Pyrrhotite – Agnès Maltais rencontre la Coalition Proprio-Béton et l'ACQC

La ministre du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la Condition féminine, Agnès Maltais, rencontrait vendredi dernier le porte-parole de la Coalition Proprio-Béton, Yvon Boivin, et le président de l'Association des consommateurs pour la qualité dans la construction (ACQC), Jean Dion, au sujet du Programme pour les résidences endommagées par la pyrrhotite de la Société d'habitation du Québec (SHQ) et du Règlement sur le plan de garantie des bâtiments résidentiels neufs. Cette rencontre visait notamment à discuter des demandes formulées à la SHQ par les deux organismes.

 

Durant cet entretien, la ministre a rappelé qu'une séance d'information publique a été organisée à la demande de la Coalition, par la SHQ et la Ville de Trois-Rivières. Cette rencontre devait avoir lieu samedi, son objectif étant d'expliquer les normes et les modalités du Programme pour les résidences endommagées par la pyrrhotite.

 

De plus, la ministre Maltais est venue confirmer que la SHQ acceptera dorénavant un rapport produit par un laboratoire non membre de l'Association des consultants et des laboratoires experts (ACLE), en autant qu'il soit signé par un ingénieur membre de l'Ordre des ingénieurs du Québec. Rappelons que les modalités initiales du programme établissaient que le laboratoire chargé de l'inspection des résidences devait être membre de l'ACLE.

 

D'autre part, madame Agnès Maltais a tenu à préciser que son gouvernement était très réceptif à une autre demande des deux organismes concernant les propriétés couvertes par le Plan de garantie des bâtiments résidentiels neufs. En effet, la SHQ analyse actuellement la possibilité de compléter le Plan en versant une aide additionnelle allant jusqu'à 15 000 $ pour les travaux de remise en état des pièces situées au sous-sol lorsque les coûts dépassent l'indemnité versée par le Plan.

 

Le Programme pyrrhotite

Administré par la SHQ et conçu en collaboration avec la Régie du bâtiment du Québec, ce programme, mis en œuvre en juin 2011, comprend une enveloppe budgétaire de 15 millions $ sur 10 ans. Jusqu'à maintenant, 136 ménages ont été autorisés à faire exécuter des travaux, ce qui représente un montant de près de 4,4 millions $.

 

Rappelons que l'aide financière couvre 75 % du coût des travaux admissibles. En ce qui concerne les résidences qui ne sont pas couvertes par le Plan de garantie des bâtiments résidentiels neufs ou dont la couverture est expirée, l'aide maximale qui peut être accordée est de 75 000 $. Quant aux bâtiments couverts par le Plan, mais pour lesquels les travaux de remise en état de pièces situées au sous-sol ne seraient pas couverts, la subvention maximale est de 15 000 $.

 

La Ville de Trois-Rivières est responsable de la gestion du programme sur son territoire.

 

Source : SHQ