Vue sur le futur - L’équipement lourd de demain

26 mai 2015
Par Éric Descarries

À la vitesse à laquelle évolue la technologie, à quoi ressemblera l’équipement lourd de demain ? Coup d’oeil.

L’équipement lourd utilisé dans l’industrie de la construction n’a cessé d’évoluer au cours des dernières années, alors que se sont succédé les avancées en matière de mécanique, d’électronique et d’ergonomie. Et cette évolution est loin de s’essouffler, tant du côté des engins de chantier que de celui des véhicules servant à déplacer la machinerie et les matériaux.

 

Les moteurs modernes sont capables de puissance incroyable malgré une cylindrée de plus en plus diminuée. Tout cela grâce à l’électronique, la turbocompression et surtout l’aide électrique comme on la retrouve sur les véhicules hybrides. Évidemment, avec le temps, ces moteurs seront de moins en moins polluants et de plus en plus économiques, quoique les carburants comme le diesel devront être encore plus raffinés. Mais on verra encore plus de moteurs à combustion interne fonctionnant au gaz naturel ou au gaz propane.

 

S’il est question des camions de demain, il faut leur ajouter des boîtes de vitesses automatiques ou à changements automatisés qui seront, dans bien des cas, appuyées d’un moteur électrique. Les pneus, les freins, les éléments mécaniques auront été revus et surtout allégés. En plus de l’aluminium et des métaux légers, il faudra compter sur des plastiques, des polymères et des fibres de carbone toujours plus résistants.

 

Physiquement parlant, plusieurs machines lourdes arboreront une allure plus design et surtout plus adaptée au travail. Ces machines devront être plus robustes, mais aussi plus agiles. Malgré que l’on compte toujours sur le poids de ces appareils, certains modèles seront plus légers et plus faciles à déplacer, à transporter.

 

Vue sur le futur - L’équipement lourd de demain - Photo de Daimler

 

La plus récente machinerie lourde est déjà plus facile que jamais à opérer, mais on n’a rien vu. Si l’on se fie à l’évolution rapide des ordinateurs et des appareils électroniques actuels, on ne peut que s’imaginer le maniement des grosses machines de demain.

 

Si l’opérateur d’aujourd’hui travaille dans un milieu nettement plus évolué que celui d’il y a une vingtaine d’années, imaginez ce qui s’en vient. De plus en plus de gros travaux se font à l’aide d’ordinateurs gérés par GPS qui dirigent la machine avec précision. L’opérateur d’une machine moderne n’a qu’à apporter quelques corrections à la machine au besoin.

 

Toutefois, les ingénieurs et les techniciens des grands constructeurs automobiles travaillent déjà sur des véhicules autonomes, des autos qui se conduisent d’elles-mêmes à l’aide du système GPS. À la vitesse où les essais se déroulent, nous devrions voir ces autos apparaître sur notre marché plus vite que prévu. Il en ira certes de même pour les appareils de construction.

 

Il en sera de même pour les camions. Ces gros véhicules – fort possiblement faits de plastique ou de fibre de carbone – se conduiront d’eux-mêmes (Mercedes-Benz a déjà créé le prototype d’un tel camion autonome) et ils pourront même se déplacer en convoi, dirigés que par le premier camion en ligne (encore une fois, il existe déjà des prototypes fonctionnels d’un tel système).

 

La situation pourrait être un peu différente pour les camions assignés à la construction, mais les chantiers pourraient facilement être gérés par ordinateur combiné au GPS. Les camionneurs deviendront alors des techniciens spécialisés prêts à toute éventualité en cas de panne d’un ordinateur.