Inauguration du Complexe des sciences de l’Université de Montréal

Trois ans après la première pelletée de terre, le Complexe des sciences du campus MIL, dont la construction a couté près de 145 millions de dollars (M$), a été livré. Il accueille ses premiers universitaires ce 20 septembre 2019.

 

La construction du Complexe des sciences s’est faite sur une période de trois ans et a connu plusieurs défis techniques. Il a fallu notamment briser le roc juste au-dessus du tunnel du métro, avec toutes les précautions qu’une telle manœuvre implique. Le système d’aération a été conçu pour faire entrer jusqu’à 16 000 mètre cubes d’air frais à la minute – l’équivalent de six piscines olympiques  – de manière à assurer la circulation de l’air simultanément dans les 200 laboratoires de l’immeuble.

 

Avec près de 4 000 ouvrières et ouvriers, le chantier du Complexe des sciences a représenté le plus gros chantier de construction universitaire au Canada, et le quatrième en importance au Québec après ceux du CHUM, du pont Samuel-De Champlain et de l’échangeur Turcot.

 

 

Atrium  du Complexe des sciences de l’Université de Montréal  - Crédit photo : Université de Montréal

 

Financement du projet

La première phase de développement du campus MIL est le fruit d’investissements de l’ordre de 350 millions de dollars. Le Gouvernement du Québec a ainsi octroyé 145 M$ au projet de construction du Complexe des sciences, alors que le Gouvernement du Canada y a investi 84 M$. Le reste du budget, 116 M$, a été bouclé par des investissements de l’UdeM, incluant des sommes recueillies par la dernière grande campagne de philanthropie, Campus Montréal.

 

Le redéveloppement de l’ancienne gare de triage a nécessité en outre des investissements de 174 M$, dont 152,5 M$ en travaux municipaux, incluant 30 M$ assumés par le Gouvernement du Québec et 30 M$ par le Gouvernement du Canada. Ces investissements ont permis notamment de décontaminer le terrain, de créer des bassins de rétention d’eau et de construire des infrastructures urbaines, dont des rues, des parcs et un pont ferroviaire.

 

Source : Université de Montréal