Investir pour modérer les impacts des changements climatiques

Un montant estimé de 5,3 milliards de dollars. C’est la somme qui devra être investie annuellement à l’échelle municipale pour limiter les impacts des changements climatiques, entres autres au niveau des infrastructures.

La Fédération canadienne des municipalités (FCM) et le Bureau d’assurance du Canada (BAC) ont tiré cette conclusion dans le cadre de leur rapport sur le sujet, dont les données viennent d’être publiées.

 

Selon ces dernières, les bâtiments, les digues et les routes sont les infrastructures qui devraient faire l’objet du plus important investissement en matière d’adaptation. Les infrastructures grises nécessiteraient d’ailleurs les couts les plus élevés.

 

Les résultats de cette recherche correspondent en général aux investissements déjà réalisés par certaines villes à l’extérieur du Canada ainsi qu’aux conclusions d’autres recherches effectuées à l’international. L’investissement annuel moyen qu’elle recommande est l’équivalent de 0,26 % du PIB national.

 

En comparatif, les villes de Londres, de New York et de Paris ont consacré environ 0,22 % de leur PIB respectif aux dépenses publiques et privées destinées à l’adaptation aux changements climatiques, en 2014-2015.

 

Source : Fédération canadienne des municipalités