Première journée de grève de la construction résidentielle

Les récents développements des processus de négociation n’ont pas permis aux deux parties de s’entendre.

Des rencontres ont eu lieu durant la longue fin de semaine de mai, ce qui a mené au dépôt par l'Alliance syndicale d’une dernière offre afin de sortir de l'impasse. En échange, elle demandait à l'APCHQ de la soumettre directement au vote à ses membres.

 

En réponse, l’APCHQ a de son côté déposé sa dernière offre à la table de négociations, en date du 27 mai. Cette offre bonifiée à 18 % représentait une hausse de 1,5 % sur 4 ans par rapport à l'offre déposée le 22 avril dernier, et de 6% sur les offres initiales.

 

Si l'impasse devait persister, il est toutefois possible pour les deux parties d'aller en médiation-arbitrage. Celles-ci doivent alors adresser conjointement par écrit une demande au ministre du travail, M. Jean Boulet, qui déférera ensuite le différend à un arbitre.

 

Certaines exceptions

La loi R-20 prévoit certaines exceptions. Ainsi, la grève dans le secteur résidentiel ne s’applique pas, notamment :

 

  • Aux travaux de rénovation, de modification, de réparation et d’entretien d’une résidence, lorsque ceux-ci sont faits à des fins personnelles par la personne qui habite les lieux;
  • Aux travaux d’entretien et de réparation exécutés par les salariés permanents d’une entreprise propriétaire d’un édifice (ex. commerce, édifice à logements, duplex, triplex, etc.);
  • Aux travaux d’entretien, de rénovation, de réparation et de modification exécutés par les salariés permanents des municipalités, des commissions scolaires, des collèges et des établissements de santé;
  • Aux travaux de construction de canalisations d’eau, d’égouts, de pavages et de trottoirs et à d’autres travaux du même genre exécutés par les salariés permanents des municipalités.

 

Sources : Alliance syndicale de la construction, CCQ et APCHQ inc.