[COVID-19] Les chantiers arrêtés, à quelques urgences près

Bien que l’industrie de la construction verra ses chantiers arrêtés pour les trois prochaines semaines, certaines interventions d’urgence seront permises. La liste des services et activités prioritaires publiée par le Gouvernement du Québec fait état de quelques exceptions.

 

Les réparations dites d’urgence ou pour fins de sécurité, les travaux pressants en lien avec l’électricité, la plomberie et d’autres corps de métiers, ainsi que la location d’équipements. Ce sont là les services essentiels regroupés sous la section du secteur de la construction.

 

À quoi s’ajoute la maintenance éventuelle d’infrastructures stratégiques telles que ponts, édifices municipaux, installations reliées aux services sanitaires ou à l’approvisionnement, tout comme celles reliées à la distribution d’énergie.

 

La Corporation des entrepreneurs généraux du Québec (CEGQ) demande d’ailleurs à ses membres de rester vigilants et de maintenir les mesures sanitaires appropriées s’ils sont appelés à contribuer à ces travaux d’urgence.

 

L’Association des constructeurs de routes et grands travaux du Québec (ACRGTQ) est également consciente que certains de ses membres pourraient être amenés à travailler durant cette pause, si la situation l’exige.

 

« On a envoyé le message au gouvernement d’être conscient qu’il peut y avoir des travaux d’urgence à faire. Notamment pour l’aqueduc, si une conduite brise, il faudra la réparer pour assurer un service aux citoyens », explique Christian Croteau, conseiller en affaires publiques de l’Association.

 

COVID-19 et construction

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