Vers de nouveaux investissements à la STM annoncés pour 2015

13 mai 2015
Par Marie Gagnon

Le transport en commun fera encore du chemin cette année à Montréal. Regard sur les investissements annoncés pour 2015.

L’efficacité des transports collectifs représente plus que jamais une constituante importante du dynamisme de Montréal, non seulement sur le plan économique, mais également sur les plans social et culturel. Voilà pourquoi, encore cette année, la Société de transport de Montréal (STM) accordera la priorité aux investissements qui visent à mettre à niveau, à consolider et à moderniser ses équipements et infrastructures.

 

Cette volonté se reflète d’ailleurs dans le Programme triennal d’immobilisations (PTI) 2015-2017 de la STM. La Société y a en effet inscrit des investissements globaux 621 millions de dollars pour la période 2015-2016, dont 558 millions seront affectés à des projets majeurs. Parmi ceux-ci, Réno-Métro touchera la part du lion avec un budget 174 millions.

 

Comme le rappelle la porte-parole de la STM, Amélie Régis, Réno-Métro englobe Réno-Infrastructures et Réno-Systèmes, deux programmes voués à la modernisation du réseau de métro. « Ces programmes visent à maintenir la fiabilité, l’état, la disponibilité et la sécurité du réseau, tout en réduisant le déficit d’investissement », indique-t-elle.

 

Au cours du présent exercice financier, la Société de transport a réservé à cet effet un montant de 50 millions de dollars pour la réalisation de la phase I de Réno-Infrastructures. Cette première phase concerne essentiellement des réfections majeures en tunnel de même que des travaux visant à améliorer l’accessibilité. Sa seconde phase, qui doit s’amorcer début 2017, est actuellement en cours de planification.

 

Quant à Réno-Systèmes, il a pour objectif de remplacer ou de remettre à niveau des équipements fixes liés à l’exploitation. D’ici l’an prochain, 121 millions de dollars seront consacrés à la phase III, qui comprend notamment l’installation d’ascenseurs aux stations Snowdon et Rosemont. Une quatrième phase, qui en est présentement à l’étape de la planification, suivra en 2016.

 

Amorcée en 2010, la réfection de Berri-UQAM, la station la plus achalandée du réseau, se poursuivra également cette année grâce à une enveloppe de 16 millions de dollars. Les interventions touchent entre autres le retrait et la stabilisation de murs de blocs, des parements architecturaux et des plafonds, sans oublier la signalétique. Les composantes mécaniques et électriques feront l’objet d’une phase ultérieure.

 

Autre gros morceau, la reconstruction du Complexe Crémazie, dont les coûts sont évalués à plus ou moins 125 millions. Ce projet majeur verra la modernisation des installations du centre d’usinage de pièces et l’augmentation de la superficie du complexe, qui atteindra à terme 50 000 mètres carrés sur trois niveaux, en plus d’un stationnement souterrain.

 

La STM prévoit en outre y aménager un centre d’entretien de bus, un entrepôt, des centres de formation, le service de prévention des incendies et des locaux pour les services techniques. Un budget de 22,3 millions sera consacré à sa première phase, qui vise principalement l’agrandissement du bâtiment côté sud, jusqu’à la rue Crémazie, la démolition d’une partie du centre existant et des travaux de décontamination.

 

À l’heure actuelle, des travaux sont en cours afin d’aménager des installations temporaires. Les étapes prévues à la phase I devraient débuter en 2016. À cet effet, des appels d’offres devraient être publiés dans le SEAO au cours de l’hiver prochain. Le projet doit être complété au cours de l’année 2019. La conception des plans et devis a été confiée à Provencher Roy, pour ce qui est de l’architecture, et à SNC-Lavalin pour tout ce qui concerne l’ingénierie.

 


Cet article est tiré du Supplément thématique – Projets 2015.
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