbaine et d’architecture du REM de l’Est.

Stations

Chaque station du REM de l’Est sera unique, en réponse aux quartiers traversés. À ce stade-ci du projet, les équipes de conception ont réalisé des rendus pour quatre stations, avec des contextes d’insertion variés, sur chacune des antennes du REM de l’Est, soit les stations Saint-Laurent, Davidson, Couture et Saint-Jean-Baptiste. Certaines seront en intégration aérienne et d’autres, en souterraine.

 

Une nouvelle vision architecturale pour le REM de l’Est. Crédit : CDPQ Infra

 

Structures urbaines

Les équipes de conception ont œuvré à concevoir un design visant à réduire au maximum le gabarit de l’infrastructure. La structure proposée comprend quatre grandes composantes-clés.

 

La coque (tablier)

La conception proposée pour le tablier vise à créer un effet de flottement au-dessus de la rue et faire écho au fleuve Saint-Laurent. La proposition suggère une conception avec des pièces de béton préfabriqué, pour absorber les vibrations et réduire le bruit. Les formes moulées des pièces de béton visent à accentuer l’effet de légèreté et accentuer la finesse de la composition totale.

 

La danse des piliers

Pour diminuer la perception de répétitivité de la structure, les concepteurs proposent une famille de colonnes avec différentes qualités expressives (asymétrique, scindée, etc.). En proposant des piliers aux formes variées, on souhaite créer un mouvement dynamique le long de la promenade.

 

De plus, le tablier de la structure offrirait, dans sa conception, des portées pouvant aller jusqu'à 50 mètres. Cette grande distance entre les colonnes permettrait de minimiser l’effet de « massivité » et de lourdeur de la structure aérienne dans son ensemble.

 

Les supports caténaires

Le système caténaire est un élément du projet du REM de l’Est suscitant des inquiétudes quant à son intégration. Les concepteurs proposent de voir la caténaire comme un seul système unifié. Dans la proposition, la rondeur de la coque se poursuit avec un support caténaire en forme d’arche arrondie. Son design reste encore à raffiner, mais l’objectif serait d’assurer une intégration esthétique. Le voile proposé viendrait également à différents moments accentuer l’intégration de ce système selon les secteurs traversés.

 

Le voile

Le voile est un écran architectural entre le métro léger et la ville. Ses fonctions sont multiples : il sert à la fois d’écran architectural, d’écran acoustique, réfléchissant et absorbant, ainsi que de garde-corps. Sa hauteur varie selon les milieux traversés, afin de mitiger son passage dans des secteurs résidentiels. 

 

Différentes options pour ce voile peuvent être explorées. L’objectif serait d’offrir une flexibilité dans la matérialité, la hauteur et l’expression du voile tout au long du réseau.

 

Promenade urbaine et aménagement

La promenade est une proposition d’axe de mobilité active, un nouvel espace public linéaire complètement aménagé, suivant la structure aérienne du REM de l’Est.

 

On pourrait retrouver ce concept de promenade le long de la structure aérienne, plus particulièrement sur les axes :

  • Rue Sherbrooke Est (secteur Pointe-aux-Trembles)
  • Rue Notre-Dame Est
  • Boulevard René-Lévesque (secteur centre-ville)

 

Une nouvelle vision architecturale pour le REM de l’Est. Crédit : CDPQ Infra

 

Le corridor de René-Lévesque serait particulièrement propice à ce type d’aménagement. Une proposition vise ainsi à réduire le nombre de voies routières pour redonner l’espace aux citoyens et à la mobilité active. La promenade, implantée au sud, pourrait être aménagée avec une piste cyclable, un parcours piéton convivial et des espaces d’appropriation citoyenne (places publiques, espaces pour de l’entrainement physique, aires de repos, etc.).

 

Par ailleurs, le REM de l’Est serait souterrain au centre-ville entre la rue Bleury et la station Robert-Bourassa. Qui dit souterrain dit zone de transition, soit le passage entre l’aérien et le souterrain. Les architectes et urbanistes proposent de faire de ce lieu un grand belvédère urbain, verdoyant, accessible universellement et adossé à une promenade conviviale pour les piétons et les cyclistes.

 

Source : CDPQ Infra