Station 7 renait de ses cendres à Saint-Jérôme

6 janvier 2020
Marie Gagnon

Après un faux départ en 2012, Station 7 est de nouveau sur les rails, mais dans une toute nouvelle formule. Le projet immobilier, qui comptait 225 unités en copropriété, a été en effet repensé afin de se coller à la réalité du marché de Saint-Jérôme.

Il prévoit maintenant près de 500 condos locatifs haut de gamme pour un investissement global de 120 millions de dollars. Sa première phase – le projet en compte sept en tout – sera livrée en juin prochain.

 

« En 2012, tout était prêt, on avait nos plans, les permis étaient sur le point d’être délivrés, mais le marché s’est mis à tourner au ralenti, commente Pascal Raymond, président de Station 7. Quand les choses se sont remises à bouger, on a regardé les tendances du marché. On a vu que Saint-Jérôme s’était revitalisée avec la gare intermodale, l’université, la salle Gilles-Vigneault, mais que la tendance démographique favorisait surtout l’immobilier locatif. »

 

Cette nouvelle mouture s’adresse à une clientèle large, avec des logements d’une à trois chambres à coucher, mais vise surtout des gens de 50 ans et plus. Et Station 7 a tout pour les séduire. Sa première phase, un édifice de six étages offrant 62 unités locatives pour une superficie totale de 77 000 pieds carrés, se démarquera d’abord par son architecture contemporaine et sa qualité de construction. L’immeuble tout de béton, avec des dalles de neuf pouces, briguera la certification Novoclimat.

 

« Une structure de béton comme celle-là, ça coute cher, note Pascal Raymond. Novoclimat aussi : on investit environ 300 000 dollars pour atteindre nos objectifs de performance et on ne reçoit que 80 000 dollars en subvention. Mais ce n’est pas juste une question de sous. Ce qu’on vise, c’est la pérennité. Parce que le projet, il n’est pas destiné à la revente, c’est nous qui allons l’exploiter. On a même créé le Fonds immobilier Station 7 dans ce but. »

 

Station 7 renait de ses cendres à Saint-Jérôme. Crédit : TLA Architectes

 

En plus de bénéficier d’un logement confortable et d’économies d’énergie substantielles, les futurs locataires apprécieront l’architecture d’inspiration scandinave qui conférera luminosité et convivialité à leur milieu de vie. Les professionnels de TLA Architectes ont en effet mis l’accent sur la transparence, notamment à travers de vastes balcons ceinturés de verre et un ratio murs-fenêtres de 40 %, soit le maximum permis par le Code.

 

Les occupants disposeront également de plusieurs aires de loisir, dont un gymnase, un lounge, une terrasse ainsi qu’un coin jardinage et une salle de réception. À l’intérieur, ils découvriront des espaces fonctionnels décuplés par des plafonds à neuf pieds, des armoires pleine hauteur, des sols de céramique et de bois d’ingénierie ainsi que des comptoirs de quartz.

 

Station 7 se complètera d’une résidence pour ainés autonomes de 124 logements, Le Manoir Station 7. « On veut amener une mixité sociale dans le projet, mentionne Pascal Raymond. Les locataires auront tous les avantages de la vie en condo, sans ses inconvénients. Ce projet est piloté par un groupe de ressources techniques, mais c’est nous qui le construisons. »

 

Le chantier s’est amorcé au début mai avec la construction du premier bâtiment de six étages. À l’heure actuelle, le développeur-constructeur s’affaire à fermer l’enveloppe. Comme le signale Pascal Raymond, le zonage permet jusqu’à huit étages et les phases subséquentes pourraient être revues en ce sens, si le projet connait la popularité escomptée. Et jusqu’ici, les réservations vont bien : un mois après son lancement, 30 % des unités étaient réservées.

Cet article est paru dans l’édition du 28 novembre 2019 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous.