CSSS des Pays-d’en-Haut : Une ressource intermédiaire évolutive

6 mai 2015
Par Marie Gagnon

La nouvelle ressource intermédiaire du CSSS des Pays-d’en-Haut pourra éventuellement être agrandie afin de satisfaire aux besoins d’hébergement de la région.

La Maison Wilfrid-Grignon, nommée en l’honneur du docteur Wilfrid Grignon, un des bâtisseurs de Sainte-Adèle, accueillera 74 personnes en perte d’autonomie lors de son ouverture. Suivant la demande, 16 places additionnelles pourront y être aménagées.

 

Le bâtiment, dont les coûts de construction se chiffrent à 7,5 millions $, a en effet été conçu de manière à permettre un agrandissement ultérieur. Non seulement le promoteur, Gestion Santé MDV, a-t-il prévu la structure d’acier en conséquence, mais il a également conçu dans le même esprit les équipements mécaniques ainsi que les réseaux électriques et de plomberie.

 

« Le bâtiment a la forme d’un Y et chaque aile compte deux niveaux, sauf une, explique Sylvain Roy, de Gestion Santé MDV. Lorsque ce sera nécessaire, on pourra ajouter un étage supplémentaire à cette aile et porter la capacité d’accueil à 90 places. Mais pour l’instant, il s’agit de regrouper au même endroit les personnes qui sont présentement hébergées dans des ressources situées hors du territoire de Sainte-Adèle. »

 

Depuis plusieurs années, le CSSS des Pays-d’en-Haut achetait des places dans différents établissements de la région. La construction de cette nouvelle ressource intermédiaire permettra aux Adélois en perte d’autonomie, et qui ne peuvent être maintenus à domicile, d’obtenir des services adaptés à leur condition dans un secteur qui leur est familier.

 

La Maison Wilfrid-Grignon sera ainsi située au 195 du boulevard Sainte-Adèle (route 117), en lieu et place du Bourbon Street, sur un terrain de 430 000 pieds carrés. Le bâtiment n’occupera que 7,5 % de ce site. « La topographie du site nous a limités sur le plan de la conception, explique Sylvain Roy. Le terrain est en pente et traversé d’une rivière. Au bout du compte, la superficie constructible n’était que de 80 000 pieds carrés. »

 

Le bâtiment n’occupera donc que 33 000 pieds carrés au sol. Quant au second niveau, il aura une superficie de 25 000 pieds carrés, d’ici à ce que l’aile supplémentaire soit construite. À l’intérieur, chaque aile sera aménagée en milieu de vie avec un salon, un local d’activité et une salle à manger. Les chambres individuelles seront de bonnes dimensions, soit environ 260 pieds carrés, et comprendront chacune une salle de bains adaptée aux personnes en perte d’autonomie.

 

Comme le souligne le porte-parole de Gestion Santé MDV, il s’agit d’un bâtiment de type B2 en ce qui a trait aux normes d’aménagement. C’est dire que sur le plan de la protection incendie, le bâtiment sera entièrement équipé de gicleurs, tandis qu’en matière d’accessibilité, il sera doté d’un ascenseur. Les portes des chambres auront par ailleurs un dégagement de 43 pouces, sauf pour les chambres destinées aux personnes obèses dont l’ouverture sera de 50 pouces.

 

À l’extérieur, l’édifice sera revêtu de maçonnerie et d’un bardage imitant le bois. À la demande de la Ville, un bassin de rétention sera aussi construit. Le promoteur prévoit en outre aménager une fermette pour distraire les résidents, qui auront également accès à de nombreux sentiers. D’ici là, l’entrepreneur général Bernard Malo a encore du pain sur la planche. Avec son équipe, il procède actuellement aux finitions intérieures.

 

« Les délais sont très serrés dans ce genre de projet, fait valoir Sylvain Roy. La démolition du bar était incluse dans le contrat d’achat du terrain. On a commencé les travaux fin août et on prévoit accueillir les premiers résidents bientôt. Tous les travaux devront être terminés pour juillet. »

 


Cet article est paru dans l’édition du mardi 21 avril 2015 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous !