Profiter de la formation vite fait bien fait

26 mai 2015
Par Rénald Fortier

Les travailleurs de l’industrie appelés à manipuler des chariots élévateurs télescopiques, des nacelles aériennes et des plateformes élévatrices peuvent désormais profiter de la formation en ligne pour parfaire leurs compétences. Vite fait bien fait.

L’équipement de construction a beaucoup évolué au fil des ans, une évolution qui se poursuit par des gains d’efficacité pour les entrepreneurs. Leur productivité sur les chantiers s’en trouve le plus souvent accrue, tout comme la qualité de leurs ouvrages ainsi que la santé et la sécurité de leurs travailleurs.

 

Si l’équipement offert sur le marché aujourd’hui est conçu pour offrir une performance sans cesse relevée, il reste cependant qu’il faut s’assurer de l’exploiter au maximum de ses capacités pour en tirer pleinement profit. D’où l’importance pour les entrepreneurs de parfaire en continu les compétences des travailleurs qui seront appelés à les manoeuvrer.

 

C’est que le travailleur qui bénéficie d’une formation pointue sur un équipement aiguise à coup sûr ses connaissances et ses habiletés à l’opérer du mieux possible. Son employeur a donc tout à y gagner et peut ainsi optimiser le rendement de son investissement.

 

De là l’intérêt, pour l’un comme pour l’autre, de souscrire à des activités de perfectionnement. Surtout qu’ils peuvent bénéficier d’un outil sans nul autre pareil en Amérique du Nord : le Fonds de formation des salariés de l’industrie de la construction, administré par la Commission de la construction du Québec (CCQ).

 

C’est sans compter que la CCQ a entrepris de faciliter encore davantage l’accès à son offre de formation avec la prestation de cours en ligne. D’abord avec la version « apprentissagemixte » du cours Nacelle aérienne et plateformeélévatrice, offert depuis l’an dernier, et celle de la formation Chariot élévateur télescopique, disponible pour la première fois cette année.

 

Dans le cadre de cette nouvelle formule, la portion théorique est réalisée en ligne, alors que la partie pratique se déroule dans un centre de formation professionnelle. Le participant peut suivre la formation théorique de deux heures au moment où il lui convient puisqu’elle est disponible en tout temps sur le web.

 

« C’est une formule qui est très flexible, note Esther Perreault, conseillère à Direction de la formation professionnelle à la CCQ. Les cours sont offerts partout en région. On peut accommoder les participants pour la partie pratique, généralement à proximité de leur domicile. »

 

Les formations en ligne permettent de diminuer les heures de cours – de 13 à 10 heures – par rapport à l’offre conventionnelle. Et, autre avantage, ils enjoignent aux travailleurs de se déplacer une seule journée au lieu de deux. Pour Esther Perreault, il est clair que ce sont des cours qui ont vite séduit les travailleurs de l’industrie, comme en témoigne le taux de satisfaction de 96,2 % exprimé à leur égard. « La réponse a été très bonne l’an dernier lorsque la formation sur la nacelle a été offerte pour la première fois.

 

« Cette année, ajoute-t-elle, l’adhésion est encore plus grande pour celle sur le chariot élévateur. Nous avons déjà plus de 800 participants, c’est beaucoup. Même que l’on approche le nombre de participants au cours donné de façon conventionnelle. On voit que ça répond vraiment à un besoin dans l’industrie. »