Grands chantiers
Au Québec, il n’existe aucun encadrement officiel pour le sous-traitant dans les appels d’offres. Heureusement, des solutions existent pour favoriser la saine compétition dans l’industrie.
Une baladodiffusion de Constructo, en collaboration avec le BSDQ.
La majorité du temps, les documents de soumission sont adressés à l’entrepreneur général et lui dictent la façon de procéder, ce qui n’est pas le cas des sous-traitants. Ce manque d’encadrement officiel pour le sous-traitant dans les appels d’offres peut malheureusement ouvrir la porte à un manque de transparence ainsi qu’à des pratiques déloyales, notamment à du marchandage malhonnête.
Dans ce premier épisode, nous ferons la lumière sur ce que l’industrie de la construction a mis en place afin de pallier cette situation et présenterons des outils et des solutions qui existent afin de favoriser une saine concurrence au moment des appels d’offres.
Avec Julian Peterson, directeur technique chez Isolation 4 Saisons, ainsi qu’Alicia DeBonis, cheffe des communications et relations partenaires au Bureau des soumissions déposées du Québec (BSDQ), nous aborderons des questions comme :
- Quels sont les effets d’un marchandage malhonnête sur un appel d’offres ?
- Qu’est-ce qu’on peut tirer de la commission Charbonneau ? À quel point la situation a-t-elle changé ou non dans l’industrie ?
- Qu’est-ce que les entrepreneurs peuvent faire pour se protéger ?
- Comment le BSDQ permet d’assurer une saine concurrence ?
- Pourquoi Isolation 4 saisons s'est-elle engagée au BSDQ et comment l’entreprise utilise-t-elle ce dernier pour ses appels d’offres ?
« Chaque fois qu’une soumission est déposée au BSDQ, nous on envoie la copie au maître d’œuvre, architecte, ingénieur… Donc il n’y a pas juste l’entrepreneur qui reçoit notre prix, c’est vraiment tous les maillons de la chaîne du projet. Donc il n’y a pas moyen de tricher ce prix-là d’une quelconque façon. »
- Julian Peterson, directeur technique, Isolation 4 Saisons
