Pratiques et innovations
Le nouveau Camp Mercier, chantier de 10,4 millions de dollars actuellement en construction dans le parc national de la Jacques-Cartier, affiche finalement ses couleurs. La Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) vient d’en dévoiler les maquettes.
Entamée au printemps 2020, la reconstruction de ce centre de ski de fond sera achevée dès le printemps prochain. La clientèle retrouvera alors un nouveau bâtiment spacieux, doté d’une fenestration généreuse et d’aménagements extérieurs invitants.
Le bâtiment composé en grande partie de bois, érigé en altitude et en pleine forêt boréale dans la réserve faunique des Laurentides, fera la part belle au développement durable, lui qui sera notamment chauffé à la biomasse forestière.
Le nouveau Camp Mercier comprendra une zone d’accueil, une aire de restauration, un dépanneur, une salle multifonctionnelle, un espace de location d’équipement et une salle de fartage, en plus d’héberger une école de ski. Un nouvel entrepôt pour la machinerie lourde sera également érigé.
Son architecture contemporaine a été inspirée par son milieu naturel, de sorte à créer une harmonie avec l’environnement immédiat. L’implantation et la volumétrie du bâtiment tiennent compte de l’ensoleillement, des vents dominants et de l’optimisation des circulations et des opérations.
Les grandes toitures angulées, la structure de bois et le parement de cèdre foncé évoquent les anciens camps forestiers. Alors que les larges ouvertures sur le paysage et l’aire de vie extérieure favorisent le dialogue entre les activités saisonnières et la nature. Afin de favoriser le tourisme hivernal, l’aménagement extérieur prévoit la réalisation d’un plateau de ski de fond école, ainsi qu’un espace événementiel qui comprend un rond de feu et une glissade.
« Le nouveau Camp Mercier offrira un environnement multifonctionnel qui répondra aux besoins des passionnés qui fréquentent non seulement la réserve faunique des Laurentides, mais le parc national de la Jacques-Cartier. Ce bâtiment bien pensé qui s’inscrit dans une optique de développement durable contribuera pendant longtemps à connecter la population à la nature et à ses bienfaits », souligne Jacques Caron, président-directeur général de la Sépaq.
Source : Société des établissements de plein air du Québec
