Ce cours porte un jugement critique sur les idées et les approches avec lesquelles on aborde habituellement au Québec les problèmes relatifs à la préservation du patrimoine bâti. Le formateur prône l’adoption d’une approche cognitive qui permet d’appuyer sur des fondements théoriques objectifs le choix des modalités d’intervention sur les édifices patrimoniaux et dans les tissus urbains anciens.
Objectifs :
Provoquer un questionnement sur les préjugés entretenus au Québec par les universités dans la formation des aménagistes et par les instances responsables de la préservation du patrimoine.
Comprendre les limites de validité des concepts et des méthodes qui sous-tendent les pratiques traditionnelles de préservation des « monuments historiques ».
Comprendre les tendances et les courants d’idées qui sont à l’origine de certaines pratiques déviantes actuelles telles que le « façadisme » en architecture.
Comprendre la contribution de la recherche scientifique dans le domaine de la morphogenèse des établissements humains à l’évolution des idées et des pratiques en matière de patrimoine bâti.
Comprendre la nécessité de remplacer les prescriptions idéologiques des chartes internationales du patrimoine — en particulier celles de la charte de Venise.
Valorisation de l’approche historico-typologique pour l’élaboration de projets d’intervention sur des bâtiments patrimoniaux.
Formateur : Pierre Larochelle