Après le dépôt : comprendre les enjeux d’une clôture d’appel d’offres équitable

Après le dépôt : comprendre les enjeux d’une clôture d’appel d’offres équitable

La clôture du projet chez le maître d’ouvrage constitue une étape cruciale du processus d’appel d’offres. De quelle façon peut-on s’assurer que celle-ci se déroule selon les principes de saine concurrence ?

Une baladodiffusion de Constructo, en collaboration avec le BSDQ.

Le dépôt des soumissions des entrepreneurs généraux chez le maître d’ouvrage ne sonne pas encore tout à fait la fin du processus d’appel d’offres. Cette étape cruciale comporte son lot de spécificités afin d’assurer un traitement équitable pour tous les acteurs de l’industrie de la construction.

 

Dans ce quatrième épisode, nous recevons Karl Ruel, président de Valko Électrique, ainsi que Mélissa Dumais, conseillère vigie de l'industrie et marketing au Bureau des soumissions déposées du Québec, afin de discuter des bonnes pratiques à mettre en place pour assurer une compétition loyale lors de la clôture du projet chez le maître d’ouvrage.

 

Avec eux, nous aborderons des questions comme : 

  • Qu’est-ce qui assure un traitement équitable une fois que l’appel d’offres est clos ?
  • Qu’est-ce qui se passe du côté des entrepreneurs qui ont soumissionné et qui attendent d’avoir un contrat ?
  • Est-ce qu’il y a une différence après la clôture chez le maître d’ouvrage si le projet est passé au BSDQ ou pas ?
  • Est-ce que la négociation de prix ou le marchandage est une pratique qui existe encore dans l’industrie ?
  • Qui s’assure que les règles sont respectées une fois l’appel d’offres terminé ?
  • Que se passe-t-il si les règles entourant le dépôt des soumissions ne sont pas respectées ?

 

« Quand les entrepreneurs sentent qu’il y a un problème, c’est là qu’ils peuvent faire une plainte au BSDQ. Ça se fait via le site web. Il y a un enquêteur qui va prendre contact avec l’entrepreneur qui sent qu’il y a eu une problématique, qui se trouve à monter un dossier. Le BSDQ, on ne juge pas de la plainte, on ne juge pas de la recevabilité. […] Donc nous on collecte les données, on monte le dossier pour qu’il soit le plus complet possible, par la suite on va transmettre ça aux directions juridiques de nos trois parties. Il faut quand même rassurer les gens comme quoi les plaintes demeurent confidentielles. »
- Mélissa Dumais, conseillère vigie de l'industrie et marketing, Bureau des soumissions déposées du Québec